Avec la hausse du prix du gramme dâor casse atteignant les 1 400 DA/g en lâespace de quelques mois, câest la crise qui sâinstalle dans le milieu professionnel de lâorfĂšvrerie. Les quelque 300 artisans de Annaba sont pratiquement au chĂŽmage. Ils nâarrivent plus Ă trouver le moindre gramme dâor Ă travailler pour faire marcher leur commerce. Quotidiennement, ils sâadonnent Ă©nergiquement Ă la recherche du moindre petit anneau en bague ou bracelet Ă acheter, Ă confectionner ou encore Ă ciseler. Le marchĂ© parallĂšle de lâor, importĂ© dâEurope, est monopolisĂ© par les trafiquants de la rue Ibn Khaldoun ex-Gambetta. Il a rĂ©duit Ă nĂ©ant leurs activitĂ©s, autant que celles des bijoutiers. Les clients se font de plus en plus rares, et nous arrivons difficilement Ă faire marcher notre commerce. Bien que minime, notre marge bĂ©nĂ©ficiaire ne couvre plus nos charges fiscales et parafiscales, dâautant que le gramme dâor est passĂ© de 1 000 Ă 1 400 DA, en lâespace de quelques mois. Pis encore, il ne semble pas atteindre de stabilitĂ©, ce qui a hypothĂ©quĂ© davantage lâavenir de notre profession », telle est la rĂ©ponse des bijoutiers Ă chaque fois quâils sont sollicitĂ©s Ă sâexprimer sur lâĂ©tat des lieux de leur activitĂ©. La rue Ibn Khaldoun reprĂ©sente, depuis plusieurs mois, la plaque tournante de tout le trafic de lâor dans la wilaya de Annaba. Chaque jour, et Ă toute heure, des dizaines de jeunes proposent, au vu et su de tout le monde, un Ă©ventail de parures, bracelets, chaĂźnes, boucles dâoreilles et bagues Ă des prix dĂ©fiant toute concurrence de ceux du marchĂ© lĂ©gal. Loin dâĂȘtre satisfaits, ils achĂštent la casse en proposant un prix de 1400 DA/g. Pour mieux narguer les bijoutiers, prĂ©sents en nombre dans cette rue commerçante, ces jeunes nâhĂ©sitent pas Ă sâinstaller devant leurs vitrines. El Watan > 05/02/08 > LeĂŻla Azzouz
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A Gaza, le prix de l'essence est l'un des plus Ă©levĂ©s du Moyen-Orient et la population l'une des plus pauvres. Pour remĂ©dier Ă cette crise, Mahmoud al-Kafarneh et ses frĂšres ont eu une idĂ©e faire brĂ»ler des bouteilles de plastique pour en extraire du carburant. Une solution Ă©conomique et pratique, comme il y en a beaucoup dans l'enclave sous strict blocus israĂ©lien depuis 15 ans, mais qui reprĂ©sente aussi une potentielle "catastrophe" environnementale et sanitaire, s'alarment les spĂ©cialistes. Sur un terrain poussiĂ©reux de Jabalia, dans le nord frontalier d'IsraĂ«l, Mahmoud allume des bĂ»ches sous une cuve mĂ©tallique remplie d'une tonne de plastique afin de distiller le pĂ©trole qui le compose. La cuve -recouverte de boue pour conserver la chaleur- est reliĂ©e Ă un tuyau faisant passer ces Ă©manations dans un rĂ©servoir d'eau qui condense la vapeur et la refroidit pour obtenir un carburant "Made in Gaza", non sans causer des fumĂ©es noirĂątres et toxiques. "Nous avons commencĂ© nos expĂ©rimentations en 2018. Nous cherchions sur internet. Nous avons fait beaucoup d'essais et d'erreurs et, aprĂšs huit mois de tests, nous avons rĂ©ussi Ă extraire notre premier carburant", explique Mahmoud, 25 ans. Chaque cuvĂ©e produit prĂšs de litres de carburant, dit-il Ă l'AFP. Mais entre chaque opĂ©ration, son Ă©quipe doit attendre huit heures pour que le rĂ©servoir se refroidisse puis soit nettoyĂ©. Le plastique y fond Ă plus de 200 degrĂ©s, selon Mahmoud. "Notre mĂ©thode est vraiment rudimentaire avec uniquement des Ă©quipements locaux. L'extraction dure de 12 Ă 14 heures", affirme-t-il. Certains employĂ©s portent gants et masques et d'autres non. "Il n'y a pas de risques et cette zone, industrielle, n'est pas habitĂ©e", soutient Mahmoud. Mais Ahmed Hillis, directeur de l'Institut national pour l'environnement et le dĂ©veloppement Ă Gaza, s'alarme lui d'un phĂ©nomĂšne "catastrophique" car dĂ©pourvu de tout contrĂŽle. "La mĂ©thode utilisĂ©e est rudimentaire et nuit beaucoup aux travailleurs", explique-t-il Ă l'AFP, notamment en raison de l'inhalation de gaz toxiques. Et le rĂ©servoir, rouillĂ©, est "une bombe Ă retardement car il peut finir par exploser" sous la chaleur, ajoute-t-il. Mais Ă Gaza, micro-territoire peuplĂ© de 2,3 millions de Palestiniens, l'enjeu sanitaire se fait doubler par la rĂ©alitĂ© Ă©conomique. - "MoitiĂ© prix" ContrĂŽlĂ©e par les islamistes du Hamas depuis 2007, la bande de Gaza a une Ă©conomie exsangue. Le taux de chĂŽmage avoisine 50% et le salaire horaire moyen avoisine les deux euros. Quand le litre de fioul acheminĂ© depuis IsraĂ«l est passĂ© autour de 2,45 euros dans le sillage de la guerre en Ukraine, la situation est devenue difficilement tenable. RĂ©sultat le carburant artisanal de Mahmoud a fait tourner bien des tĂȘtes. Sur le port de Gaza, Abd al-Muti al-Habil, 23 ans, l'utilise pour remplir le rĂ©servoir de son bateau. "Elle coĂ»te la moitiĂ© du prix de son Ă©quivalent israĂ©lien. Elle n'a aucun dĂ©faut, elle est de mĂȘme qualitĂ©, n'affecte pas le moteur et a mĂȘme un rendement Ă©levĂ©", dit-il Ă l'AFP. Chaque nuit ou presque, les pĂȘcheurs partent pour des heures en MĂ©diterranĂ©e Ă bord de rafiots tractĂ©s par des moteurs. "Nous avons besoin d'environ 900 litres de fioul par jour et je ne peux pas compter sur le carburant venu d'IsraĂ«l car il coĂ»te trop cher. Malheureusement, les quantitĂ©s de carburant artisanal livrĂ©es ne suffisent pas. Je ne reçois que 500 litres tous les deux jours", explique-t-il. - Glaneurs de plastique BercĂ©e par la MĂ©diterranĂ©e mais sans capacitĂ©s suffisantes de dĂ©salinisation, Gaza est le royaume des bouteilles d'eau en plastique. Dans un garage de l'est de la ville de Gaza, des hommes trient des piles de plastique de plusieurs mĂštres de haut, glanĂ©es dans les rues avant d'ĂȘtre transformĂ©es par Mahmoud Al-Kafarneh. "Nous achetons le plastique, le trions et le broyons dans une machine pour le rendre doux comme des grains de riz. Puis nous l'emballons dans des sacs et le revendons", dĂ©taille l'un d'eux, Imad Hamed. Mais cette machine aussi Ă besoin d'Ă©nergie. Or Ă Gaza, l'unique centrale ne suffit pas pour rĂ©pondre Ă la demande et les pannes d'Ă©lectricitĂ© s'Ă©tirent sur 11 heures par jour. "On s'arrĂȘte quand le courant coupe. On doit travailler la nuit parfois, s'il y a de l'Ă©lectricitĂ©", soupire-t-il. Et pour alimenter en fioul la centrale de Gaza, le petit atelier de Mahmoud et ses frĂšres ne suffit dĂ©finitivement pas.
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