Créerun salon de thé sans apport. Quelque soit la forme juridique pour laquelle vous optez, créer un salon de thé nécessitera un apport pour la consitution du capital social.Si

Publié le 11 juil. 2016 à 730"J’avais toujours dit que je ne ferais pas médecine après le lycée, mais une fois en terminale, je n’avais aucune idée précise de ce que je voulais faire de ma vie. Alors j'ai quand même décidé de m'inscrire en médecine, par défaut, ma famille étant dans le milieu. Je suis donc partie en faculté à premières années de médecine n’ont pas été faciles. Je quittais le cocon familial et, pour la première fois, être bonne élève ne suffisait plus. Malgré des heures et des heures de travail, énormément de pression et beaucoup de sacrifices, je ne faisais pas partie des meilleures. Cela a blessé mon ego j’avais totalement perdu confiance en moi. Je me demandais si ces études étaient faites pour moi, je plaisantais souvent auprès de mes amis en leur disant que si j’échouais, j’ouvrirais un salon de thé. Inconsciemment, je savais que ma voie était petit à petit commencé à réaliser que je ne me sentais pas à ma place. J’ai fait part de mes doutes à mes parents. Tous deux ont insisté pour que je continue, en me vantant les mérites de l’externat où il y a plus de pratiques puisque l'on alterne entre les cours et les stages à l’ mère comprenait ma situation, à l’inverse de mon père. Ne pas avoir de projets alternatifs à la médecine l’inquiétait beaucoup. Je me suis retrouvée aspirée dans la spirale infernale du travail, ne réfléchissant plus aux doutes qui m’avaient deux mains dans la farineLes cours me stressaient énormément. Le seul moyen d’évacuer la pression était la pâtisserie pains, gâteaux, nouvelles recettes. Je ne me sentais bien que lorsque j’avais les deux mains dans la farine. J’ai commencé à doucement décrocher des cours, cela ne m’intéressait plus, je n’avais plus la motivation ni la force de continuer quelque chose qui ne me rendait pas longuement discuté avec ma famille, surtout avec ma mère. Elle m’a énormément soutenue et guidée dans mes réflexions. Mon père était soucieux, mais il voulait que je sois heureuse. Au mois de janvier dernier, j’ai définitivement arrêté la médecine. J’étais nerveuse mais soulagée. Un énorme poids s’était envolé. J’étais enfin commencé à monter mon dossier de candidature pour un CAP pâtissier. J’ai postulé dans plusieurs écoles à Paris, mais aussi à Rouen, à l’Institut national de boulangerie et départEn attendant les résultats, j’ai eu la chance de faire un stage chez Pierre Hubert, un grand pâtissier dijonnais. Le niveau d'exigence était élevé, ce qui fut très formateur. Cela n’a fait que confirmer mon choix. Je suis beaucoup allée à Paris et Rouen pour enchaîner les entretiens professionnels afin de trouver un futur employeur. Les résultats sont finalement tombés, j’étais acceptée à l’INBP de Rouen, là où j’avais trouvé un maître d’apprentissage, une pâtissière formidable, pédagogue et humaine. Tout allait bien, c’était un nouveau je suis en stage dans une autre pâtisserie de Dijon, j’attends la rentrée avec impatience. Ma famille se réjouit pour moi. Elle est surtout très contente de pouvoir goûter tout ce que je cuisine. J’adore faire des muffins, des cookies. Tous ces petits gâteaux simples que je peux emmener partout et faire partager. J’apprécie également le travail de décoration, cela demande beaucoup de minutie et un sens beaucoup faire une formation à l’étranger, et à terme ouvrir ma propre pâtisserie. Cela me fait bizarre de me dire que j’ai tout arrêté, que je vais quitter Dijon pour Rouen. Je ne me rends certainement pas compte de tout, mais j’avais besoin de ce changement. Se sentir à sa place, cela n'a pas de prix."Propos recueillis par Pauline Fleury, étudiante en première année à l’IEJ Institut européen de journalisme.

Si le café reste la boisson chaude privilégiée des français, le thé commence à séduire avec une offre élargie et des concepts qui proposent une approche plus moderne. Le thé est un marché qui pourrait être rentable avec une marge forte et le salon de thé de nos grand-mères pourrrait faire place à des endroits contemporains où le thé est consommé d’une autre façon. Il attire une clientèle plus jeune en quête de nouvelles saveurs mais est-ce un marché de masse ? A considérer donc mais avec prudence car trop nombreux sont les franchiseurs qui se lancent à la légère sur les marchés à la mode. Le thé est une boisson millénaire consommé dans le monde entier. Le thé noir est le plus connu et majoritairement consommé en France, le thé vert rencontre depuis quelques années un vif succès avec ses promesses de bienfaits sur la santé. Ces deux thés purs se sont enrichis de variétés parfumées développés par les industries de l’agroalimentaire pour toucher une plus large clientèle. On trouve dans les rayons de supermarché des concepts alliant choix et esthétique comme le coffret en bois de Lipton ainsi que l’arrivée du bio qui a lui aussi boosté les ventes de thés. Le thé est un breuvage naturel et sain, il en existe des centaines d’origine diverse de par le monde. La franchise Le Palais des Thés en propose plus de 250 cultivés dans une vingtaine de pays au monde. A côté du thé à consommer chaud, est apparu dans les rayons sodas, le thé glacé qui est devenu depuis 15 ans un produit phare du rayon boisson. Il a lui aussi sa version bio Tea For Me du thé vert, 100% naturel. Le dernier concept de Lipton est le Sun Tea le premier sachet de thé à infuser dans de l’eau froide. On connait le concept du café Starbucks nous rappelons que Starbucks ne franchise pas en France qui propose une large gamme de cafés du plus classique au plus étonnant et s’accompagne souvent d’une viennoiserie ou d’un cheese cake très américain. Cette chaîne propose maintenant un choix de thés pour répondre à une tendance de fond. A côté des magasins spécialisés en thé, commence à s’ouvrir des lieux de consommation où le thé est la vedette. C’est le cas de Tea by Thé qui n’a pas annoncé de volonter de franchiser qui se définit comme un salon de thé moderne dans un décor contemporain et qui propose des thés classiques, des cocktails de thés chauds et des thés glacés. C’est un concept qui veut conserver les règles pour obtenir un bon thé uniquement du thé en feuilles, respect de la température et du temps d’infusion. Il propose à côté une carte de snacking qui s’adapte aux moments de la journée. Les clients peuvent déguster leur thé sur place ou l’emporter. Le premier point de vente situé place du Palais Royal à Paris a ouvert il y a un an et affiche de bons résultats. Le Bubble Tea, c’est quoi ? Au départ, c’est un cocktail mixé chaud ou froid composé de thé, de lait et de perles de tapioca. Il a vu le jour au début des années 80 à Taiwan et s’est développé d’abord aux USA sous forme de poudre aromatisé. En France, il est commercialisé surtout à Paris dans une dizaine d’endroits pas en franchise pour l’instant en tout cas mais commence aussi ses tests en province dans de grandes villes. Ce concept pourrait faire boule de neige car il est innovant, amusant et avec des recettes très personnalisées et inédites mais reste aujourd’hui confidentiel et peu connu dans l’hexagone. Il reste aujourd’hui très parisien et s’adresse aux jeunes actifs qui veulent découvrir d’autres lieux pour boire du thé d’une autre façon. Reste à valider les goûts pour les français. plus ancienne, ZenZoo, a été créée en 2003 par 3 Taiwanais qui voulaient pouvoir boire un produit de leur pays et le faire découvrir aux Français. Si les premiers clients ont été des asiatiques, les Français ont appris à apprécier le cocktail et représentent aujourd’hui 80% des consommateurs. Une deuxième adresse a ouvert et propose de la vente à Tea Zen a ouvert à Belleville et s’adresse à une clientèle jeune dans un décor contemporain, sa clientèle est en majorité asiatique 95% mais les dirigeants souhaitent faire découvrir une nouvelle façon de boire du thé aux Français. Il reste que ceux-ci se familiarisent assez bien avec le thé au lait mais moins celui avec les perles de tapioca qui ne fait pas partie de leur culture. Autre établissement dédié au Bubble Tea, 37 m2 a été créé en 2010 et apporte à côté des Bubble Tea aromatisés une nouveauté avec son bubble Tea alcoolisé Bailey’s, whisky miel ou Malibu Coco. Il propose de la restauration taiwanaise mais reste avant tout un salon de thé nouvelle génération qui attire une clientèle plutôt féminine. Ses fondateurs ont voulu en faire un espace sobre et épuré sans vouloir lui donner une ambiance exotique. Si la consommation de thé augmente, elle reste loin derrière le café, du moins en France. Les franchises de magasins de thés s’adressent à un client souvent élitiste. Ce produit qui reste malgré tout un produit de grande consommation dans sa version de base a ses adeptes mais aucun concept commercial basé sur le thé ne s’est développé au delà de la boutique. Les concepts Bubble Tea pourraient donner une autre image du thé et séduire une clientèle jeune toujours friande de nouveautés d’où qu’elles viennent. L’avenir dira si comme l’a fait Starbucks avec le café, des enseignes pourront le faire avec le thé et le développer en franchise. Pour l’instant, prudence, laissons les tests se faire et étudions les concepts éprouvés. Martine, rédactrice AC Franchise

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