Autrementdit toute conscience est relation à autre chose qu'elle-même. Husserl nous avait fait comprendre que "toute conscience est conscience de quelque chose." Elle a besoin de se distinguer du monde des objets pour se poser et exister face à lui. La conscience est un acte, un mouvement vers le monde, une intentionnalité. Exister c'est connaître le monde, se projeter
La notion de conscience renvoie à deux grandes significations. D'une part, la conscience peut être comprise comme conscience de soi elle désigne alors la faculté de l'homme à être conscient de lui-même de ses pensées, de ses actes, mais aussi du monde qui l'entoure. D'autre part, la conscience renvoie à la conscience morale elle désigne alors la capacité de tout individu à saisir le bien et le mal. IIntroduction à la notion de conscience La conscience est un terme très utilisé dans le langage courant. On peut en distinguer deux grands sens la conscience psychologique et la conscience nombreuses expressions utilisent cette notion dans le domaine de l'action conscience morale aussi bien que dans celui de la connaissance conscience de soi. On dira que l'on est bien conscient que... » lorsqu'on veut signifier que l'on connaît les risques ou les conséquences de ce que l'on fait. On fait alors allusion d'une part à la connaissance, d'autre part à la responsabilité. Être conscient » a donc un sens très l'inverse, on dira que l'on agit sans avoir conscience de ce que l'on fait », c'est-à -dire que l'on agit machinalement », lorsqu'on ne prend pas le temps de réfléchir à ce que l'on fait, en se laissant gouverner par des automatismes ».On peut également relever des utilisations de la notion de conscience qui ont un autre niveau d'un groupe comme la société, on parlera de conscience historique ou de conscience politique on renvoie ici à un groupe d'idées partagées par un ensemble de personnes et relevant de la conscience collective ». Enfin, le terme de conscience s'utilise aussi à un niveau moral, comme lorsque l'on utilise les expressions avoir bonne ou mauvaise conscience », c'est-à -dire se sentir juste ou au contraire coupable, ou bien lorsque l'on dit qu'il faut juger en son âme et conscience », c'est-à -dire en fonction de critères conscience, dans le langage courant, présente donc plusieurs sens. Peut-on proposer une définition unifiée de la conscience ? Il est en tous cas possible de lui distinguer deux grands sens La conscience psychologique c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées. La conscience morale c'est cette sorte de juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. Ainsi, lorsque l'on dit de l'homme qu'il est conscient, cela signifie deux choses Qu'il se sait en relation avec une réalité extérieure par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent. Qu'il perçoit aussi une réalité intérieure, subjective celle de ses états d'âme, de ses désirs, de ses souhaits. Conscience La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure. IILa conscience de soi La conscience de soi révèle à l'être humain sa propre existence, c'est l'enseignement du cogito de René Descartes. Emmanuel Kant affirme que la conscience de soi se construit à partir de différentes représentations unies par la conscience. La psychologie scientifique va critiquer cette idée de la conscience de soi. AL'expérience du cogito Pour Descartes, la conscience de soi permet à l'être humain de réaliser qu'il existe. La conscience de soi est la certitude première, l'être humain en fait l'expérience avec le son ouvrage Discours de la méthode, René Descartes met en évidence la capacité de l'homme à se saisir comme être pensant à travers l'expérience de pensée du cogito. Il cherche une certitude, la certitude première, sur laquelle l'être humain peut compter. Il décide de mettre en doute tout ce qui existe c'est l'expérience du doute généralisé. Le monde, le corps, tout n'est peut-être qu'illusion, qu'hallucinations, que sortilèges d'un malin génie. Descartes va jusqu'à douter de sa propre existence, et réalise alors qu'il sait qu'il est en train de douter, car le doute est une pensée. Pour lui, c'est un signe cette pensée est la preuve qu'il existe. Il en vient à dire que pour penser, il faut être cogito ergo sum, autrement dit je pense, donc je suis ». Pour Descartes, la conscience de soi est la certitude première, elle permet d'assurer que l'homme existe. Par le mot penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. »Les Principes de la philosophieLe cogito cartésien est le raisonnement par lequel René Descartes aboutit à la définition de la certitude première comme étant celle de la conscience de la conscience qui fait découvrir que l'on existe et, plus spécifiquement, que l'on existe comme chose pensante. Cette connaissance doit servir de fondement et de modèle pour toute forme de connaissance. Descartes pose l'existence de la conscience comme une première certitude, qui met fin à tout doute antérieur. BLes différentes représentations de soi unies par la conscience Pour Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations. Ces différentes représentations sont unies grâce à la conscience. Selon Kant, c'est ce qui permet à l'homme d'être un sujet. Emmanuel Kant se demande si l'on peut penser la conscience comme chose, même comme une chose pensante. Dans Critique de la raison pure, le philosophe cherche comment les différentes représentations de soi que l'être humain a de lui-même sont unifiées. Il étudie ainsi les sensations de l'être humain, qui sont différentes selon les instants et les lieux où l'on se trouve. Il en conclut que c'est la conscience qui permet d'unifier ces différentes sensations, ces différents moments que l'on vit. La capacité de l'homme d'unifier toutes ses représentations tient au fait qu'il puisse dire je ». Cette capacité exprime le pouvoir unificateur de la conscience. L'homme est le seul être à posséder une conscience lui seul, à partir d'un certain âge, a le pouvoir de dire je ». L'utilisation de ce simple pronom est la concrétisation de la capacité du sujet à se représenter comme un sujet unifié. Être sujet, pour Kant, c'est avoir la capacité d'unifier toutes ses représentations. CLes critiques de la conscience de soi La psychologie scientifique va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du psychologie scientifique, qui se développe à partir du XIXe siècle, va émettre une critique virulente à l'égard de la notion philosophique de conscience. Pour elle, cette notion est trop attachée à celle d'esprit, c'est-à -dire à l'idée d'une réalité spirituelle. Et pour cette raison, elle ne permet pas de traiter scientifiquement de cette réalité qu'est la conscience de à l'idée d'une conscience de soi comme sentiment d'existence de soi-même, la psychologie scientifique, incarnée notamment par le courant béhavioriste, va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du cerveau. Béhaviorisme Le béhaviorisme de l'anglais behavior, comportement » est un courant de psychologie qui affirme que la conscience n'est qu'un mythe. Selon ce courant, l'étude du psychisme ne peut passer que par l'étude des mécanismes corporels, notamment cérébraux, tels qu'ils sont manifestés par les conduites que l'on peut observer, plutôt que par les représentations de la conscience. IIILa conscience de soi et le monde extérieur L'homme a besoin du rapport au monde extérieur pour prendre conscience de lui-même. La conscience est toujours conscience de quelque chose, c'est l'intentionnalité telle que la définit Husserl. La conscience de soi se fait notamment grâce à la confrontation avec autrui. La conscience de soi est forcément influencée par la société dans laquelle l'être humain évolue. ALa conscience comme intentionnalité La conscience n'est jamais pure conscience de soi, mais toujours conscience de quelque chose. Edmund Husserl utilise le terme d'intentionnalité pour définir le fait que la conscience est toujours conscience de quelque conscience est toujours conscience de quelque chose, on ne peut donc pas la penser indépendamment des objets qu'elle vise. C'est toujours un objet que la conscience vise, son intention est de saisir l'extérieur, de saisir ce qu'il y a autour de soi. Si j'observe un oiseau, c'est moi qui regarde l'oiseau. Mais je ne peux pas m'observer moi-même regardant l'oiseau, car je ne peux pas sortir de ma conscience. L'oiseau est à l'extérieur de moi, c'est ma conscience qui cherche à saisir ce qu'est cet oiseau, ce qui est à l'extérieur de moi. Ainsi, pour Husserl, la conscience n'est pas conscience d'elle-même, enfermée sur elle-même, elle est toujours conscience d'autre chose d'extérieur. Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière et générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose. »Idées directrices pour une phénoménologieL'objet visé par la conscience n'est pas forcément un objet que l'on peut toucher, un objet que l'on voit. Cet objet peut-être soi-même, mais aussi un sentiment, quelque chose d'immatériel. L'Intentionnalité. Problèmes de philosophie de l'esprit© Éditions Odile Jacob, 2004L'objet visé par la conscience peut donc être un objet immatériel tel que l'amour, l'espoir, la croyance. On le voit, la notion d'objet est ici prise au sens large il s'agit de tout ce que peut penser la conscience comme différent d'elle-même, qui caractérise un sujet. BLa conscience face à autrui L'homme a besoin du rapport à autrui pour prendre conscience de lui-même. La confrontation à l'altérité, c'est-à -dire à autrui, est nécessaire à la constitution de la conscience de son ouvrage Phénoménologie de l'esprit, Hegel traite de la conscience. Pour Hegel, l'existence d'autrui est indispensable à l'existence de la conscience de soi, on ne peut y accéder que si autrui nous reconnaît. C'est ce qu'il développe dans la dialectique du maître et de l'esclave. La dialectique du maître et de l'esclave La conscience veut qu'une autre conscience la reconnaisse comme conscience. Cette confrontation avec l'autre mène à l'inégalité et l'asservissement, car chacun souhaite asservir l'autre pour être reconnu par lui. Si l'on prend deux hommes qui ainsi s'affrontent, l'un des deux va être prêt à mourir pour être reconnu, l'autre va préférer la soumission plutôt que la mort. Le premier devient donc le maître, le second devient l'esclave. Le maître accède à la conscience de lui-même uniquement parce que l'autre l'a reconnu. L'esclave, quant à lui, a pris conscience de lui-même en ressentant la fragilité de son existence et la possibilité de sa mort. Dans les deux cas, la conscience de soi a nécessité la reconnaissance d'autrui. Pour avoir réellement conscience et connaissance de lui-même, l'homme a besoin du rapport à autrui il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences, c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi. En effet, l'être humain découvre son existence et sa singularité en se confrontant à une autre conscience, en se confrontant à autrui. Pour Sartre, la conscience de soi n'est donc pas, comme le pense Descartes, une réalité dont on prend conscience dans la solitude, mais plutôt dans le rapport à l'autre. J'ai un dehors, j'ai une nature ; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre. »© Gallimard, coll. Bibliothèque des idées, 1943Pour Sartre, autrui est l'autre qui n'est pas soi, mais qui nous ressemble, et cette altérité cette différence permet d'accéder à la conscience de soi. Sans autrui, l'être humain ne peut avoir la même conscience de lui-même. Des individus isolés, comme Robinson Crusoé, peuvent devenir fous s'ils ne se créent pas une forme artificielle d'altérité. CL'influence de la société sur la conscience de soi Si le monde extérieur est déterminant dans la construction de la conscience de soi, le fait que l'homme vive au milieu d'autres hommes est probablement un fait tout aussi déterminant. Karl Marx explique ainsi que l'être humain ne peut avoir pleinement conscience de lui-même que s'il a conscience de l'influence de la société dans laquelle il évolue, de la place qu'il y occupe. Karl Marx considère que le système de pensée de chacun est conditionné par ses conditions matérielles d'existence ». Autrement dit, l'appartenance à une classe sociale déterminée mais aussi à un moment de l'histoire précis détermine en grande partie la perception que l'homme a de pour que l'individu parvienne à une conscience complète et transparente de lui-même, il faut qu'il ait conscience de l'influence du milieu social et historique dans lequel il évolue. Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »Préface de la Contribution à la critique de l'économie politiquePour Marx, ce n'est pas la conscience qui détermine ce qu'est l'être humain, ce sont les conditions matérielles qui vont déterminer sa façon de penser et de se représenter sa vie et son monde. Pour Karl Marx, la condition socio-économique de l'être humain prime sur sa conscience. On parle de matérialisme philosophique. IVLa conscience morale Si la conscience est, comme on l'a vu, conscience de soi et capacité de se construire en relation avec le monde extérieur, cette notion désigne également la capacité de chaque individu de saisir par lui-même, par intuition », les valeurs morales. La conscience morale est une sorte de juge intérieur » présent en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. Cette conscience morale est parfois définie comme étant un instinct » de l'être humain. Elle se caractérise par son universalité. ALa conscience morale comme instinct La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau. Jean-Jacques Rousseau est l'un des penseurs qui défend le plus fortement l'idée qu'il existe un sens naturel de la morale, c'est-à -dire une capacité innée à saisir ce que sont le bien et le mal. Avant même que les humains ne vivent dans des sociétés constituées, régies par des lois et où des institutions transmettent des croyances morales, accompagnées de jugements, ils sont capables de sens moral. Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions. »Jean-Jacques Rousseau définit la conscience comme un instinct divin » c'est un moyen immédiat et infaillible de reconnaître le bien et le mal. Pour Rousseau, la conscience morale, instinct divin » qui permet de reconnaître le bien et le mal, est donc innée elle est renforcée par la pitié, ce sentiment qui fait partager à tout être humain la souffrance d'autrui. Pourtant, Rousseau dit aussi que la perfectibilité, c'est-à -dire le développement de la raison, conduit l'homme à l'immoralité. Cela suppose que l'homme vit déjà en société, ce qui corrompt son sens est bon naturellement, mais le développement de la raison et la vie en société étouffent ce sens moral. Dans cette situation, c'est à la raison, bien comprise, qu'il appartient de rétablir la moralité ce sera l'un des buts du contrat social », la loi corrigeant les effets de l'immoralité entraînée par le développement des sociétés dans l'histoire. BL'universalité de la conscience morale Pour Emmanuel Kant, la conscience morale réside dans une loi universelle que tout être humain se donne à lui-même. Il fait reposer cette conscience morale sur des impératifs catégoriques universels. Selon Kant, la morale repose sur des impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire. Ces impératifs sont universels ils s'appliquent à tout le monde, sans exception et sans considération d'aucun intérêt autre que moral. La formulation principale de l'impératif catégorique est la suivante Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. »Fondements de la métaphysique des mœursPour Kant, avant d'agir, il faut toujours se demander s'il serait souhaitable que tout le monde agisse en fonction du même principe. Autrement dit, il faut se demander si ce qui motive l'action de l'individu, le principe qui la commande, pourrait être une règle universelle. Si c'est impossible, alors l'action n'est pas l'on s'apprête à mentir, il faut se demander s'il est possible de souhaiter que le mensonge devienne une règle universelle un principe. Pour le mensonge, on voit bien qu'on ne peut pas souhaiter que le mensonge devienne une règle générale des relations humaines aucune confiance ne serait alors appelle cette expérience de pensée le test d'universalisation de la maxime de l'action. Il s'agit de se demander ici si la règle d'une action, ce qui la motive, est universalisable.
Jaimerais avoir votre avis sur ce sujet de dissert : Edmund Husserl a dit : "Toute concience est conscience de quelque chose " Exposez la reflexion que cela vous inspire. Après plusieurs heures et jours d reflexion je ne trouve aucune antithèse à ce sujet et ne vous toujours pas l'interêt de developper sur ce sujet :fused: . En effet, je ne trouve aucune demonstration à a
HUSSERL La conscience est nécessairement et intentionnellement conscience de quelque chose. Et, cette idée est précisément une des thèses centrales d’un courant philosophique qui s’appelle la phénoménologie, dont l’initiateur est Husserl. "La perception de cette table est, avant comme après, perception de cette table.
Message d’ÉliosNous Vous amenons à être de plus en plus en Conscience de ce que Vous Êtes, mais il Vous faut accepter de lâcher tout ce que Vous cherchez pour comprendre certaines données dans lesquelles, de toute façon, Vous ne Vous retrouverez pas. Il Vous faut lâcher votre mode penser » et être présents à Vous, être présents en l’ réalité, mes Amis, est l’expression de ce que Vous émettez et c’est en cela qu’il Vous faut être conscients de tout ce que Vous émettez en l’instant. Maintenant, Vous avez traversé tant de choses, Vous avez été impactés par tout ce que l’on a fait de Vous, par bien des croyances, par bien des peurs effectives, qu’il Vous faut maintenant Vous retrouver et aller au-delà de tous les conditionnements et de tout ce que Vous avez cru qu’était cette réalité telle que l’on Vous a amené à la que Vous Êtes est une Conscience élevée, c’est une Puissance dans l’Amour, c’est quelque chose qui Vous amène de plus en plus à concevoir la vie différemment, autrement que tout ce que l’on Vous a amenés à vivre, et c’est ainsi que Vous allez ressentir de plus en plus la réalité de ce que Vous êtes de plus en plus en Conscience et pourtant Vous avez peur de vivre la réalité de ce que Vous Êtes parce que Vous êtes très attachés à tout ce que Vous avez été, et en même temps Vous comprenez combien tout n’est pas la réalité et combien tout ne Vous amène pas à vivre pleinement ce que Vous Êtes, ce qui Vous amène des controverses et à ne pas être pleinement en Conscience de ce que Vous Vous faut alors décider de ressentir que Vous puissiez véritablement vivre une autre réalité que celle que Vous vivez, mais sans ne plus Vous identifier à quoi que ce soit ou à Qui que ce soit et de Vous permettre d’être Vous en Vous en l’instant et de dépasser tout ce que Vous n’avez plus à Amis, Vous avez à comprendre que Vous Vous retrouvez et que graduellement Vous êtes à même de ressentir que tout ce que Vous Êtes va Vous amener à vivre une autre réalité, car Vous serez alors en résonance avec la réalité qui est ce que Vous cela demande une véritable expression en Soi pour aller au-delà de tout ce qui peut se créer dans la non-conscience d’Être, et bien sûr de ne plus être aspirés dans tout ce qui est émis par toutes les forces de l’ombre quelles que soient ces forces. Vous êtes à la fois une Conscience qui confère à l’Humain d’être ce qu’Il est et Vous avez une interaction avec ce qui est votre Conscience élevée, en sachant que Vous êtes à même de vivre ce que Vous Êtes en étant dans cette réalité, mais sans ne plus Vous identifier à tout ce que l’on a voulu que Vous soyez, mais bien de ressentir combien Vous pouvez vivre ce que Vous êtes à même de ressentir au-delà de tout ce qui a programmé votre Conscience êtes à même de pouvoir comprendre et ressentir que tout ce que Vous allez vivre est maintenant une réalité dans laquelle Vous allez pouvoir émettre bien des choses, mais plus comme Vous le faisiez, mais bien plus en corrélation avec ce que ce Monde est à même de vivre dans la magnificence de tout ce qui peut amener des Êtres à vivre ce qu’Ils ont véritablement envie de créer, et surtout de ne plus jamais être aux prises avec tout ce qui n’est pas la Puissance en Elle-même, de tout ce qui n’est pas la réalité engendrant de puissantes réalisations pour une vie de parfaites créations englobant tous les Êtres où qu’Ils c’est en cela que Vous ne Vous rendez pas compte de l’importance de tout ce que Vous émettez qui, encore une fois, contrairement à ce que Vous croyez, n’est pas la réalité que Vous devez chercher, mais bien d’être Vous en Vous en Conscience et en l’instant. Chacune de vos pensées est une émission qui se manifeste, et qu’en cela Vous vivez l’exacte réalité de ce que Vous émettez, et il va être important que Vous n’émettiez que ce que Vous-mêmes désirez vivre sans ne plus Vous référer à tout un processus dans lequel on Vous a amenés pour que Vous pensiez comme on veut que Vous allez comprendre qu’en réalité Vous êtes à même de vivre ici, tout en sachant que Vous avez la possibilité d’Être et de vivre à la fois ce que votre Conscience humaine peut émettre dans ce que Vous avez à vivre en quelque sorte certaines réalités liées à cette vie terrestre, tout en étant en parfaite corrélation avec votre Conscience Supérieure avec Laquelle Vous pouvez créer votre réalité sans qu’aucune interférence ne puisse s’interposer dans ce qui est votre véritable Conscience d’ Conscience d’Être Vous ramène toujours à Vous-mêmes en l’instant, et c’est ce qui fait que tout peut être transcendé en l’instant, que tout peut être dépassé sans que Vous ne Vous perdiez dans ce qui émerge et que Vous êtes à même de dépasser. La Conscience d’Être c’est la Puissance ressentie où à chaque instant Vous pouvez ressentir que tout peut être vécu autrement que ce que Vous vivez. C’est ainsi que graduellement les choses se manifestent, c’est ainsi que Vous pouvez Vous exprimer dans la pure expression et ressentir que tout peut être vécu en l’instant dans ce que Vous êtes à même de en Conscience ne permet plus des interactions par Vous-mêmes au niveau de l’Humain, par Vous-mêmes dans vos façons d’être, par Vous-mêmes dans votre façon de Vous exprimer, mais Vous amène à ressentir les choses à bien d’autres niveaux et surtout à ressentir ce qui Vous est impulsé, ce qui dans l’Amour peut être exprimé pour que chaque Être ressente ce qui est déployé à travers Vous. Lorsqu’un Être agit par Lui-même et que rien n’est ressenti par Ceux qu’Il côtoie ou par Ceux qui viennent à Lui, cela veut dire que l’Être n’est pas en Conscience et qu’Il agit par Lui-même, cela veut dire que rien ne s’effectue à des niveaux être en Conscience d’Être c’est aussi ne plus se retourner, c’est ne plus vouloir maintenir quoi que ce soit dans cette réalité humaine telle que Vous l’avez vécue, telle que Vous perdurez à vouloir la maintenir comme si c’était ce que Vous croyez qu’est votre est la compréhension que tout se vit en l’instant dans la Puissance déployée, dans l’exacte réalité qui Vous correspond, dans l’exacte réalité qui est la vôtre, sans ne plus rechercher quoi que ce soit en Qui que ce pure Conscience ne peut être entachée par tout ce qui Vous a impactés dans l’Humain, il Vous faut donc prendre conscience de Vous permettre d’Être et de ressentir ce que Vous Vous êtes à même d’Être. Vous êtes à même de vivre l’instant dans la réalité que Vous Êtes, Vous êtes à même de ressentir qu’en étant Vous en Vous en l’instant, Vous puissiez ressentir que Vous pouvez être Vous, Vous en cet instant, Vous sans Vous Conscience d’Être c’est être Vous en Vous et graduellement Vous acheminer dans la Puissance où Vous ressentirez que Vous êtes bien autre chose que tout ce que Vous avez cru Amis, Vous êtes à même de vivre ce que Vous Êtes et Vous devez décider de Vous retrouver et vivre en Conscience ce que Vous Êtes, vivre en Conscience que Vous êtes en réalité des Êtres qui avez la faculté de créer dans la Puissance qui en Vous Vous amène à ressentir que tout peut se vivre dans la pure expression, dans l’Amour, dans l’intégrité et dans la joie d’ c’est par YawaehPartagé par de votre faisant un don, vous aidez à maintenir ce site en ligne et ainsi, vous contribuez à l'élévation de la Conscience personnel et planétaire. Avec tout mon Amour... BernardFaire un DonNewsletter Suivez-nous pour ne rien manquer...Recevez les nouveaux articles à tous les jours, une fois par jours
IV « Toute conscience est conscience de quelque chose » : Husserl. Tout cogito porte en lui son cogitatum auquel elle se relie et dont il se distingue. La conscience est toujours relation avec autre chose qu’elle-même. Il y a toujours une distance entre la conscience et l’objet qu’elle vise. Même lorsque la conscience prend pour Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLe mot latin conscientia est naturellement décomposé en cum scientia ». Cette étymologie suggère non seulement la connaissance de l'objet par le sujet, mais que cet objet fait toujours référence au sujet lui-même. Le terme allemand Bewusstsein comporte la même résonance de du substantif conscience fausse la solution du problème qu'il implique, car la conscience n'est pas plus une chose, une propriété ou une fonction qu'une faculté. Elle n'est pas davantage une collection d'éléments fonctionnels comme le voulaient Wundt ou Titchener ; elle n'est pas non plus, comme le voulait William James, une mouvante multiplicité de données », d' états » ou de contenus ». La conscience est l'organisation dynamique et personnelle de la vie psychique ; elle est cette modalité de l'être psychique par quoi il s'institue comme sujet de sa connaissance et auteur de son propre monde. L'être et le devenir conscients constituent donc tout à la fois la forme de l'expérience du sujet et la direction de son existence. La finalité de la conscience », exprimée dans son mouvement, et la hiérarchie de ses structures consacrent, pour les uns, sa spiritualité » et sa réalité », ou la vouent, pour les autres, à la critique matérialiste » qui la nie. Le problème de la conscience est à cet égard le problème central, non seulement de toute psychologie mais de toute métaphysique. Prise dans les antinomies de la raison, la conscience, organisme de la réalité », risque de perdre elle-même toute réalité. Les uns la tiennent pour un artifice, un épiphénomène ou une contingence à l'égard des objets et des mécanismes proprement inconscients qui constituent les cogitata », les mots et les choses qui se combinent sans sa médiation dans l'étendue, comme il en va chez les animaux et les machines. Les autres la tiennent au contraire pour l'instance suprême et transcendantale qui anime le sujet du cogito et n'entretient avec les objets et même le corps que des rapports de coïncidence description phénoménologique rigoureuse des structures de l'être et du devenir conscients peut seule aider, avec Husserl, par exemple, à la conciliation de ces deux prises de vue contradictoires sur la conscience ». Celle-ci, en effet, en tant qu'elle est l'organisation même de l'être psychique constitue le lieu » des relations du sujet à son monde ; c'est-à -dire le milieu » où se médiatisent, dans la représentation idéoverbale du temps et de l'espace dont il dispose, les expériences et les projets du dit, les modalités synchronique » et diachronique » des structures de l'être conscient selon qu'il vit un moment du temps dans l'espace de sa représentation ou qu'il assure à son propre moi la permanence de son identité et de son devenir, ces configurations de l' avoir conscience de quelque chose » ou d' être conscient d'être quelqu'un » s'ordonnent par rapport à la connaissance prospective que le sujet prend de lui-même et de son monde, connaissance qui ne saurait s'accommoder ni de l'anéantissement objectiviste de la conscience submergée dans l'immanence de ses déterminations, ni de sa volatilisation idéaliste dans la transcendance absolue de l' impossibilité de réduire l'être conscient, tant à ses déterminations infrastructurales qu'à une pure transcendance, éclate avec une particulière évidence après la découverte freudienne de l'inconscient. Le partage de l'être psychique requis par une telle découverte n'en sépare pas radicalement les deux parties. D'une part, l'inconscient ne se constitue par le refoulement que sous l'effet de la conscience refoulante et, d'autre part, l'organisation même de l'être psychique implique la dialectique d'une interaction constante et réciproque de l'être conscient et de [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 16 pagesÉcrit par ancien chef de clinique à la faculté de médecine de Paris, médecin chef à l'hôpital psychiatrique de BonnevalClassificationPhilosophiePhilosophie généraleIndividuConscienceSciences de la vieBiologie humainePhysiologie humaineNeurobiologie, physiologie humaineSciences humaines et socialesPsychologiePsychologie généralitésFonctions psychiquesSciences humaines et socialesPsychanalyseThéorie psychanalytiqueAppareil psychiqueSciences humaines et socialesPsychanalyseThéorie psychanalytiqueInconscientAutres références CONSCIENCE » est également traité dans CONSCIENCE notions de baseÉcrit par Philippe GRANAROLO • 2 718 motsLequel d’entre nous, enfant, traversant la rue sans regarder ou sautant du haut d’un arbre, n’a jamais été accusé d’être inconscient » ? 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Ainsi, alors que des millions d’objets so […] Lire la suiteAUTO-ORGANISATIONÉcrit par Henri ATLAN • 6 239 mots • 1 média Dans le chapitre Transformation d'une séquence causale en procédure » […] Dans cette recherche de mécanismes physiques d'intentionnalité, il est donc possible d'aller plus loin. À partir de modèles d'auto-organisation au sens fort, rien n'empêche en effet de concevoir que la capacité de faire des projets, et d'avoir des comportements intentionnels déterminés par ces projets, puisse être comprise elle aussi dans son principe général et modélisée comme résultat d'un méca […] Lire la suiteBERGSON HENRI 1859-1941Écrit par Camille PERNOT • 8 102 mots • 1 média Dans le chapitre L'élan vital » […] Il est donc possible et indispensable de se représenter la vie comme un seul et même élan, chargé de virtualités multiples, qui s'est partagé entre des directions différentes et qui, passant d'une génération à la suivante, est la cause profonde de la création d'espèces nouvelles. Cet élan n'a pas son unité en avant de lui, dans un but déterminé qu'il viserait, mais en arrière, dans son impulsion o […] Lire la suiteBION WILFRED R. 1897-1979Écrit par Émile JALLEY • 4 813 mots Dans le chapitre La psychose » […] Bion a élaboré ses conceptions concernant la psychose pendant les années 1950-1962 et les a explicitées dans Second Thoughts 1967. Il reprend au modèle de l'appareil psychique, présenté par Freud dans l'aporétique chapitre VII de L'Interprétation des rêves 1900, le thème de la conscience comme organe de perception périphérique, en double contact, centripète et centrifuge, avec la réalité ex […] Lire la suiteBONHEUR notions de baseÉcrit par Philippe GRANAROLO • 2 588 mots Dans le chapitre Le bonheur et la conscience » […] Tout autre est la vision apportée par le monothéisme judéo-chrétien. L’un des plus vieux récits de l’humanité, la Genèse biblique, offre une saisissante description de la naissance de la conscience. En goûtant au fruit de l’Arbre de la Connaissance, Adam et Ève sortent de l’innocence animale présentée comme une forme évidente de bonheur Les yeux des deux se dessillent [s’ouvrent à la réalité […] Lire la suiteBRENTANO FRANZ 1838-1917Écrit par Samuel Hugo BERGMAN • 1 608 mots Dans le chapitre La science de l'avenir » » […] Brentano considérait la psychologie comme la partie la plus importante de son œuvre, celle qui devait servir de base aux autres disciplines et rendre possible la solution des principaux problèmes philosophiques. D'après lui science de l'avenir », elle exercera une profonde influence sur le développement de la pédagogie, de la politique et de la vie pratique en général. Dans Psychologie du point […] Lire la suiteVoir aussiCOGITOCONSCIENCE DE SOIÉPIPHÉNOMÉNISMETHÉORIE FREUDIENNENEUROPHYSIOLOGIEAPPAREIL PSYCHIQUERÊVE neurophysiologieSUBJECTIVITÉLes derniers événements10-24 avril 2022 France. Réélection du président Emmanuel Macron. Dans son discours prononcé sur le Champ-de-Mars, à Paris, il déclare savoir que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour [lui] non pour soutenir les idées qu[’il] porte, mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite » et déclare avoir conscience que ce vote [l’]oblige pour les années à venir ». Il promet une ère nouvelle » qui ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève ». […] Lire la suite19 novembre 2021 France. Condamnation de La Poste pour faute inexcusable ». Celle-ci établit que La Poste, qui avait ou aurait dû avoir conscience du danger que représentaient, pour la santé de [ce salarié], la modification de son périmètre managérial et l’accroissement de ses charges de travail et responsabilités, n’a pas pris les mesures nécessaires et suffisantes pour le préserver du danger pour sa santé tant physique que psychique ». […] Lire la suite18-30 juin 2021 France. Transformation du groupe Lagardère en société anonyme. Du 18 au 23, une partie de la rédaction d’Europe 1 observe une grève, la première dans l’histoire de la station, pour dénoncer le licenciement d’un journaliste, l’absence de clause de conscience et la menace de changement éditorial dans la perspective d’une fusion avec la rédaction de la chaîne de télévision CNews, propriété de Vivendi. Le 30, l’assemblée générale des actionnaires du groupe Lagardère, qui possède notamment le groupe d’édition Hachette, le magazine Paris-Match, Le Journal du dimanche, Europe 1 et les boutiques de gares et d’aéroports Relay, valide sa transformation de société en commandite en société anonyme, moins protectrice pour son dirigeant Arnaud Lagardère qui en devient le PDG pour au moins six ans. […] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis Iln'y a que les mots qui comptent, – le reste n'est que bavardage. [ Eugène Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations . Toute conscience est conscience de quelque chose. décembre 21, 2010 Frédérick Jézégou . Toute conscience est conscience de quelque chose. Edmund Husserl. Le Dico des citations.Publié le 07/03/2016 Spécificité humaine – Une pensée historique et sociale DE QUOI PARLE-T-ON ? La conscience. La conscience est à la fois une réalité intérieure et une capacité. Nous sommes conscients et nous le savons les deux sont indissociables !. Cela s’impose à nous depuis notre enfance. Cela nous donne une liberté et des possibilités extrêmes. La conscience, spécificité humaine. Si un être humain perd sa conscience, c’est la qualité même de son existence qui disparaît. Les plantes et les animaux peuvent très bien vivre sans conscience, mais pas les hommes. LA DEFINITION Les différentes facettes de la conscience sont les suivantes – Pouvoir formuler pour soi-même ou les autres ce que l’on éprouve, désire, pense. – Admettre que tout ce qui m’arrive dans le temps concerne bien une seule et même entité durable moi-même. – Entendre » en moi-même des jugements sur la valeur morale de ce que je fais. – Trouver évident que cette vie intérieure que je ressens en moi existe aussi et globalement de la même façon chez tous les autres êtres humains les psychologues appellent cela avoir une théorie de l’esprit ». Certains animaux ont-ils une conscience ? Les facettes citées ci-dessus sont indissociables de la pensée, elle-même indissociable du langage. En étudiant scientifiquement le comportement animal, on se rend compte que les animaux se repèrent très efficacement dans leur environnement. Mais c’est seulement chez les plus proches de nous, les grands singes, qu’une vraie sensibilité aux autres et une représentation assez abstraite pourraient frôler la conscience. LA CITATION Toute conscience est conscience de quelque chose ». – La conscience est une pensée et une visée. Est-elle banale, cette phrase de Husserl, l’un des plus importants philosophes du XXe siècle ? Pas du tout, si on la comprend comme une mise au point. Il n’y a pas de conscience vide, dans l’absolu, sans contenu. Donc, on ne peut pas se satisfaire du célèbre Je pense, donc je suis », affirmé par Descartes au XVIIe siècle, qui peut donner l’impression d’une conscience pure et simple. Je suis, j’existe, bien sûr, mais il faut préciser que je pense nécessairement quelque chose, ou à quelque chose. Selon Husserl, par nature, la conscience est une visée, donc une fenêtre ou un projecteur qui choisit nécessairement ce qu’elle éclaire. C’est la notion de champ de conscience». – La conscience est inscrite dans son temps. Symétriquement, la conscience ne peut pas être autre chose que l’être-conscient ». Toute conscience est celle de quelqu’un, bien situé dans son époque, dans son rôle parmi les autres. C’est Marx qui faisait au siècle précédent cette autre mise au point. Il n’y a pas de conscience anonyme, flottante, de tout le monde et de personne. Elle est nécessairement historique et sociale. On peut partir de l’intériorité de l’individu, à l’instar d’Husserl, ou de la société autour de lui, comme Marx. La question à se poser, c’est la conscience… de quoi ?… de qui ? Pour plus de révisions, s’abonner au magazine Phosphore Guides.
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