L’arcade à la maison ! Annoncé lors des Game Awards, Capcom Arcade Stadium est arrivé sur le store de la Switch à la fin de la diffusion du Nintendo Direct du 17 février dernier. Dans cette compilation, l’éditeur a réuni de grands classiques des années 1980 et 1990 ! En attendant que tout ce beau contenu débarque sur les autres plate-formes, la console de Nintendo s’offre une avant-première qui ravira les amateurs d’action, de shoot ou encore de réflexion. Et une fois n’est pas coutume, la présentation est soignée ! Avant de commencer, sachez que vous pouvez télécharger gratuitement Capcom Arcade Stadium pour profiter de l’intégralité de 1943 The Battle of Midway ainsi que Ghosts'n Goblins mais seulement jusqu’au 25 février. Ensuite, vous pourrez télécharger, au cas par cas, les packs qui vous intéressent. Ils sont proposés pour une quinzaine d’euros et réunissent une dizaine de softs à chaque fois. Au total, ce ne sont pas moins de 32 jeux qui sont au rendez-vous de cette compil’ ! Que vous soyez attirés par les anciens jeux ou tout simplement curieux, elle ne devrait pas vous laisser indifférent. Faisons le tour du propriétaire, à commencer par Capcom. D’ailleurs, savez-vous d’où vient Capcom ?De la barbe-à-papa aux jeux vidéo L'ambiance est très soignée et plonge les joueurs au coeur d'une salle d'arcade. Tout a commencé en 1966 lorsque Kenzo Tsujimoto, après un premier échec commercial, a ouvert une échoppe de confiseries à Osaka. À l’époque, le jeune homme de 25 ans travaille comme un forcené pour faire vivre sa petite entreprise. Un jour, il décide d’installer de nouveaux types de distributeurs qui vendent… de la barbe-à-papa. Le garçon remarque vite que les enfants font la queue pour satisfaire leur gourmandise mais aussi se délecter du drôle de spectacle offert par ces machines. Tsujimoto va alors commencer à acheter plusieurs distributeurs puis, de fil en aiguille, se tourner vers le divertissement. En 1974, l’homme fonde une nouvelle entreprise appelée IPM International Playing Machine et se lance dans la production de bornes de pachinko qu’il élargit aux flippers et à divers appareils ludiques, comme des manèges à une place. Au cours de ces années-là, la concurrence des bornes électromécaniques fait rage et Tsujimoto ne compte pas les heures pour se démarquer. À la fin des années 1980, IPM est une société réputée et suit de très près l’évolution du marché et l’avènement du jeu vidéo. Il y a d’abord le casse-brique Table Block en 1978 puis IPM Invaders, un clone officiel de Space Invaders comprenez par là que Tsujimoto a acheté la licence auprès de Taito. En 1979, l’intéressé reçoit un coup de fil d’IBM. La firme américaine ne voit pas d’un bon œil l’extension prodigieuse de cette entreprise japonaise et craint que la confusion avec son nom IBM/IPM soit trop devient IREM Corporation International Rental Electronics Machine mais les débuts sont très compliqués, la faute à un pari appelé Capsule Invaders qui se révèle être calamiteux. La vague Space Invaders commence à lasser les joueurs et l’entreprise se retrouve avec des quantités astronomiques de bornes invendables. Alors qu’elle est toute jeune, IREM Corporation passe sous le contrôle de Nanao et Tsujimoto est relégué à une position sans aucun pouvoir exécutif. Il décide de partir. Après une série d’évènements assez fous à découvrir, si vous le souhaitez, dans l’Histoire de Capcom aux Éditions Pix’n Love, Kenzo Tsujimoto donne naissance à Nihon CAPsule COMputer et embauche des employés prometteurs provenant de… Konami. La prise de risques, le talent des développeurs et l’histoire feront le reste en faisant de Capcom l’une des firmes de jeux vidéo les plus emblématiques de tous les temps. Et Capcom Arcade Stadium symbolise plutôt bien cette gagnant avec Senjo no Okami II Mercs, Street Fighter II ou encore Bionic Commando !Diversité et intensité Avec 32 jeux, la compilation se veut assez éclectique et ravira les amateurs de baston, beat'em up et shoot. Capcom Arcade Stadium brasse les œuvres des années 1980 et 1990 et ne s’encombrent pas de titres de bas étage. L’un des tous premiers jeux de la société nippone, Vulgus, fait partie de la compilation et il est bien plus qu’un petit programme. Grand succès à sa sortie en 1984, il se veut assez classique dans sa démarche mais affiche des graphismes soignés et fait état d’une belle réalisation technique pour l’époque. Toutefois, ne vous laissez pas charmer par ses dégradés à l’ancienne, ce titre est redoutable et met en lumière l’importance des options de cette compilation. À l’image des autres productions du même genre, Capcom Arcade Stadium offre la possibilité de rembobiner l’action, voire même de la ralentir via les deux boutons de tranche. Outre les continues illimités il suffit de presser le stick droit pour insérer une pièce, cette friandise n’est pas de trop pour résister à certaines œuvres. C’est toujours pratique lorsqu’il faut zigzaguer entre les opposants et les boulettes, surtout dans un soft comme Vulgus qui profite d’une intelligence artificielle rendant les déplacements des aéronefs ennemis complètement aléatoires. L’option permettant de sauvegarder à tout moment est, elle aussi, bien fonction de rembobinage est salvatrice, surtout dans des jeux redoutables comme 32 jeux, on pouvait s’attendre à ce que plusieurs Street Fighter soient de la partie et c’est le cas au grand dam de certains qui vont juger cela comme du copier/coller et ils n’auront pas tort. Aux côtés du mythique Street Fighter II, on retrouve le Turbo ainsi que le Super Street Fighter 2 II X. Le genre combat en un contre un est complété par Cyberbots, un affrontement de méchas. Les amoureux d’action pourront se rabattre sur quelques classiques comme Strider, Final Fight, Captain Commando, Dynasty Wars Tenchi wo Kurau, Chiki Chiki Boys, Warriors of Fate Tenchi wo Kurau II, Powered Gear, Battle Circuit, Tatakai no Banka, Bionic Commando, Ghouls'n Ghosts ou encore Ghosts’n Goblins. Parmi eux se glisse le sympathique Higemaru, une aventure à la Bomberman où les bombes sont remplacées par des tonneaux qu’on doit soulever pour écraser les ennemis qui peuplent les niveaux. Rigolo ! Enfin, qui dit Capcom et arcade dit forcément shoot’em up. Dans cette catégorie, la série des 19XX 1942, 1943, 1944… est épaulée par Vulgus, Gigawing, Varth, Carrier Air Wing, Forgotten Worlds, Legendary Wings, Section Z et Progear. Le panel est complété par les run’n guns emblématiques que sont les excellents Commando Senjo no Okami et Senjo no Okami II, plus connu sous le nom de joueur peut, à loisir, paramétrer son affichage en mettant des filtres, etc. et même changer de l’aurez compris, il y a largement de quoi faire avec cette première salve, d’autant qu’il existe une option Télécharger, ce qui promet l’arrivée future de nouveaux titres. Les plus de la compilation L'onglet Télécharger laisse augurer l'arrivée de nouveaux titres dans un futur proche. Le petit plus de cette compilation, au-delà de tout son habillage on peut choisir différentes bornes, plusieurs filtres, etc. et sa diversité, réside dans la présence de défis. Aux défis score se greffent des défis spéciaux qui s’activent durant une période limitée. Durant ce challenge, le joueur est contraint de respecter différentes règles, comme par exemple une vitesse multipliée par deux. Autant dire que sur un programme comme Ghouls’n Goblins, on prend cher. Mais c’est toujours intéressant de comparer ses performances avec celles des autres joueurs dans le monde. Les points obtenus permettent de glaner des CAPSO et de débloquer quelques bonus supplémentaires mais rien de foufou, il ne s'agit que d'habillages additionnels. Les puristes seront en revanche ravis d’apprendre que Capcom Arcade Stadium dispose à la fois des versions internationales mais aussi japonaises. Quant aux historiens en herbe, ils découvriront avec plaisir le montage vidéo retraçant la longue vie de Capcom. C’est le seul véritable bonus et c’est un peu léger mais ça a le mérite d’être là. Au global, on a donc le sentiment que l'éditeur aurait pu aller plus loin mais c'est tout de même pas mal du tout. On a vu bien plus paresseux par le fortsVisuel très réussiDes options nombreuses affichage, difficulté...Les défis et le classement en ligneSélection très convaincante...Points faiblesBonus très léger une seule vidéoImpossibilité de jouer en ligneTrop de Street Fighter... mais il manque quelques pièces majeuresSi vous aimez l’éditeur japonais, cette compilation Capcom Arcade Stadium pourrait bien vous faire de l’œil. À l’inverse de certaines productions du même genre, celle-ci est très soignée et a fait l'objet d'une véritable attention. Les développeurs ont fait en sorte de reproduire l’ambiance d’une salle d’arcade et ont intégré une ribambelle d’options affichage, difficulté, etc. pour que les joueurs trouvent la formule qui leur convient. Avec 32 jeux au compteur, le titre mise sur la diversité mais n’en oublie pas pour autant la qualité. Aux grands classiques se mêlent quelques œuvres moins connues, mais pas moins intéressantes. Avec ses défis de différentes natures, son classement en ligne et la possibilité de parcourir de nombreux jeux à plusieurs, Capcom Arcade Stadium est une compilation réussie qui manque seulement de bonus croquis, making of, etc. et d’une sélection peut-être un peu plus solide. On n’aurait pas dit non à un Marvel vs. Capcom, un Power Stone ou un bon vieux Darkstalkers. Note de la L'avis des lecteurs 5 Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu !
Chezles Latins, il s’agit d’une pièce imitée des Grecs, pour inciter le public à entrer dans la salle et y voir la fin du spectacle. Comédie-vaudeville (au XIXe siècle notamment sous l’influence d’Eugène Scribe) : genre de comédie où s’intercalent des couplets. Expressions. Donner, jouer la comédie: représentation d’une pièce. Aller à la comédie: lieu où se joue
Parlons d’amour. Parlons par la même occasion de la mort, deux thèmes intimement liés. En l’occurrence, c’est à travers la mort que l’on parlera d’amour. Un homme est retrouvé mort dans sa baignoire. Ce mort parle mais est-il entendu ? à l’inspecteur chargé d’enquêter. Une enquête donc, et des entretiens avec cellesceux qui l’ont connu. Entretiens sur les rapports qu’ilelles avaient et sur l’amour qu’ilelles se donnaient. Et à travers ces entretiens, deviner le manque d’amour, le besoin de connexion, le besoin de sens ou de transcendance, deviner la solitude. À travers ces entretiens, chercher une vérité, s’il y en a une. NOTE D’INTENTION Alexandre Horréard, sur son processus d’écriture Pour parler des rapports entre les gens, l’idée s’est imposée qu’il fallait jouer avec la narration. J’ai donc voulu un récit porté par un acteur seul, qui parle d’un endroit insolite, la mort, et qui navigue entre les regards croisés des personnages. Paroles rapportées, paroles rapportées à l’intérieur de paroles rapportées, paroles récitatives, paroles injonctives, paroles performatives. Qui navigue également entre les tons, entre le désespéré et l’ironique, entre l’intime et le lyrique, entre la fraternité et la méchanceté. J’ai voulu suivre l’inspecteur pas à pas, de près, précisément, dans les gestes anodins et les pensées intimes et les attitudes banales. Jouer avec cette précision, jouer avec cette banalité, puis tomber peu à peu dans les abîmes de l’angoisse. » – Alexandre Horréard Laurent Charpentier, sur sa rencontre avec Alexandre Horréard En 2016, je rencontre Alexandre Horréard dans un cours de théâtre où il est mon élève. Nous nous lions d’amitié, lors de conversations souvent littéraires Thomas Mann, Peter Handke, Georges Pérec. Je le découvre très attiré par le théâtrerécit » et des formes théâtrales narratives innovantes auxquelles je travaille. Je lui conseille Crimp, Viripaev, Minyana. Quelques années plus tard, je découvre la première pièce qu’il a écrite Une grande étendue d’eau et j’y distingue une audace formelle, une maîtrise de la langue et un sens de la capture des détails, des symptômes de l’existence. Plus tard encore, c’est le confinement, je lui suggère en passant d’écrire une pièce que j’interprèterais. J’évoque mon goût pour Simenon ou Manchette, la littérature noire… Fin du confinement. Alexandre passe me voir avec en main le texte Grand-duc, qui met en scène un inspecteur de police sur une scène de crime. […] Mettre en scène ce texte écrit sur-mesure » m’a paru évident dès la lecture, tant il répond à mes recherches d’acteur et à mes préoccupations théâtrales depuis plusieurs années l’exploration du spectre entre l’incarnation et la narration, le dialogue de ces registres et, dans la variation des jeux, des rythmes et des corps du récit, la création d’une théâtralité qui laisse du champ au regard du spectateur et à son imaginaire. » – Laurent Charpentier Grand-duc a fait l’objet en juin 2021, d’une résidence au Studio des auteurs, grâce au soutien de Théâtre Ouvert – Centre National des Dramaturgies Contemporaines et de la SACD. Texte Alexandre Horréard Mise en scène et interprétation Laurent Charpentier, assisté de Jérémy Flaum Dispositif scénographique Gaspard Pinta Conception lumières Laïs Foulc Conception sonore en cours Conseil chorégraphique Alexandre Nadra Production En Votre Compagnie / Olivier Talpaert Carte TO Plein tarif 20€ 10€ Tarif réduit 14€ 8€ Universités, lycées, collègesgratuité pour les accompagnateurs 8€ Associations, groupesà partir de 6 personnes 8€ Comité d'entreprise, adhérents Ticket-Théâtres 12€
Faireconfiance au public. Si elle admet que la présentation d’une pièce de six heures peut sembler exigeante, Brigitte Haentjens, qui
Par Laura B. Publié le 12 décembre 2020 à 09h01 "Une Heure de Tranquillité", la pièce de Florian Zeller, devait être à l'affiche du théâtre Antoine pendant les fêtes de fin d'année. C'est finalement à la télévision, sur France 2, le 29 décembre 2020, qu'elle sera diffusée. "Une Heure de Tranquillité" est interprétée, entre autres, par François Berléand, Isabelle Gélinas et Rod Paradot. "Une Heure de Tranquillité", pièce écrite en 2013 par Florian Zeller, et créée au théâtre Antoine, devait faire son retour sur les planches du théâtre Antoine. La comédie y était programmée, pour huit représentations seulement, pendant les fêtes de fin d'année 2020, comme un cadeau de Noël aux amateurs de les théâtres n'ayant pas obtenu l'autorisation de rouvrir, c'est finalement à la télévision que la captation d' "Une Heure de Tranquillité" sera diffusée. France 2 a décidé de programmer la pièce le mardi 29 décembre 2020, en prime time, à partir de 21 heures. Au moment de sa création, "Une Heure de Tranquillité" était interprétée par Fabrice Luchini. Dans cette nouvelle mouture, on retrouve sur scène François Berléand, Isabelle Gélinas et Rod Paradot, toujours mis en scène par Ladislas Vaude, Christelle Reboul, Thierry Lopez et Jean-Luc Porraz complètent la distribution. "Une Heure de Tranquillité" c'est l'histoire de Michel, un passionné de jazz, qui vient de dénicher un album un album très rare qu'il projette d'écouter tranquillement dans son salon. Mais le monde entier semble en avoir décidé autrement. Sa femme voudrait lui parler, son fils débarque à l'improviste, son voisin frappe à la porte... Et même sa maîtresse voudrait faire le point avec lui. Manipulateur et menteur, Michel est prêt à tout pou ravoir la paix. À lire aussiQue faire ce week-end à Paris avec les enfants, les 27 et 28 août 2022Que faire cette semaine à Paris du 22 au 28 août 2022"Une Heure de Tranquillité" a été adaptée au cinéma en 2014 par Patrice Leconte avec Christian Clavier dans le rôle principal. Entre les fêtes de fin d'année, profiter d' "Une Heure de Tranquillité" voire plus si affinité à la télé, sur France 2 !
Lafin de l’épisode 7 de The Resort : Qu’est-ce que Pasaje ? Emma croit que Pasaje, ou le passage, est une pièce qui existe hors du temps, où les gens peuvent rencontrer ceux qui sont partis. En 2007, Violet est venue au Yucatán à la recherche du Pasaje, croyant qu’elle y retrouvera sa mère. Elle et Sam convainquent même Iberra de
Sortir Article réservé aux abonnés 3 minutes à lire Publié le 15/04/22 Partager Un conte merveilleux… d’une force politique stupéfiante et tragique. NICOLAS JOUBARD Sous une forme simple, joyeuse, rivalisant de flamboiements visuels et sonores, Thomas Jolly retrouve l’enchantement des contes effrayants et fascinants de l’enfance, qui disent le monde tout en le réinventant. Il y a un chat qui parle, un tapis volant, une casquette qui rend invisible, un preux chevalier droit sorti de la Table ronde et… un dragon à trois têtes qui sème la terreur et le feu depuis des siècles dans cette petite ville calcinée, désormais rétrécie, du bout du monde. À savoir sans doute quelque grande ville soviétique des années 1940, sous la dictature du dragon Staline. Pas étonnant que sitôt représentée en 1944, la fresque et fable fantastique d’Evgueni Schwartz 1896-1958 soit sitôt interdite. Le journaliste et homme de théâtre avait pourtant l’art et la manière, lui le fin dramaturge pour enfants, de dissimuler son propos à travers de charmantes intrigues féeriques. Mais la censure ne s’y est pas trompée derrière le grand spectacle flamboyant, où rugissent et meurent les dragons, c’était bel et bien à l’autoritarisme et au lent poison qu’il infuse sournoisement dans la société que s’attaquait Schwartz. L’âme humaine est vivace. Coupe le corps d’un homme en deux, il crève. Mais si tu lui taillades l’âme, il ne meurt pas. Il devient docile. Non très cher, tu ne rencontreras jamais nulle part des âmes comme celles qui végètent dans ma ville des âmes culs-de-jatte, des âmes manchotes, sourdes, muettes, des âmes damnées… Des âmes trouées, des âmes vendues, châtrées et surtout corruptibles, toutes ! Des âmes mortes », souffle lui-même le dragon à l’homme corrompu qu’il a installé aux commandes de sa ville. Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres La chronique de Fabienne Pascaud théâtre Partager Contribuer Postez votre avis Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner
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Deux journalistes, deux générations, un intérêt commun pour La galère. Amateurs de la série télévisée, qui a pris fin en 2013, Josée Lapointe et Hugo Pilon-Larose ont assisté à la pièce de théâtre qui en a été tirée. Après la tournée au Québec l'été dernier, c'était soir de rentrée montréalaise, jeudi. Steph, Claude, Mimi et Isa sont-elles toujours aussi charmantes? Critique croisée. Josée J'ai aimé La galère. J'ai ri des vacheries de Claude autant que j'ai été émue par la maladie d'Isa. J'ai regardé cette série comme je lis un roman de chick lit, parce que c'était léger et que moi aussi, j'aime bien les contes de fées - un premier ministre amoureux d'une auteure fauchée, mère célibataire de trois enfants, c'est évidemment de la pure fiction pour midinette» qui s'assume. En allant voir la pièce toujours écrite par Renée-Claude Brazeau et mise en scène par André Robitaille jeudi avec toi, Hugo, je ne m'attendais pas à du grand théâtre. Mais ce qui nous a été présenté ressemblait tellement à du sous-théâtre d'été, comme il ne s'en fait même plus vraiment au Québec, que j'avoue ne pas être encore remise du choc. On ne leur demandait pas grand-chose, pourtant seulement de nous faire rire et passer un bon moment. Hugo Je comprends ton état de choc, Josée. Est-ce du malaise, de l'incompréhension? L'équipe, pourtant talentueuse, ne déploie pas sur scène ses atouts. Parlons d'abord d'un problème de taille... Notre plaisir de retrouver les intrigues de Renée-Claude Brazeau était quintuplé par le fait de revoir les actrices originales. Or, Hélène Florent qui joue le rôle de Stéphanie n'est finalement pas de la partie. Quoique Marilyse Bourke interprète bien son rôle, ça ne fait pas pareil. Mais le problème ne tient pas qu'à cela. Une fois transposées de la télévision à la scène, les répliques de nos quatre comparses - rapides, jouées de façon mitraillée - deviennent criardes, clownesques et trop souvent grotesques. Josée Cette transposition comportait des dangers et on a l'impression que l'équipe est tombée dans tous les pièges. C'était essentiel d'inclure des références pour les initiés - Claude qui nous rappelle qu'elle est noire, j'avais oublié! -, mais à force de vouloir parler de tout, les ex, les chums, les enfants, etc., la pièce est trop bavarde. Le théâtre, c'est aussi l'art de l'évocation et ici, on n'évoque rien, on ne fait que raconter. Ce qui faisait la force de la série, c'était aussi la trâlée d'enfants qui vivent avec leurs mères dans la grande maison de Mme Baer. Alors, lorsque Stéphanie pète une coche au téléphone contre leur ingratitude dans ce qui devrait être une grande séance de défoulement pour mères indignes, on est presque mal à l'aise, surtout à cause de l'absence de réponse. Les enfants, drôles et baveux, manquent cruellement à la pièce. Hugo Dans la première demi-heure du spectacle, je sentais moi aussi qu'on voulait nous mettre à jour sur les intrigues inachevées de la série. Mais la nouvelle histoire qui est finalement racontée dans cette pièce n'est pas à la hauteur des beaux souvenirs que l'on a. L'intrigue, basée sur un journaliste qui a intercepté les conversations salées des quatre filles alors qu'elles se maquillaient dans les toilettes d'une salle de bal, est mince. Leur fuite dans un chalet, où Stéphanie se réfugiait avec sa fille, dont elle ne sait pas qui de Marc son mari premier ministre ou de Michel son ex qui est chef dans un bistro est le père, n'a rien d'enlevant. Une chance qu'Anne Casabonne, qui joue le personnage de Claude, est toujours aussi cinglante et attachiante», car elle porte sur ses épaules les seules répliques où j'ai ri de bon coeur. Le texte, tout comme la mise en scène, propulse sans cesse les quatre interprètes au-devant de la scène, où elles parlent face au public comme dans une bonne vieille comédie de situation. Le résultat est fade. Et que dire de la fin, où, une fois rendues en prison ne dévoilons pas le punch» qui les a menées là!, les quatre amies terminent une dispute en déchirant leurs habits orange de prisonnières, sous lesquels elles sont habillées pour aller dans un cinq à sept, et qu'elles dansent sous des lumières de discothèque. C'est ridicule. Josée C'est dommage parce qu'on allait là avec le désir de retrouver de vieilles copines. Mais j'ai trouvé ce spectacle tellement paresseux que ça a gâché mon plaisir. Quand on sait que le public viendra nous voir de toute façon parce qu'il a un attachement émotif, on ne doit pas s'en tenir au strict minimum. On peut, je dirais même qu'on est obligé de faire des efforts pour ne pas rester au ras des pâquerettes. C'est certain qu'une série qui s'étire sur 10 épisodes permet une ligne dramatique plus subtile. Ramener ça à un spectacle de 90 minutes obligeait à faire des choix, ce qui aurait permis un peu plus de nuance. En tout cas, on ne m'y reprendra plus. Hugo Pour ma part, j'essaie depuis hier d'oublier ce spectacle pour garder dans ma tête les beaux souvenirs de La galère, une émission qui a marqué à sa façon notre petit écran. Comme quoi une bonne équipe ne donne pas nécessairement deux fois un même bon résultat. _________________________________________________________________________________ La galère sur scène est présentée au Théâtre Maisonneuve encore ce soir et continuera sa tournée québécoise en 2017.
m8lWuMY. ovn9ei98pp.pages.dev/273ovn9ei98pp.pages.dev/653ovn9ei98pp.pages.dev/517ovn9ei98pp.pages.dev/59ovn9ei98pp.pages.dev/981ovn9ei98pp.pages.dev/286ovn9ei98pp.pages.dev/323ovn9ei98pp.pages.dev/920ovn9ei98pp.pages.dev/176ovn9ei98pp.pages.dev/57ovn9ei98pp.pages.dev/568ovn9ei98pp.pages.dev/766ovn9ei98pp.pages.dev/462ovn9ei98pp.pages.dev/180ovn9ei98pp.pages.dev/721
fin d une pièce à grand spectacle