Husserlreste attentif à une propriété remarquable de la conscience : « Toute conscience est conscience de quelque chose ». Chaque fois que je pense, je pense bien à quelque chose. Cela veut dire que le « Je », la conscience vise toujours autre chose qu'elle-même. La conscience, si l'on veut, n'est jamais enfermée en elle-même, elle
En effet, Nietzsche a certainement envoyé les attaques les plus rudes contre toute prétention de "certitude immédiate", la certitude cartésienne du Cogito autant que les certitudes empirico-sensualistes ,ou encore les philosophies post-kantiennes et post-hegelienne... Il est donc bien normal que tout passe sous le marteau nietzschéen. Car, pour l'auteur, la "vérité" - encore faudrait-il en définir le sens - se retrouve dépourvue de tout argument lorsqu'elle ne sort pas vainqueur d'un combat qui puisse justifier sa puissance. Dans le premier aphorisme de "Par delà..." Nietzsche pose d'emblée le souci qui guide tout le livre. Mais sur qui peut-on compter pour la mise en combat? Envoyé par Nietzsche Au fond, qui pose les questions? Qu'est-ce donc en vous qui veut la "vérité"?" De fait, la question de l'origine de ce vouloir nous a longtemps retenu, jusqu'à ce que enfin une question encore plus essentielle nous ait définitivement arrêtés celle de la valeur de cette volonté. [...] Le problème de la valeur de la vérité s'est-il présenté à nous, ou est-ce nous qui l'avons abordé?§1 "Par delà..." n'est pas un livre de solutions, mais un ensemble réflexions problématiques à l'oeuvre, de problèmes non pris en compte dans l'hiustoire, montrant la nécessité d'une réelle jeunesse, d'une pensée libre, la nécessité d'un dépassement des philosophies transmises par l'histoire. De douter et faire douter, en somme, à partir de nouvelles "perspectives" de recherche. Mais la mise en garde du début du livre est également importante, car selon Nietzsche, cette recherche "comporte un risque, et peut-être le plus grand des risques", à savoir la tendance de se figer en doctrine ce qui reviendrait à en faire un traité de morale. Comme Nietzsche l'écrivait à son ami Jacob Burckhardt en 1886, lorsqu'il lui envoya un exemplaire du livre Envoyé par Nietzsche "Les conditions effrayantes de tout accroissement de la culture, le rapport inquiétant entre ce qu'on appelle "l'amélioration" de l'homme ou carrément son "humanisation" et l'augmentation du type "homme", surtout la contradiction qui existe entre toute conception morale et toute conception scientifique de la vie, [...] voilà, ce me semble, un problème que nous ne partageons, Dieu merci, qu'avec un tout petit nombre de vivants et de morts. Poser ce problème, c'est peut-être l'entreprise la plus hardie qui soit, et la plus dangereuse, non pour celui qui l'ose, mais pour ceux auxquels il s'adresse". Derière la critique nietzschéenne de la philosophie, il n'y a pas le souci de descendre un philosophe, mais de rendre possible une pensée actuelle, un diagnostic sur l'état présent fin du XVIIIe qui ne soient pas vérolés d'impossibilités a priori transmises par l'histoire, mais dont le sens se retrouve dilué et émerge sous forme d'évidences. En effet, les a priori historiques étaient encore tellement pesants principalement Kant et Hegel que toute proposition de recherche philosophique psychologique,... s'en retrouvait freinée a priori. Bref, l'Allemagne, pour nietzsche, n'a pas encore fait sa Renaissance, elle ne l'a fait que par procuration. Voilà le grand reproche de Nietzsche la "culture" par procuration et le lourd bagage historique que recouvrent les pensées "modernes". Ainsi, par rapport à Descartes, le problème de Nietzsche tient en deux aspects 1 Les erreurs manifestes de raisonnement et les conséquences actuelles. D'ou la nécessité du "diagnostic" des présupposés historiques qui ont rendu vicieu toute innovation... 2 L'importance de Descartes, Kant, Hegel,etc. en tant que limites qui nous sont données à dépasser et non pas à suivre bêtement... Ainsi d'un point de vue analytique, Nietzsche récuse l'intuition même de Descartes, en tant que celle-ci implique toujours un "préjugé", un élément d' interprétation hétérogène préalable qu'on "oublie". Envoyé par Nietzsche [...] ce "je pense" suppose que je compare, pour établir ce qu'il est, mon état du moment à d'autres états que m'a révélés l'expérience de mon moi ; du fait que je doive me reporter ainsi à un "savoir" venu d'ailleurs, ce "je pense" n'a donc pour moi aucune certitude immédiate. §16 Mais, comme Nietzsche ne veut pas tomber en excès mais analyser finement, il soumet sa propre critique, en contrepoint, au tribunal de la vie en posant en la question "Monsieur, [...] pourquoi est-ce absolument la vérité qu'il vous faut?" Question qui, en poassant, semble, à première vue, rejoindre le propos des Considérations Inactuelles II, où Nietzsche critiquait déjà tout savoir en les soumettant au "tribunal de la vie" Envoyé par Nietzsche [...]nous sommes devenus inaptes à vivre, à voir et à entendre d’une façon simple et juste, à saisir avec bonheur ce qu’il y a de plus naturel, et jusqu’à présent nous ne possédons pas même la base d’une culture, parce que nous ne sommes pas persuadés qu’au fond de nous-mêmes nous possédons une vie véritable. Émietté et éparpillé çà et là ; décomposé, en somme, presque mécaniquement, en une partie intérieure et une partie extérieure ; parsemé de concepts comme de dents de dragons, engendrant des dragons-concepts ; souffrant de plus de la maladie des mots ; défiant de toute sensation personnelle qui n’a pas encore reçu l’estampille des mots ; fabrique inanimée, et pourtant étrangement active, de mots et de concepts, tel que je suis j’ai peut-être encore le droit de dire de moi je pense, donc je suis, mais non point je vis, donc je pense. L’ être » vide m’est garanti, non point la vie » pleine et verdoyante. Ma sensation primitive me démontre seulement que je suis un être pensant, mais non point que je suis un être vivant, que je ne suis pas un animal, mais tout au plus un cogital. Donnez-moi d’abord de la vie et je saurai vous en faire une culture ! — C’est le cri que poussera chaque individu de cette première génération. Et tous les individus se reconnaîtront les uns les autres à ce cri. Qui donc voudra leur donner cette vie ? Considérations Inactuelles II C'est la bêtise même que fustige alors Nietzsche, de penser qu'il faille démontrer les causes de la vie pour que cette vie soit effective. La pensée n'est pas seulement douteuse comme concept, elle ne récuse pas l'hypothèse selon laquelle elle puisse être une nécessité "instinctive" "la plus grande partie de la pensée consciente doit aussi être rangée parmi les activités de l'instinct, y compris la pensée philosophique"§3. Encore une fois, c'est de l'utilité pour la vie que réclame Nietzsche, ce qui lui fait dire en §4, non sans ironie, que "les jugements les plus faux les jugements synthétiques a priori sont du nombre nous sont les plus indispensables [...] au point que renoncer au jugement faux serait renoncer à la vie, nier la vie. Que le non-vrai soit une condition de la vie". On comprend alors quel est le problème des fondements métaphysiques selon Nietzsche ils sont tautologiques et derrière un discours sur ce que les choses sont "véritablement", elles ne disent que comment elles doivent être. Elles ne permettent pas de dépasser le statut de point de vue. Et pour l'expliquer, Nietzsche y ajoute des facteurs psychologiques "amour de sa propre philosophie", égocentrisme, naïveté, prise de pouvoir, sur-réaction... Or, si la vertu se dit sur l'exemple de ces philosophes, savants, artistes, etc. qui se sont trompés ou ont rusé de multiples façons alors il faut en conclure que cette même vertu est antinomique, ou plutôt, le non-vertueux, l'immoral, doivent alors être considéré comme des éléments constitutif de cette même vertu. Or, pour élucider cela, nous dit Nietzsche, il faut prendre cette hypothèse très au sérieux. Et donc, il faut de véritables "esprits libres". Or, l'époque de Nietzsche a encore du mal à dépasser ce stade... Donc, concernant ce Cogito, la question qui se pose est la suivante comment doit-on considérer le statut du "je" et de la "pensée"? Et encore de là l'existence? Le "je" de Nietzsche n'est rien a priori, il est une faute originelle de raisonnement qui s'est cristallisé. On ne trouve pas "je" ou "moi", on l'invente. La grammaire nous fait croire qu'on trouve quelque chose, mais comme pour Kant et sa "nouvelle faculté", cette faute appartient à une "époque où l'on ne savait pas encore faire la différence entre "trouver" et "inventer!" Et à chaque fois que nous essayons de réfuter la faute, nous retombons dans la faute même. Pourtant, la réfutation est irrésistible "Quelque chose" est toujours présupposé, mais ce quelque chose, on ne peut pas le trouver. Il est toujours déjà interprété et posé quelque part, entaché d'une histoire dont le sens nous est en partie caché, il nous faut donc le reconstruire. On peut certes en faire le diagnostic, retracer une généalogie de l'erreur, mais en cela, on aurait tort de prétendre trouver une vérité. On ne ferait qu'imposer une interprétation dominante. Car on ne choisit pas d'oublier l'histoire de notre éducation. On peut juste en prendre conscience pour la nier. Mais est-ce assez pour être libre? "Un tel "esprit libre" est-il possible?", se demandait déjà Nietzsche dans l'introduction de Humain, Trop Humain. Cordialement.
Quelquechose pense, mais croire que ce quelque chose est l'antique et fameux moi, c'est une pure supposition, une affirmation peut-être, mais ce n'est certainement pas une "certitude immédiate". En fin de compte, c'est déjà trop s'avancer que de dire "quelque chose pense", car voilà déjà l'interprétation d'un phénomène au lieu du phénomène lui-même. On conclut ici, selon
Quel est l'objet de la conscience ? La conscience est-elle un ­rapport immédiat de soi à soi, ou suppose-t-elle un détour par des ­personnes ou des objets extérieurs, une médiation ? I La conscience comme visée de » ou relation à » 1 Les limites de la conscience comme forme vide Le sujet peut‑il se saisir comme conscience, comme sujet pensant, par simple ­retour sur soi, par simple introspection, ­indépendamment de tout rapport aux choses ou à ­autrui ? Ces questionnements soulignent la faiblesse d'une conscience fondée sur une simple introspection coupée du monde, d'une conscience isolée comme substance autosuffisante et comme forme vide. mot-clé L'introspection est une vue intérieure, le fait, pour un sujet, d'observer et d'analyser ses états de conscience en vue de se connaître lui-même. Descartes sortira du doute grâce à la découverte de la véracité divine. Il pourra dès lors compléter sa conception première du cogito par la connaissance du monde. 2 La conscience comme intentionnalité La conception chosifiante de la conscience est critiquée par la phénoménologie de Husserl. Si Descartes a eu raison de vouloir mettre le monde entre parenthèses pour redécouvrir le caractère fondateur de la conscience, son tort a été de considérer la conscience comme une chose pensante pouvant exister par elle-même, indépendamment des choses matérielles. mot-clé La pensée de Husserl 1859-1938 s'appelle une phénoménologie parce que, selon lui, la tâche de la philosophie est de décrire les phénomènes, c'est‑à‑dire ce qui apparaît à la conscience. Pour Husserl, la conscience ne peut être une chose refermée sur elle-même elle est une visée ou une relation ouverte. Elle n'est pas une substance, mais un acte, défini par son intentionnalité ». Dans ses Méditations cartésiennes, Husserl écrit que toute conscience […] est conscience de quelque chose. » II Les manifestations de la conscience 1 La conscience du monde par l'action La conscience présuppose le monde, parce que nous nous reconnaissons d'abord dans nos actions sur les choses, à travers le langage et le travail. Loin d'être un présupposé, la conscience est un résultat, le produit d'une expérience de confrontation et de transformation du monde. Hegel insiste sur cette condition essentielle d'une conscience de soi véritable le monde est une médiation nécessaire entre nous et nous-mêmes. En effet, il ne s'agit pas d'un monde brut et naturel, mais d'un monde transformé, que nous avons façonné et qui porte la marque de l'esprit. C'est une véritable lutte pour la reconnaissance », un combat à mort que, d'après Hegel, l'homme mène pour s'imposer à l'autre comme conscience. La conscience de soi passe par le fait qu'autrui me reconnaît comme un être libre. 2 La conscience comme liberté Sartre s'oppose lui aussi à la chosification de la conscience. Les objets sont entièrement déterminés par leurs propriétés et ne peuvent rien être d'autre que ce qu'ils sont. Ils sont, comme dit Sartre, en-soi ». Leur essence précède leur existence. Le sujet conscient, quant à lui, est un pour-soi » il peut toujours être différent, il n'est pas enfermé dans une définition. Parce qu'il est conscient, l'homme est projet, dit Sartre, et non objet. Il n'est pas produit passivement par sa naissance, sa famille ou la société, comme un animal ou un robot ; il est avant tout dans le choix conscient de sa vie. L'existence de l'homme précède son essence. Par la conscience, l'homme, seul, existe car ex-sister » c'est sortir de soi, être à distance de soi-même. Et par la conscience l'homme est libre dans sa possibilité de dépasser ce qu'il est.

Autrementdit toute conscience est relation à autre chose qu'elle-même. Husserl nous avait fait comprendre que "toute conscience est conscience de quelque chose." Elle a besoin de se distinguer du monde des objets pour se poser et exister face à lui. La conscience est un acte, un mouvement vers le monde, une intentionnalité. Exister c'est connaître le monde, se projeter

Les chercheurs ont longtemps tenté de percer le mystère de l’Univers. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, il existe encore des parts d’ombre sur lesquelles ils n’ont pas réussi à faire la lumière. Pour essayer de comprendre le fonctionnement de notre Univers, les scientifiques ont élaboré de nombreuses théories. Si certaines d’entre elles semblent plausibles, d’autres peuvent paraître complètement folles. Pour certains, la théorie selon laquelle l’Univers serait doté d’une conscience entre dans la deuxième catégorie. Il existe cependant des chercheurs qui croient en cette hypothèse et qui tentent de le prouver à l’aide des mathématiques. Crédits Pixabay C’est notamment le cas des mathématiciens Johannes Kleiner, du Centre de philosophie mathématique de Munich, et Sean Tull, de l’université d’Oxford. Focus sur la théorie de l’information intégrée Tout comme l’Univers, la conscience est quelque chose que les chercheurs n’arrivent pas entièrement à appréhender. Le binôme formé par Kleiner et Tull pense que ces deux concepts sont intimement liés. La conscience – ou mieux l’expérience consciente – fait de toute évidence partie de la réalité. Nous l’avons tous, mais sans comprendre son lien avec la physique connue, notre compréhension de l’Univers est incomplète. » Ces mathématiciens soutiennent la théorie selon laquelle l’Univers serait conscient. Ils partent en effet du principe que la conscience serait partout. Pour appuyer leurs propos, ils se sont basés sur le modèle de la théorie de l’information intégrée ITT. On doit cette théorie au physicien Roger Penrose de l’université d’Oxford. A lire aussi On a peut-être trouvé une des étoiles les plus vieilles de l’univers Une étude qui divise les scientifiques La théorie de Roger Penrose suggère que toutes les choses, vivantes ou non vivantes, sont dotées d’une conscience. Cela peut être des animaux, des machines, des particules atomiques ou même l’Univers. L’ITT utilise une valeur appelée Phi. Pour faire simple, il s’agit d’une valeur qui représente le taux d’interconnexion dans un nœud. Grâce à phi, il est aussi possible de calculer le niveau de conscience d’une chose. Dans leurs travaux, Kleiner et Tull ont pris l’exemple du cerveau humain qui est fait de nombreuses connexions neuronales. En d’autres termes, il comprend plusieurs systèmes interdépendants dont la conscience peut être calculée. Selon eux, ce serait aussi le cas de l’Univers. Cependant, calculer la valeur phi de l’Univers serait quasiment impossible. Kleiner et Tull tentent donc de mettre en place un nouveau processus permettant de faciliter ces calculs. Pour l’heure, les avis concernant leur étude restent mitigés. Au-delà de la complexité des calculs qu’ils proposent, la communauté scientifique est sceptique face à la possibilité d’un Univers conscient.
Ledocument : "Husserl, « Toute conscience est conscience de quelque chose »" compte 501 mots.Pour le télécharger en entier, envoyez-nous l’un de vos travaux scolaires grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques ou achetez-le pour la

La notion de conscience renvoie à deux grandes significations. D'une part, la conscience peut être comprise comme conscience de soi elle désigne alors la faculté de l'homme à être conscient de lui-même de ses pensées, de ses actes, mais aussi du monde qui l'entoure. D'autre part, la conscience renvoie à la conscience morale elle désigne alors la capacité de tout individu à saisir le bien et le mal. IIntroduction à la notion de conscience La conscience est un terme très utilisé dans le langage courant. On peut en distinguer deux grands sens la conscience psychologique et la conscience nombreuses expressions utilisent cette notion dans le domaine de l'action conscience morale aussi bien que dans celui de la connaissance conscience de soi. On dira que l'on est bien conscient que... » lorsqu'on veut signifier que l'on connaît les risques ou les conséquences de ce que l'on fait. On fait alors allusion d'une part à la connaissance, d'autre part à la responsabilité. Être conscient » a donc un sens très l'inverse, on dira que l'on agit sans avoir conscience de ce que l'on fait », c'est-à-dire que l'on agit machinalement », lorsqu'on ne prend pas le temps de réfléchir à ce que l'on fait, en se laissant gouverner par des automatismes ».On peut également relever des utilisations de la notion de conscience qui ont un autre niveau d'un groupe comme la société, on parlera de conscience historique ou de conscience politique on renvoie ici à un groupe d'idées partagées par un ensemble de personnes et relevant de la conscience collective ». Enfin, le terme de conscience s'utilise aussi à un niveau moral, comme lorsque l'on utilise les expressions avoir bonne ou mauvaise conscience », c'est-à-dire se sentir juste ou au contraire coupable, ou bien lorsque l'on dit qu'il faut juger en son âme et conscience », c'est-à-dire en fonction de critères conscience, dans le langage courant, présente donc plusieurs sens. Peut-on proposer une définition unifiée de la conscience ? Il est en tous cas possible de lui distinguer deux grands sens La conscience psychologique c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées. La conscience morale c'est cette sorte de juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. Ainsi, lorsque l'on dit de l'homme qu'il est conscient, cela signifie deux choses Qu'il se sait en relation avec une réalité extérieure par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent. Qu'il perçoit aussi une réalité intérieure, subjective celle de ses états d'âme, de ses désirs, de ses souhaits. Conscience La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure. IILa conscience de soi La conscience de soi révèle à l'être humain sa propre existence, c'est l'enseignement du cogito de René Descartes. Emmanuel Kant affirme que la conscience de soi se construit à partir de différentes représentations unies par la conscience. La psychologie scientifique va critiquer cette idée de la conscience de soi. AL'expérience du cogito Pour Descartes, la conscience de soi permet à l'être humain de réaliser qu'il existe. La conscience de soi est la certitude première, l'être humain en fait l'expérience avec le son ouvrage Discours de la méthode, René Descartes met en évidence la capacité de l'homme à se saisir comme être pensant à travers l'expérience de pensée du cogito. Il cherche une certitude, la certitude première, sur laquelle l'être humain peut compter. Il décide de mettre en doute tout ce qui existe c'est l'expérience du doute généralisé. Le monde, le corps, tout n'est peut-être qu'illusion, qu'hallucinations, que sortilèges d'un malin génie. Descartes va jusqu'à douter de sa propre existence, et réalise alors qu'il sait qu'il est en train de douter, car le doute est une pensée. Pour lui, c'est un signe cette pensée est la preuve qu'il existe. Il en vient à dire que pour penser, il faut être cogito ergo sum, autrement dit je pense, donc je suis ». Pour Descartes, la conscience de soi est la certitude première, elle permet d'assurer que l'homme existe. Par le mot penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. »Les Principes de la philosophieLe cogito cartésien est le raisonnement par lequel René Descartes aboutit à la définition de la certitude première comme étant celle de la conscience de la conscience qui fait découvrir que l'on existe et, plus spécifiquement, que l'on existe comme chose pensante. Cette connaissance doit servir de fondement et de modèle pour toute forme de connaissance. Descartes pose l'existence de la conscience comme une première certitude, qui met fin à tout doute antérieur. BLes différentes représentations de soi unies par la conscience Pour Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations. Ces différentes représentations sont unies grâce à la conscience. Selon Kant, c'est ce qui permet à l'homme d'être un sujet. Emmanuel Kant se demande si l'on peut penser la conscience comme chose, même comme une chose pensante. Dans Critique de la raison pure, le philosophe cherche comment les différentes représentations de soi que l'être humain a de lui-même sont unifiées. Il étudie ainsi les sensations de l'être humain, qui sont différentes selon les instants et les lieux où l'on se trouve. Il en conclut que c'est la conscience qui permet d'unifier ces différentes sensations, ces différents moments que l'on vit. La capacité de l'homme d'unifier toutes ses représentations tient au fait qu'il puisse dire je ». Cette capacité exprime le pouvoir unificateur de la conscience. L'homme est le seul être à posséder une conscience lui seul, à partir d'un certain âge, a le pouvoir de dire je ». L'utilisation de ce simple pronom est la concrétisation de la capacité du sujet à se représenter comme un sujet unifié. Être sujet, pour Kant, c'est avoir la capacité d'unifier toutes ses représentations. CLes critiques de la conscience de soi La psychologie scientifique va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du psychologie scientifique, qui se développe à partir du XIXe siècle, va émettre une critique virulente à l'égard de la notion philosophique de conscience. Pour elle, cette notion est trop attachée à celle d'esprit, c'est-à-dire à l'idée d'une réalité spirituelle. Et pour cette raison, elle ne permet pas de traiter scientifiquement de cette réalité qu'est la conscience de à l'idée d'une conscience de soi comme sentiment d'existence de soi-même, la psychologie scientifique, incarnée notamment par le courant béhavioriste, va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du cerveau. Béhaviorisme Le béhaviorisme de l'anglais behavior, comportement » est un courant de psychologie qui affirme que la conscience n'est qu'un mythe. Selon ce courant, l'étude du psychisme ne peut passer que par l'étude des mécanismes corporels, notamment cérébraux, tels qu'ils sont manifestés par les conduites que l'on peut observer, plutôt que par les représentations de la conscience. IIILa conscience de soi et le monde extérieur L'homme a besoin du rapport au monde extérieur pour prendre conscience de lui-même. La conscience est toujours conscience de quelque chose, c'est l'intentionnalité telle que la définit Husserl. La conscience de soi se fait notamment grâce à la confrontation avec autrui. La conscience de soi est forcément influencée par la société dans laquelle l'être humain évolue. ALa conscience comme intentionnalité La conscience n'est jamais pure conscience de soi, mais toujours conscience de quelque chose. Edmund Husserl utilise le terme d'intentionnalité pour définir le fait que la conscience est toujours conscience de quelque conscience est toujours conscience de quelque chose, on ne peut donc pas la penser indépendamment des objets qu'elle vise. C'est toujours un objet que la conscience vise, son intention est de saisir l'extérieur, de saisir ce qu'il y a autour de soi. Si j'observe un oiseau, c'est moi qui regarde l'oiseau. Mais je ne peux pas m'observer moi-même regardant l'oiseau, car je ne peux pas sortir de ma conscience. L'oiseau est à l'extérieur de moi, c'est ma conscience qui cherche à saisir ce qu'est cet oiseau, ce qui est à l'extérieur de moi. Ainsi, pour Husserl, la conscience n'est pas conscience d'elle-même, enfermée sur elle-même, elle est toujours conscience d'autre chose d'extérieur. Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière et générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose. »Idées directrices pour une phénoménologieL'objet visé par la conscience n'est pas forcément un objet que l'on peut toucher, un objet que l'on voit. Cet objet peut-être soi-même, mais aussi un sentiment, quelque chose d'immatériel. L'Intentionnalité. Problèmes de philosophie de l'esprit© Éditions Odile Jacob, 2004L'objet visé par la conscience peut donc être un objet immatériel tel que l'amour, l'espoir, la croyance. On le voit, la notion d'objet est ici prise au sens large il s'agit de tout ce que peut penser la conscience comme différent d'elle-même, qui caractérise un sujet. BLa conscience face à autrui L'homme a besoin du rapport à autrui pour prendre conscience de lui-même. La confrontation à l'altérité, c'est-à-dire à autrui, est nécessaire à la constitution de la conscience de son ouvrage Phénoménologie de l'esprit, Hegel traite de la conscience. Pour Hegel, l'existence d'autrui est indispensable à l'existence de la conscience de soi, on ne peut y accéder que si autrui nous reconnaît. C'est ce qu'il développe dans la dialectique du maître et de l'esclave. La dialectique du maître et de l'esclave La conscience veut qu'une autre conscience la reconnaisse comme conscience. Cette confrontation avec l'autre mène à l'inégalité et l'asservissement, car chacun souhaite asservir l'autre pour être reconnu par lui. Si l'on prend deux hommes qui ainsi s'affrontent, l'un des deux va être prêt à mourir pour être reconnu, l'autre va préférer la soumission plutôt que la mort. Le premier devient donc le maître, le second devient l'esclave. Le maître accède à la conscience de lui-même uniquement parce que l'autre l'a reconnu. L'esclave, quant à lui, a pris conscience de lui-même en ressentant la fragilité de son existence et la possibilité de sa mort. Dans les deux cas, la conscience de soi a nécessité la reconnaissance d'autrui. Pour avoir réellement conscience et connaissance de lui-même, l'homme a besoin du rapport à autrui il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences, c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi. En effet, l'être humain découvre son existence et sa singularité en se confrontant à une autre conscience, en se confrontant à autrui. Pour Sartre, la conscience de soi n'est donc pas, comme le pense Descartes, une réalité dont on prend conscience dans la solitude, mais plutôt dans le rapport à l'autre. J'ai un dehors, j'ai une nature ; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre. »© Gallimard, coll. Bibliothèque des idées, 1943Pour Sartre, autrui est l'autre qui n'est pas soi, mais qui nous ressemble, et cette altérité cette différence permet d'accéder à la conscience de soi. Sans autrui, l'être humain ne peut avoir la même conscience de lui-même. Des individus isolés, comme Robinson Crusoé, peuvent devenir fous s'ils ne se créent pas une forme artificielle d'altérité. CL'influence de la société sur la conscience de soi Si le monde extérieur est déterminant dans la construction de la conscience de soi, le fait que l'homme vive au milieu d'autres hommes est probablement un fait tout aussi déterminant. Karl Marx explique ainsi que l'être humain ne peut avoir pleinement conscience de lui-même que s'il a conscience de l'influence de la société dans laquelle il évolue, de la place qu'il y occupe. Karl Marx considère que le système de pensée de chacun est conditionné par ses conditions matérielles d'existence ». Autrement dit, l'appartenance à une classe sociale déterminée mais aussi à un moment de l'histoire précis détermine en grande partie la perception que l'homme a de pour que l'individu parvienne à une conscience complète et transparente de lui-même, il faut qu'il ait conscience de l'influence du milieu social et historique dans lequel il évolue. Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »Préface de la Contribution à la critique de l'économie politiquePour Marx, ce n'est pas la conscience qui détermine ce qu'est l'être humain, ce sont les conditions matérielles qui vont déterminer sa façon de penser et de se représenter sa vie et son monde. Pour Karl Marx, la condition socio-économique de l'être humain prime sur sa conscience. On parle de matérialisme philosophique. IVLa conscience morale Si la conscience est, comme on l'a vu, conscience de soi et capacité de se construire en relation avec le monde extérieur, cette notion désigne également la capacité de chaque individu de saisir par lui-même, par intuition », les valeurs morales. La conscience morale est une sorte de juge intérieur » présent en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. Cette conscience morale est parfois définie comme étant un instinct » de l'être humain. Elle se caractérise par son universalité. ALa conscience morale comme instinct La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau. Jean-Jacques Rousseau est l'un des penseurs qui défend le plus fortement l'idée qu'il existe un sens naturel de la morale, c'est-à-dire une capacité innée à saisir ce que sont le bien et le mal. Avant même que les humains ne vivent dans des sociétés constituées, régies par des lois et où des institutions transmettent des croyances morales, accompagnées de jugements, ils sont capables de sens moral. Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions. »Jean-Jacques Rousseau définit la conscience comme un instinct divin » c'est un moyen immédiat et infaillible de reconnaître le bien et le mal. Pour Rousseau, la conscience morale, instinct divin » qui permet de reconnaître le bien et le mal, est donc innée elle est renforcée par la pitié, ce sentiment qui fait partager à tout être humain la souffrance d'autrui. Pourtant, Rousseau dit aussi que la perfectibilité, c'est-à-dire le développement de la raison, conduit l'homme à l'immoralité. Cela suppose que l'homme vit déjà en société, ce qui corrompt son sens est bon naturellement, mais le développement de la raison et la vie en société étouffent ce sens moral. Dans cette situation, c'est à la raison, bien comprise, qu'il appartient de rétablir la moralité ce sera l'un des buts du contrat social », la loi corrigeant les effets de l'immoralité entraînée par le développement des sociétés dans l'histoire. BL'universalité de la conscience morale Pour Emmanuel Kant, la conscience morale réside dans une loi universelle que tout être humain se donne à lui-même. Il fait reposer cette conscience morale sur des impératifs catégoriques universels. Selon Kant, la morale repose sur des impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire. Ces impératifs sont universels ils s'appliquent à tout le monde, sans exception et sans considération d'aucun intérêt autre que moral. La formulation principale de l'impératif catégorique est la suivante Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. »Fondements de la métaphysique des mœursPour Kant, avant d'agir, il faut toujours se demander s'il serait souhaitable que tout le monde agisse en fonction du même principe. Autrement dit, il faut se demander si ce qui motive l'action de l'individu, le principe qui la commande, pourrait être une règle universelle. Si c'est impossible, alors l'action n'est pas l'on s'apprête à mentir, il faut se demander s'il est possible de souhaiter que le mensonge devienne une règle universelle un principe. Pour le mensonge, on voit bien qu'on ne peut pas souhaiter que le mensonge devienne une règle générale des relations humaines aucune confiance ne serait alors appelle cette expérience de pensée le test d'universalisation de la maxime de l'action. Il s'agit de se demander ici si la règle d'une action, ce qui la motive, est universalisable.

avoirconscience de quelque chose, ou ( et ) être une conscience. Elle devient quelque chose en moi, ou quelque chose qui est moi, une sorte d’entité dont il faudrait percer les mystères. Elle serait le siège de la pensée et de la personnalité des individus. C’est ce deuxième sens qui, à partir de Descartes, intéresse avant
Conscience immédiate du monde Conscience réfléchie de soi Conscience morale Prendre conscience de quelque chose → réaliser → se rendre compte être consciencieux Prendre conscience être inconscient être conscient = éveillé je pense donc je suis » subconscient » → ce qui échappe avoir la conscience tranquille » se donner bonne conscience » Criquet → conscience personnifiée → guide conscience du bien et du mal Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles4,9 18 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 78 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !4,9 18 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !5 78 avis 1er cours offert !5 63 avis 1er cours offert !5 24 avis 1er cours offert !5 15 avis 1er cours offert !5 14 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !C'est partiI/ La conscience est un pouvoir de représentation du monde et de soi La conscience est un pouvoir de connaissance de soi, du monde et du bien et du mal. Un savoir qui accompagne mon être, mes pensées en général. Si on prend un être inconscient comme un dormeur, il est comme un objet puisqu’il ne se représente ni le monde, ni lui-même. Quand il se réveille, il se sépare du monde. Il devient un sujet qui se représente. On ne voit le monde qu’à travers notre conscience. Nous jugeons le monde par des valeurs esthétiques, morales, culturelles. Problématique Comment peut-on rendre du pouvoir des représentation de la conscience ? Que pouvons-nous savoir de nous-même ? II/ Nature et fonction de la conscience A/ Descartes et le cogito 1596-1650 Recherche de véité et pour cela, Descartes va douter de toutes les certitudes qu’il a et qu’o lui a appris. Descartes pratique le doute méthodique. Il examine par étape les certitudes. Il commence avec les certitudes sensibles → les sens nous trompent parfois → hologrammes, illusions Par conséquent, on peut être certain qu'ils nous trompent pas tout le temps. Argument du rêve mettre en doute la réalité des choses. → certitudes rationnelles 2+2 = 4 1+3 = 4 => 2+2 = 1+3 logique mathématique 2+2 = 5 argument du Malin Génie → trompe Notre raison n'est pas un critère fiable comme nos sens. → doute → pensée → être Je pense donc je suis » → vérité absolue Cogito ergo sum On peut douter de tout sauf de nous-même en train de douter. → examen de ce que je suis Je suis une substance pensante » → âme/esprit sens ? Se tenir → ce qui tient sous constitue un objet → ce qui ne change pas Il est en train de nous dire que notre être ne dépend aucune chose matérielle, nous sommes par nature dont la seule fonction est que de penser. Le corps est une réalité d'une autre matière. Corps/objets → étendue → espace ] mesurable/quantifiable → mécanique Descartes peut ainsi construire les Sciences de la matière donc il écarte toute interprétation psychique → L'âme est plus aisée à connaître que le corps ». Argument pour affirmer cette idée Argument pour nier cette idée Connaissance intuitive, immédiate, directe de l'esprit Le corps est extérieur et une autre substance L'esprit est premier puisqu'il contrôle le corps ? Connaissance du corps de l'autre ne m'apprend rien de son esprit Le corps sent les sensations physiques. Il subit et alerte. Esprit est invisible, corps visible Corps répond aux lois de la nature de l'explicable mécaniquement L'esprit, condition de la connaissance, mais la condition ne peut être connue. Connaissance complète du corps/ incomplète esprit inconscient Connaissance objective du corps/subjective de l'esprit Connaissance du corps de l'autre ne m'apprend rien de son esprit L'esprit est-il facile à connaître que le corps ? Pour Descartes, la conscience est transparente à elle-même, c'est-à-dire je sens une intuition toujours dans mon esprit. La conscience reconnaît toujours ce qui se passe en elle alors que la connaissance de la matière n'est pas intuitive. Pour Descartes, on se reconnaît entièrement. B/ Se sentir et se penser La conscience permet d'être une personne, de dire je », de se penser, de rester la même personne au cours du temps. Kant prend l'exemple du petit enfant qui parle de lui à la 3ème perspnne. L'enfant ne fait que se sentir, c'est-à-dire, chaque instant et état se succèdent sans lien. Quand il dit je » et prend conscience de lui-même, il fait le lien entre tous ces états, il synth »tise autours d'une unité qui est le je ». Le je » garantit notre identité personnelle. La conscience est un centre unificateur de nos expériences passées, présentes et futures. Où trouver un cours philo ? C / La conscience comme choix Texte Henri Bergson Thème Rôle de la conscience La conscience varie à l'intensité selon les choix que l'on a. Partie 1 Bergson fait l'hypothèse d'un lien entre conscience et choix. Il montre qu'il n'y a pas de conscience chez les êtres qui décident pas. Partie 2 l5 à l12 Bergson examine chez l'Homme les actions habituelles qui font disparaître la conscience. Partie 3 l12 à l15 Bergson s'intéresse donc au moment où la conscience est maximum, où nos choix seront importants. Partie 4 Bergson montre enfin que la conscience varie en intensité en fontion des choses. 3ème partie Action fait de faire quelque chose, un mouvement, un geste. Lien de cause à effet à un objet. Spontanée agir spontannément sans être forcé, venant de nous et de notre volonté choix personnel Automatique action réalisée sans réflexion, ex automate est programmé mécaniquement à agir de telle ou telle façon. Il n'y a pas besoin de penser. Conclusion La conscience apparaît comme un pouvoir de connaissance. Elle lui permet de construire son identité, d'être un sujet pensant tout au long de sa vie. Cependant, la conscience de soi est-elle totale ? III/ Les limites de la conscience A- Le moi est une fin ? Avec Descartes, je sais ce que je suis et qui je suis une substance pensante. Or peut-on vraiment faire l'expérience du moi ? Si on essaye de décrire ce que nous sommes, on va donner des éléments de personnalité, mais on ne rencontre jamais je moi en tant que tel. Tous les empiristes pensent que nos connaissances viennet de nos expériences. Hume → courant philosophique qui considère que nos connaissance viennent de nos sens. Hume nous montre alors que nous ne faisons pas l'expérience du moi mais seulement de perception particulière à chaque instant. Pour lui, le moi est une fiction que les philosophes ont inventé, une croyance qui vient de l'habitude mais on ne peut jamais savoir si on est une substance. Hume XVIII e → empirisme =/ rationalisme B/ Mon superficiel et moi profond On peut distinguer 2 façons de nous penser, voir, définir, caractériser. Premièrement, nous sommes un être en contact avec les autres, nous avons besoin de dire cequ'on ressent, de nous décrire. C'est ce que Bergson appelle le moi superficiel. Deuxièmement, ce que je suis et qui je suis est unique. Je suis un être singulier parce que mon histoire, mon vécu n'est pas le même que les autres. Par conséquent, le moi superficile ne coïncide pas avec le moi profond. On ne peut pas par la conscience saisir ce qu'est notre moi profond. Parce que notre conscience pense avec notre intelligence. Bergson → temps de la montre conscient, objectif quantité → temps de la conscience subjectif qualité Le moi superficiel est un moi quantitatif que mon intelligence décide mais cela ne peut pas dire exactement mon être, c'est-à-dire mon moi réel, celui-ci est indicible, indescriptible dans un sens inconscient. Conclusion La conscience nous apparaît limite, soit le moi est une fiction et il n'existe pas, soit il existe mais je ne peux jamais le saisir entièrement. Il y aurait donc un inconscient en nous.
Jaimerais avoir votre avis sur ce sujet de dissert : Edmund Husserl a dit : "Toute concience est conscience de quelque chose " Exposez la reflexion que cela vous inspire. Après plusieurs heures et jours d reflexion je ne trouve aucune antithèse à ce sujet et ne vous toujours pas l'interêt de developper sur ce sujet :fused: . En effet, je ne trouve aucune demonstration à a
ajouter que les choses et la conscience n'ont pas la même manière d'être. L'existence propre de la conscience estcette capacité de se transcender, de se projeter vers autre chose, de porter un rapport au monde auquel, par-làmême, elle est présente. Husserl tire deux autres conséquences de ce caractère majeur de la conscience. Si je perçois un cube, je déclare Je vois un cube ». Or, en toute rigueur, je ne peux pas voir les six faces du cube à la fois. Cela signifie que ma conscience ne s'en tient jamais à ce qui lui est donné ici et maintenant. Je vois deux faces du cube, mais j'anticipesur celles que je vais voir, ou je me remémore celles que j'ai vues. Autrement dit, une autre caractéristique de laconscience est d'établir des synthèses, de relier ce qui est perçu ici et maintenant avec ce qui l'a été ou ce qui lesera. Ce qui amène à dire que la conscience est temporelle, effectue ses synthèses dans le temps. Autrement dit, la citation signifie d'abord que la conscience est toujours le mouvement de se dépasser vers autrechose, de viser autre chose. Mais il faut aussi comprendre que si ce que je vise les deux faces du cube a unesignification pour moi je sais et comprends que j'ai affaire à un cube, c'est que ma conscience a la capacité dedépasser ce qui lui est simplement donné pour le lier à d'autres représentations passées ou futures. Le but et l'ambition de la phénoménologie sont le retour aux choses mêmes. Parlant de la révolution d' Einstein , Husserl déclare Ainsi Einstein ne réforme pas l'espace et le temps où se déroule notre vie d'être vivant ». Loin de comprendre ceci comme une attaque contre les sciences auxquelles fut formé Husserl , il faut le comprendre et comme une attaque contre le scientisme, et comme la nécessité d'un retour aux questions centrales du sens De simples sciences de faits forment une simple humanité de faits. Dans la détresse de notre vie cette science n'a rien à nous dire. Lesquestions qu'elles excluent par principe sont précisément les questions qui sont les plus brûlantes à notre époquemalheureuse ce sont des questions qui portent sur le sens ou l'absence de sens de toute existence humaine. » L'ambition de la phénoménologie est donc de questionner le sens, de retrouver le sol où se déroule notre vie d'êtrevivant, de fonder une science de l'esprit en tant qu'esprit. Celle-ci commence par la découverte de cette propriétéparticulière de la conscience d'être toujours présence et rapport au monde, et non intimité fermée sur elle-même. Ence ses, la pensée existentialiste en est l'héritière, et la leçon de Husserl vaut toujours. La méthode phénoménologique □ La phénoménologie est la description des phénomènes, c'est-à-dire de ce qui se présente immédiatement dans laconscience. Le phénomène est saisi dans une intuition qui précède tout jugement et toute réflexion. Il est ce qui semontre soi-même à la conscience. La méthode phénoménologique n'est pas celle d'une science positive, elle n'estpas explicative il faut décrire le phénomène tel qu'il se donne, dans la signification qu'il a pour la conscience, enécartant délibérément les thèses de la science à propos de la réalité objective correspondant à ce phénomène.□ La phénoménologie ne se confond pas non plus avec une psychologie. La phénoménologie oriente son interrogationnon pas d'abord vers les faits dans leur réalité factuelle, externe ou interne, mais vers leur réalité pour laconscience, c'est-à-dire vers les significations de ce que nous avons dans l'esprit. Ces significations constituent lephénomène comme tel. L'intentionnalité de la conscience □ Les phénomènes psychiques ont pour caractéristique fondamentale, selon Husserl, d'être en relation avec uncontenu, orientés vers un objet qui n'est pas au-delà de la conscience, mais lui est immanent. La vie de laconscience est ainsi caractérisée comme vie intentionnelle » toute conscience est conscience de quelquechose.□ L'intentionnalité signifie l'annulation de la séparation classique sujet/objet. Ce qui se vit d'abord, c'est la corrélation intentionnelle » de la conscience et de l'objet auquel elle est présente. La conscience n'existe que sousla forme d'une relation déterminée avec un objet. L'objet n'est pas une chose en soi mais est pour un sujet, c'est-à-dire est sens pour lui. Il n'y a pas, par exemple, une conscience en général qui en viendrait à l'occasion à percevoircet arbre, sans être affectée au fond par cet événement particulier. La conscience, au contraire, existe commeconscience qui perçoit cet arbre, la perception de cet arbre est la forme que prend l'être de la conscience à ce. »
toute conscience est conscience de quelque chose
HUSSERL La conscience est nécessairement et intentionnellement conscience de quelque chose. Et, cette idée est précisément une des thèses centrales d’un courant philosophique qui s’appelle la phénoménologie, dont l’initiateur est Husserl. "La perception de cette table est, avant comme après, perception de cette table.

Message d’ÉliosNous Vous amenons à être de plus en plus en Conscience de ce que Vous Êtes, mais il Vous faut accepter de lâcher tout ce que Vous cherchez pour comprendre certaines données dans lesquelles, de toute façon, Vous ne Vous retrouverez pas. Il Vous faut lâcher votre mode penser » et être présents à Vous, être présents en l’ réalité, mes Amis, est l’expression de ce que Vous émettez et c’est en cela qu’il Vous faut être conscients de tout ce que Vous émettez en l’instant. Maintenant, Vous avez traversé tant de choses, Vous avez été impactés par tout ce que l’on a fait de Vous, par bien des croyances, par bien des peurs effectives, qu’il Vous faut maintenant Vous retrouver et aller au-delà de tous les conditionnements et de tout ce que Vous avez cru qu’était cette réalité telle que l’on Vous a amené à la que Vous Êtes est une Conscience élevée, c’est une Puissance dans l’Amour, c’est quelque chose qui Vous amène de plus en plus à concevoir la vie différemment, autrement que tout ce que l’on Vous a amenés à vivre, et c’est ainsi que Vous allez ressentir de plus en plus la réalité de ce que Vous êtes de plus en plus en Conscience et pourtant Vous avez peur de vivre la réalité de ce que Vous Êtes parce que Vous êtes très attachés à tout ce que Vous avez été, et en même temps Vous comprenez combien tout n’est pas la réalité et combien tout ne Vous amène pas à vivre pleinement ce que Vous Êtes, ce qui Vous amène des controverses et à ne pas être pleinement en Conscience de ce que Vous Vous faut alors décider de ressentir que Vous puissiez véritablement vivre une autre réalité que celle que Vous vivez, mais sans ne plus Vous identifier à quoi que ce soit ou à Qui que ce soit et de Vous permettre d’être Vous en Vous en l’instant et de dépasser tout ce que Vous n’avez plus à Amis, Vous avez à comprendre que Vous Vous retrouvez et que graduellement Vous êtes à même de ressentir que tout ce que Vous Êtes va Vous amener à vivre une autre réalité, car Vous serez alors en résonance avec la réalité qui est ce que Vous cela demande une véritable expression en Soi pour aller au-delà de tout ce qui peut se créer dans la non-conscience d’Être, et bien sûr de ne plus être aspirés dans tout ce qui est émis par toutes les forces de l’ombre quelles que soient ces forces. Vous êtes à la fois une Conscience qui confère à l’Humain d’être ce qu’Il est et Vous avez une interaction avec ce qui est votre Conscience élevée, en sachant que Vous êtes à même de vivre ce que Vous Êtes en étant dans cette réalité, mais sans ne plus Vous identifier à tout ce que l’on a voulu que Vous soyez, mais bien de ressentir combien Vous pouvez vivre ce que Vous êtes à même de ressentir au-delà de tout ce qui a programmé votre Conscience êtes à même de pouvoir comprendre et ressentir que tout ce que Vous allez vivre est maintenant une réalité dans laquelle Vous allez pouvoir émettre bien des choses, mais plus comme Vous le faisiez, mais bien plus en corrélation avec ce que ce Monde est à même de vivre dans la magnificence de tout ce qui peut amener des Êtres à vivre ce qu’Ils ont véritablement envie de créer, et surtout de ne plus jamais être aux prises avec tout ce qui n’est pas la Puissance en Elle-même, de tout ce qui n’est pas la réalité engendrant de puissantes réalisations pour une vie de parfaites créations englobant tous les Êtres où qu’Ils c’est en cela que Vous ne Vous rendez pas compte de l’importance de tout ce que Vous émettez qui, encore une fois, contrairement à ce que Vous croyez, n’est pas la réalité que Vous devez chercher, mais bien d’être Vous en Vous en Conscience et en l’instant. Chacune de vos pensées est une émission qui se manifeste, et qu’en cela Vous vivez l’exacte réalité de ce que Vous émettez, et il va être important que Vous n’émettiez que ce que Vous-mêmes désirez vivre sans ne plus Vous référer à tout un processus dans lequel on Vous a amenés pour que Vous pensiez comme on veut que Vous allez comprendre qu’en réalité Vous êtes à même de vivre ici, tout en sachant que Vous avez la possibilité d’Être et de vivre à la fois ce que votre Conscience humaine peut émettre dans ce que Vous avez à vivre en quelque sorte certaines réalités liées à cette vie terrestre, tout en étant en parfaite corrélation avec votre Conscience Supérieure avec Laquelle Vous pouvez créer votre réalité sans qu’aucune interférence ne puisse s’interposer dans ce qui est votre véritable Conscience d’ Conscience d’Être Vous ramène toujours à Vous-mêmes en l’instant, et c’est ce qui fait que tout peut être transcendé en l’instant, que tout peut être dépassé sans que Vous ne Vous perdiez dans ce qui émerge et que Vous êtes à même de dépasser. La Conscience d’Être c’est la Puissance ressentie où à chaque instant Vous pouvez ressentir que tout peut être vécu autrement que ce que Vous vivez. C’est ainsi que graduellement les choses se manifestent, c’est ainsi que Vous pouvez Vous exprimer dans la pure expression et ressentir que tout peut être vécu en l’instant dans ce que Vous êtes à même de en Conscience ne permet plus des interactions par Vous-mêmes au niveau de l’Humain, par Vous-mêmes dans vos façons d’être, par Vous-mêmes dans votre façon de Vous exprimer, mais Vous amène à ressentir les choses à bien d’autres niveaux et surtout à ressentir ce qui Vous est impulsé, ce qui dans l’Amour peut être exprimé pour que chaque Être ressente ce qui est déployé à travers Vous. Lorsqu’un Être agit par Lui-même et que rien n’est ressenti par Ceux qu’Il côtoie ou par Ceux qui viennent à Lui, cela veut dire que l’Être n’est pas en Conscience et qu’Il agit par Lui-même, cela veut dire que rien ne s’effectue à des niveaux être en Conscience d’Être c’est aussi ne plus se retourner, c’est ne plus vouloir maintenir quoi que ce soit dans cette réalité humaine telle que Vous l’avez vécue, telle que Vous perdurez à vouloir la maintenir comme si c’était ce que Vous croyez qu’est votre est la compréhension que tout se vit en l’instant dans la Puissance déployée, dans l’exacte réalité qui Vous correspond, dans l’exacte réalité qui est la vôtre, sans ne plus rechercher quoi que ce soit en Qui que ce pure Conscience ne peut être entachée par tout ce qui Vous a impactés dans l’Humain, il Vous faut donc prendre conscience de Vous permettre d’Être et de ressentir ce que Vous Vous êtes à même d’Être. Vous êtes à même de vivre l’instant dans la réalité que Vous Êtes, Vous êtes à même de ressentir qu’en étant Vous en Vous en l’instant, Vous puissiez ressentir que Vous pouvez être Vous, Vous en cet instant, Vous sans Vous Conscience d’Être c’est être Vous en Vous et graduellement Vous acheminer dans la Puissance où Vous ressentirez que Vous êtes bien autre chose que tout ce que Vous avez cru Amis, Vous êtes à même de vivre ce que Vous Êtes et Vous devez décider de Vous retrouver et vivre en Conscience ce que Vous Êtes, vivre en Conscience que Vous êtes en réalité des Êtres qui avez la faculté de créer dans la Puissance qui en Vous Vous amène à ressentir que tout peut se vivre dans la pure expression, dans l’Amour, dans l’intégrité et dans la joie d’ c’est par YawaehPartagé par de votre faisant un don, vous aidez à maintenir ce site en ligne et ainsi, vous contribuez à l'élévation de la Conscience personnel et planétaire. Avec tout mon Amour... BernardFaire un DonNewsletter Suivez-nous pour ne rien manquer...Recevez les nouveaux articles à tous les jours, une fois par jours

IV « Toute conscience est conscience de quelque chose » : Husserl. Tout cogito porte en lui son cogitatum auquel elle se relie et dont il se distingue. La conscience est toujours relation avec autre chose qu’elle-même. Il y a toujours une distance entre la conscience et l’objet qu’elle vise. Même lorsque la conscience prend pour Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLe mot latin conscientia est naturellement décomposé en cum scientia ». Cette étymologie suggère non seulement la connaissance de l'objet par le sujet, mais que cet objet fait toujours référence au sujet lui-même. Le terme allemand Bewusstsein comporte la même résonance de du substantif conscience fausse la solution du problème qu'il implique, car la conscience n'est pas plus une chose, une propriété ou une fonction qu'une faculté. Elle n'est pas davantage une collection d'éléments fonctionnels comme le voulaient Wundt ou Titchener ; elle n'est pas non plus, comme le voulait William James, une mouvante multiplicité de données », d' états » ou de contenus ». La conscience est l'organisation dynamique et personnelle de la vie psychique ; elle est cette modalité de l'être psychique par quoi il s'institue comme sujet de sa connaissance et auteur de son propre monde. L'être et le devenir conscients constituent donc tout à la fois la forme de l'expérience du sujet et la direction de son existence. La finalité de la conscience », exprimée dans son mouvement, et la hiérarchie de ses structures consacrent, pour les uns, sa spiritualité » et sa réalité », ou la vouent, pour les autres, à la critique matérialiste » qui la nie. Le problème de la conscience est à cet égard le problème central, non seulement de toute psychologie mais de toute métaphysique. Prise dans les antinomies de la raison, la conscience, organisme de la réalité », risque de perdre elle-même toute réalité. Les uns la tiennent pour un artifice, un épiphénomène ou une contingence à l'égard des objets et des mécanismes proprement inconscients qui constituent les cogitata », les mots et les choses qui se combinent sans sa médiation dans l'étendue, comme il en va chez les animaux et les machines. Les autres la tiennent au contraire pour l'instance suprême et transcendantale qui anime le sujet du cogito et n'entretient avec les objets et même le corps que des rapports de coïncidence description phénoménologique rigoureuse des structures de l'être et du devenir conscients peut seule aider, avec Husserl, par exemple, à la conciliation de ces deux prises de vue contradictoires sur la conscience ». Celle-ci, en effet, en tant qu'elle est l'organisation même de l'être psychique constitue le lieu » des relations du sujet à son monde ; c'est-à-dire le milieu » où se médiatisent, dans la représentation idéoverbale du temps et de l'espace dont il dispose, les expériences et les projets du dit, les modalités synchronique » et diachronique » des structures de l'être conscient selon qu'il vit un moment du temps dans l'espace de sa représentation ou qu'il assure à son propre moi la permanence de son identité et de son devenir, ces configurations de l' avoir conscience de quelque chose » ou d' être conscient d'être quelqu'un » s'ordonnent par rapport à la connaissance prospective que le sujet prend de lui-même et de son monde, connaissance qui ne saurait s'accommoder ni de l'anéantissement objectiviste de la conscience submergée dans l'immanence de ses déterminations, ni de sa volatilisation idéaliste dans la transcendance absolue de l' impossibilité de réduire l'être conscient, tant à ses déterminations infrastructurales qu'à une pure transcendance, éclate avec une particulière évidence après la découverte freudienne de l'inconscient. Le partage de l'être psychique requis par une telle découverte n'en sépare pas radicalement les deux parties. D'une part, l'inconscient ne se constitue par le refoulement que sous l'effet de la conscience refoulante et, d'autre part, l'organisation même de l'être psychique implique la dialectique d'une interaction constante et réciproque de l'être conscient et de [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 16 pagesÉcrit par ancien chef de clinique à la faculté de médecine de Paris, médecin chef à l'hôpital psychiatrique de BonnevalClassificationPhilosophiePhilosophie généraleIndividuConscienceSciences de la vieBiologie humainePhysiologie humaineNeurobiologie, physiologie humaineSciences humaines et socialesPsychologiePsychologie généralitésFonctions psychiquesSciences humaines et socialesPsychanalyseThéorie psychanalytiqueAppareil psychiqueSciences humaines et socialesPsychanalyseThéorie psychanalytiqueInconscientAutres références CONSCIENCE » est également traité dans CONSCIENCE notions de baseÉcrit par Philippe GRANAROLO • 2 718 motsLequel d’entre nous, enfant, traversant la rue sans regarder ou sautant du haut d’un arbre, n’a jamais été accusé d’être inconscient » ? Nos parents ou nos éducateurs voulaient nous faire comprendre par là que nous étions aveugles au danger, que nous manquions de lucidité et de la plus élémentaire pas dans un sens voisin qu’il convient d’interpréter le célèbre avertissement de […] Lire la suitePSYCHOLOGIE COGNITIVE ET CONSCIENCEÉcrit par Axel CLEEREMANS • 1 620 motsLa conscience, en tant qu’objet d’étude, représente un des plus grands défis scientifiques du xxie siècle. Le concept de conscience est multiple. Dans son sens premier, le mot conscience », qui tire son origine du latin conscientia, avec connaissance », fait réfé […] Lire la suiteAFFECTIVITÉÉcrit par Marc RICHIR • 12 253 mots Dans le chapitre La disjonction de l'affectivité et de la subjectivité Heidegger » […] Ce n'est pas le lieu, ici, de redéployer toute la problématique, difficile par sa subtilité et par sa nouveauté, d' Être et Temps . Rappelons que, au lieu de caractériser l'homme par la subjectivité ou la conscience – ce qui sous-tend toujours, par l'autonomie de ce que ces concepts sont censés désigner, l'équivoque d'un être qui pourrait être tout autant hors du monde qu'être dans le monde ou au […] Lire la suiteARCHITECTURE & MUSIQUEÉcrit par Daniel CHARLES • 7 421 mots Dans le chapitre Nouvelle position du problème la critique de la conscience esthétique » […] Ne faut-il pas cependant s'interroger sur cette réduction de la forme » à l' objet ? On se rappelle en quels termes le Heidegger de l'époque des conceptions du monde » entreprenait – en 1938 – de se démarquer de Hegel à la différence de ce dernier, l'auteur de Sein und Zeit refusait d'admettre que la relation sujet-objet, c'est-à-dire la conscience dans l'acception traditionnelle, gouvern […] Lire la suiteATTENTIONÉcrit par Éric SIÉROFF • 1 924 mots Pour William James, psychologue américain de la fin du xix e siècle, l’attention est la prise de possession par l’esprit d’un élément de la pensée ou d’un objet du monde extérieur, afin que cet élément ou cet objet paraisse plus clair. L’attention a donc pour rôle de contrôler la perception et la pensée en délimitant le contenu cognitif de la conscience. Ainsi, alors que des millions d’objets so […] Lire la suiteAUTO-ORGANISATIONÉcrit par Henri ATLAN • 6 239 mots • 1 média Dans le chapitre Transformation d'une séquence causale en procédure » […] Dans cette recherche de mécanismes physiques d'intentionnalité, il est donc possible d'aller plus loin. À partir de modèles d'auto-organisation au sens fort, rien n'empêche en effet de concevoir que la capacité de faire des projets, et d'avoir des comportements intentionnels déterminés par ces projets, puisse être comprise elle aussi dans son principe général et modélisée comme résultat d'un méca […] Lire la suiteBERGSON HENRI 1859-1941Écrit par Camille PERNOT • 8 102 mots • 1 média Dans le chapitre L'élan vital » […] Il est donc possible et indispensable de se représenter la vie comme un seul et même élan, chargé de virtualités multiples, qui s'est partagé entre des directions différentes et qui, passant d'une génération à la suivante, est la cause profonde de la création d'espèces nouvelles. Cet élan n'a pas son unité en avant de lui, dans un but déterminé qu'il viserait, mais en arrière, dans son impulsion o […] Lire la suiteBION WILFRED R. 1897-1979Écrit par Émile JALLEY • 4 813 mots Dans le chapitre La psychose » […] Bion a élaboré ses conceptions concernant la psychose pendant les années 1950-1962 et les a explicitées dans Second Thoughts 1967. Il reprend au modèle de l'appareil psychique, présenté par Freud dans l'aporétique chapitre VII de L'Interprétation des rêves 1900, le thème de la conscience comme organe de perception périphérique, en double contact, centripète et centrifuge, avec la réalité ex […] Lire la suiteBONHEUR notions de baseÉcrit par Philippe GRANAROLO • 2 588 mots Dans le chapitre Le bonheur et la conscience » […] Tout autre est la vision apportée par le monothéisme judéo-chrétien. L’un des plus vieux récits de l’humanité, la Genèse biblique, offre une saisissante description de la naissance de la conscience. En goûtant au fruit de l’Arbre de la Connaissance, Adam et Ève sortent de l’innocence animale présentée comme une forme évidente de bonheur Les yeux des deux se dessillent [s’ouvrent à la réalité […] Lire la suiteBRENTANO FRANZ 1838-1917Écrit par Samuel Hugo BERGMAN • 1 608 mots Dans le chapitre La science de l'avenir » » […] Brentano considérait la psychologie comme la partie la plus importante de son œuvre, celle qui devait servir de base aux autres disciplines et rendre possible la solution des principaux problèmes philosophiques. D'après lui science de l'avenir », elle exercera une profonde influence sur le développement de la pédagogie, de la politique et de la vie pratique en général. Dans Psychologie du point […] Lire la suiteVoir aussiCOGITOCONSCIENCE DE SOIÉPIPHÉNOMÉNISMETHÉORIE FREUDIENNENEUROPHYSIOLOGIEAPPAREIL PSYCHIQUERÊVE neurophysiologieSUBJECTIVITÉLes derniers événements10-24 avril 2022 France. Réélection du président Emmanuel Macron. Dans son discours prononcé sur le Champ-de-Mars, à Paris, il déclare savoir que nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour [lui] non pour soutenir les idées qu[’il] porte, mais pour faire barrage à celles de l’extrême droite » et déclare avoir conscience que ce vote [l’]oblige pour les années à venir ». Il promet une ère nouvelle » qui ne sera pas la continuité du quinquennat qui s’achève ». […] Lire la suite19 novembre 2021 France. Condamnation de La Poste pour faute inexcusable ». Celle-ci établit que La Poste, qui avait ou aurait dû avoir conscience du danger que représentaient, pour la santé de [ce salarié], la modification de son périmètre managérial et l’accroissement de ses charges de travail et responsabilités, n’a pas pris les mesures nécessaires et suffisantes pour le préserver du danger pour sa santé tant physique que psychique ». […] Lire la suite18-30 juin 2021 France. Transformation du groupe Lagardère en société anonyme. Du 18 au 23, une partie de la rédaction d’Europe 1 observe une grève, la première dans l’histoire de la station, pour dénoncer le licenciement d’un journaliste, l’absence de clause de conscience et la menace de changement éditorial dans la perspective d’une fusion avec la rédaction de la chaîne de télévision CNews, propriété de Vivendi. Le 30, l’assemblée générale des actionnaires du groupe Lagardère, qui possède notamment le groupe d’édition Hachette, le magazine Paris-Match, Le Journal du dimanche, Europe 1 et les boutiques de gares et d’aéroports Relay, valide sa transformation de société en commandite en société anonyme, moins protectrice pour son dirigeant Arnaud Lagardère qui en devient le PDG pour au moins six ans. […] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis Iln'y a que les mots qui comptent, – le reste n'est que bavardage. [ Eugène Ionesco ] Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. citations . Toute conscience est conscience de quelque chose. décembre 21, 2010 Frédérick Jézégou . Toute conscience est conscience de quelque chose. Edmund Husserl. Le Dico des citations.

Publié le 07/03/2016 Spécificité humaine – Une pensée historique et sociale DE QUOI PARLE-T-ON ? La conscience. La conscience est à la fois une réalité intérieure et une capacité. Nous sommes conscients et nous le savons les deux sont indissociables !. Cela s’impose à nous depuis notre enfance. Cela nous donne une liberté et des possibilités extrêmes. La conscience, spécificité humaine. Si un être humain perd sa conscience, c’est la qualité même de son existence qui disparaît. Les plantes et les animaux peuvent très bien vivre sans conscience, mais pas les hommes. LA DEFINITION Les différentes facettes de la conscience sont les suivantes – Pouvoir formuler pour soi-même ou les autres ce que l’on éprouve, désire, pense. – Admettre que tout ce qui m’arrive dans le temps concerne bien une seule et même entité durable moi-même. – Entendre » en moi-même des jugements sur la valeur morale de ce que je fais. – Trouver évident que cette vie intérieure que je ressens en moi existe aussi et globalement de la même façon chez tous les autres êtres humains les psychologues appellent cela avoir une théorie de l’esprit ». Certains animaux ont-ils une conscience ? Les facettes citées ci-dessus sont indissociables de la pensée, elle-même indissociable du langage. En étudiant scientifiquement le comportement animal, on se rend compte que les animaux se repèrent très efficacement dans leur environnement. Mais c’est seulement chez les plus proches de nous, les grands singes, qu’une vraie sensibilité aux autres et une représentation assez abstraite pourraient frôler la conscience. LA CITATION Toute conscience est conscience de quelque chose ». – La conscience est une pensée et une visée. Est-elle banale, cette phrase de Husserl, l’un des plus importants philosophes du XXe siècle ? Pas du tout, si on la comprend comme une mise au point. Il n’y a pas de conscience vide, dans l’absolu, sans contenu. Donc, on ne peut pas se satisfaire du célèbre Je pense, donc je suis », affirmé par Descartes au XVIIe siècle, qui peut donner l’impression d’une conscience pure et simple. Je suis, j’existe, bien sûr, mais il faut préciser que je pense nécessairement quelque chose, ou à quelque chose. Selon Husserl, par nature, la conscience est une visée, donc une fenêtre ou un projecteur qui choisit nécessairement ce qu’elle éclaire. C’est la notion de champ de conscience». – La conscience est inscrite dans son temps. Symétriquement, la conscience ne peut pas être autre chose que l’être-conscient ». Toute conscience est celle de quelqu’un, bien situé dans son époque, dans son rôle parmi les autres. C’est Marx qui faisait au siècle précédent cette autre mise au point. Il n’y a pas de conscience anonyme, flottante, de tout le monde et de personne. Elle est nécessairement historique et sociale. On peut partir de l’intériorité de l’individu, à l’instar d’Husserl, ou de la société autour de lui, comme Marx. La question à se poser, c’est la conscience… de quoi ?… de qui ? Pour plus de révisions, s’abonner au magazine Phosphore Guides.

lNyF3R.
  • ovn9ei98pp.pages.dev/223
  • ovn9ei98pp.pages.dev/58
  • ovn9ei98pp.pages.dev/91
  • ovn9ei98pp.pages.dev/464
  • ovn9ei98pp.pages.dev/928
  • ovn9ei98pp.pages.dev/997
  • ovn9ei98pp.pages.dev/652
  • ovn9ei98pp.pages.dev/583
  • ovn9ei98pp.pages.dev/250
  • ovn9ei98pp.pages.dev/773
  • ovn9ei98pp.pages.dev/436
  • ovn9ei98pp.pages.dev/924
  • ovn9ei98pp.pages.dev/349
  • ovn9ei98pp.pages.dev/540
  • ovn9ei98pp.pages.dev/417
  • toute conscience est conscience de quelque chose