Lebonheur, c'est tout de suite ou jamais. Ce n'est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie, mais savoir la goûter à tout instant. C'est la joie de vivre, quelles que soient l'organisation et les circonstances.
Summary Vous avez sĂ»rement entendu le conseil de vivre dans l’instant prĂ©sent. Savez-vous ce que cela signifie rĂ©ellement et comment y parvenir ? Vivre dans l’instant prĂ©sent. Vous avez sĂ»rement dĂ©jĂ  entendu cette phrase quelque part. Peut-ĂȘtre lorsque vous avez lu un livre sur le bouddhisme, ou Ă©coutĂ© des discours sur la pleine conscience. Mais comprenez-vous rĂ©ellement ce que c’est ? Et comment faire pour y parvenir? Il est vrai que cette phrase peut paraĂźtre assez vague au premier abord. Mais en rĂ©alitĂ©, cela est vraiment trĂšs simple, et lorsque vous en aurez saisi le principe, c’est une nouvelle perception de la vie qui s’ouvrira Ă  vous. Qu’est-ce que vivre l’instant prĂ©sent? Votre esprit est constamment accaparĂ© par vos pensĂ©es, vos imaginations et vos souvenirs. Il ne s’arrĂȘte jamais il vagabonde et s’imagine comment il pourra rĂ©soudre tel problĂšme demain, puis se remĂ©more un Ă©vĂ©nement de la semaine derniĂšre avant de s’imaginer autre chose. L’esprit est constamment en train d’imaginer un futur qui n’existe pas encore ou de se souvenir d’un passĂ© rĂ©volu. Lorsque vous lui apprenez Ă  s’arrĂȘter, l’instant prĂ©sent se dĂ©voile. Un Ă©tat de pur bien-ĂȘtre. Vous ĂȘtes tout simplement lĂ , prĂ©sent et attentif Ă  tout ce qui se prĂ©sente Ă  vous, sans aucune pensĂ©e ni aucun jugement. ExpĂ©rimenter, instant aprĂšs instant, sans juger ou rĂ©agir de quelque maniĂšre que ce soit. Lorsque nous sommes attentifs et profondĂ©ment en contact avec le moment prĂ©sent, notre comprĂ©hension de ce qui se passe s’approfondit et nous commençons Ă  ĂȘtre remplis d’acceptation, de joie, de paix et d’ Nhat Hanh Pour la premiĂšre fois de votre existence, vous dĂ©couvrez ce que signifie le terme de pleine conscience, car vous ĂȘtes prĂ©sent Ă  vous-mĂȘme, Ă  vos sensations, Ă  votre corps. Vos 5 sens sont totalement Ă©veillĂ©s. Importance de vivre l’instant prĂ©sent Pouvez-vous imaginer une vie oĂč vous n’auriez plus de stress, plus de regrets, plus d’anxiĂ©tĂ© ou d’angoisse ? OĂč tout cela aurait totalement disparu ? Bienvenue dans le prĂ©sent. C’est exactement ce qu’il se passe lorsque vous arrĂȘtez de penser au futur, car votre stress et votre anxiĂ©tĂ© qui rĂ©sultent de ces pensĂ©es disparaissent Ă©galement. De mĂȘme, fini de regretter vos erreurs passĂ©es, fini la dĂ©pression, car tout cela n’était que pure crĂ©ation d’un esprit qui ne vivait pas dans l’instant prĂ©sent. Ne demeure pas dans le passĂ©, ne rĂȘve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment Pour la toute premiĂšre fois, vous atteignez la paix et le calme de l’esprit, c’est un moment de bonheur jusque lĂ  inĂ©galĂ© et vous pouvez en faire votre refuge. Suite Ă  cette expĂ©rience, certaines personnes ont mĂȘme totalement changĂ© de vie. DĂ©sormais, vous savez qu’en mettant fin Ă  vos pensĂ©es, vous pouvez atteindre ce havre de paix, un endroit oĂč vous vous sentirez calme, heureux et contentĂ©. Un lieu pour vous ressourcer. En voici donc quelques bĂ©nĂ©fices, qu’ils soient physiques ou Ă©motionnels Votre systĂšme immunitaire se renforceVotre stress diminueVos capacitĂ©s de mĂ©morisation se dĂ©veloppentAugmentation de votre aptitude Ă  vous concentrerAugmentation de votre bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral Mais surtout, il y a une forte relation entre le bonheur et vivre l’instant prĂ©sent. Lorsque vous vous concentrez sur le prĂ©sent moment aprĂšs moment, vous commencez Ă  vivre dans la rĂ©alitĂ©. Tout devient plus intense, votre perception de la vie se modifie et elle commence Ă  avoir meilleur goĂ»t. Vos Ă©tats Ă©motionnels nĂ©gatifs ont totalement disparu et seuls demeurent le calme et la paix de l’esprit. Vous ĂȘtes heureux et contentĂ©. Plus vous vous focaliserez sur l’instant prĂ©sent, plus le bonheur se dĂ©voilera. Jusqu’au point oĂč il n’existera plus que lui. Cela paraĂźt simple Ă  dire, mais comment y arriver ? Il existe beaucoup de maniĂšres diffĂ©rentes qui vous mĂšneront Ă  vivre l’instant prĂ©sent. Que ce soit grĂące Ă  des techniques de mĂ©ditation ou Ă  des sĂ©ances intenses de yoga. Chez Mindvalley, nous suivons les techniques de concentration du moine bouddhiste Gelong Thubten. Voici deux mĂ©ditations qu’il propose Relaxez-vous et observez objectivement votre respiration au niveau des narines. Puis, Ă  chaque fois qu’une pensĂ©e emporte votre attention, revenez Ă  votre respiration, continuellement. Et ce, jusqu’à ce que les pensĂ©es se fassent de moins en moins vous aurez de pensĂ©es, plus vous serez prĂ©sent. C’est aussi simple que le ciel peut-ĂȘtre est-il bleu et clair, ou peut-ĂȘtre qu’il y a des nuages. Votre esprit est tel le ciel spacieux et sans limites. Ressentez votre esprit se fondant avec le ciel. Continuez de regarder le ciel. Lorsque vous vous sentez distraits, souvenez-vous que vos pensĂ©es sont tels les nuages, et que le ciel bleu est juste derriĂšre. Votre esprit est plus large que vos pensĂ©es. Imaginez que vous regardiez derriĂšre ces nuages. Et enfin, fermez vos yeux et concentrez-vous sur votre corps quelques instants. Afin de terminer cet article, je vous propose de lire un petit texte qui rĂ©sume trĂšs bien tout ce que vous venez de dĂ©couvrir et qui, je l’espĂšre, vous aiguillera sur la voie du bonheur. Vivre l’instant Vivre l’instant prĂ©sent et goĂ»ter au bonheur de la se passe quelque chose de formidable lorsque l’on oublie le passĂ©, et que l’on ne pense plus au futur;le prĂ©sent se prĂ©sent que nous n’avions jamais connu comme tel, pur, simple, aprĂšs seconde devient vivante, elle fait partie de vous et vous faites partie d’ fondant avec le rythme du cƓur, elle donne le tempoLe passĂ© disparaĂźt Ă  chaque nouveau battement,Écho d’un futur qui ne nous est pas encore le temps n’existe plus,Maintenant, je vis dans l’amour de l’instant, qui dure Ă  l’infini. Lebonheur, ce n’est pas seulement ces petits moments de plaisir oĂč l’on profite de l’instant prĂ©sent : ce bonheur-lĂ  est rĂ©el, certes, mais il est en effet fugace, il s’évanouit dans nos mains parce que sa valeur provient de son caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre, dont la nostalgie devient rapidement l’ombre et le souvenir. Non ; le vrai bonheur, il s’attrape dans

Le bonheur est dans l'instant parce que seul l'instant est vrai, seul l'instant existe et si vous voulez connaĂźtre le vrai bonheur vous devez ĂȘtre dans un vrai temps. Mais, il ne suffit pas de le vouloir il faut savoir comment faire pour y arriver. Seul existe l'instant. Le passĂ© n'est plus, le futur n'est pas encore. Le bonheur est maintenant In english Les mots en bleu sont des liens menant Ă  des textes explicatifs. Pour les ouvrir faites un clic droit dessus et choisissez ''ouvrir le lien dans un nouvel onglet '' Le blog oĂč se trouvent les satsang est ici Ce serait comme d'avoir le mal de mer en restant sur la terre Il y a en vous une telle douceur, une telle paix que vous ne devriez autoriser rien ni personne Ă  vous en dĂ©tourner. Si tout autour de vous les gens s'agitent, se pressent vous n'ĂȘtes pas obligĂ© de marcher aussi vite. ''Va au Royaume intĂ©rieur et reste dans la plus parfaite paix '' BhaktimĂ rga 1-3-18 Il y a en vous une telle stabilitĂ© qu'il suffit que vous la rencontriez pour ĂȘtre aussi stable qu'elle. Il est possible de rester en elle, comme Ă  bord d'un vaisseau impavide dans la tempĂȘte, et de regarder, en toute sĂ©curitĂ©, monter les vagues impuissantes. Elles ne vous atteindront pas tant que vous resterez Ă  bord. Les affres oĂč vous plongent les tempĂȘtes ne sont qu'un mauvais rĂȘve et pourtant tout paraĂźt si vrai ! Et votre souffrance aussi. C'est comme un mal de mer sur terre. Parfois des Ă©clairs d'Ă©nervement viennent brusquement Parfois des Ă©clairs d'Ă©nervement viennent brusquement vous tirer hors de l'abri, mais ne vous laissez pas faire. Parfois vous ĂȘtes agacĂ© Ă  cause de quelque chose ou de quelqu'un. Chaque fois que vous ressentez de l'incomprĂ©hension, de l'impatience, de la frustration, de la vanitĂ©, replongez, plus encore, votre attention oĂč reste la paix. Elle est en votre dedans. Il y a bien quelqu'un, en vous, qui aime s'Ă©nerver Quand on va au rythme de l'harmonie, du Saint-Nom, il y a quelque chose, en vous, qui prĂ©fĂšre s'Ă©nerver, mais ne lui prĂȘtez pas attention. Qu'il tourne Ă  vide. Il peut crier, vitupĂ©rer, dĂ©lirer, se plaindre et tenter de vous entraĂźner dans le tourbillon de sa dĂ©raison, ne lui accordez aucune attention. Revenez Ă  cette stabilitĂ© intĂ©rieure que vous connaissez, vous qui avez eu la RĂ©vĂ©lation, observez les quatre piliers et retrouverez la paix. Il y a en votre dedans une paix si belle, si simple et si vraie Il y a en vous une paix si belle, si simple et si vraie que je m'Ă©tonne que tant d'entre vous soient en peine. Il ne s'agit pas seulement de ceux qui vivent sous les bombes ou sous une autoritĂ© cruelle, non il s'agit de gens, comme vous, qui ont absolument tout pour ĂȘtre heureux. Cela ne veut pas dire qu'ils ont tout maison luxueuse, voitures puissantes, piscine, appareils high-tech, montres suisses Ă  complications, etc. Ces gens malheureux ont souvent une bonne santĂ©, la libertĂ©, l'affection de proches et de quoi satisfaire leurs besoins fondamentaux, pourtant ils ont, en eux, une insatisfaction permanente, une peine sans raison. Le faux-ego Ce quelque chose, au fond de vous, qui vous fait souffrir c'est le revers de votre libertĂ© le faux-ego. '' Qui connaĂźt le dĂ©tachement et garde contenu le faux-ego, qui reste d'humeur Ă©gale et dĂ©terminĂ© dans le service, celui-lĂ  est l'ami de Dieu.'' Le Chant de l'Ă©veillĂ©, 1213-14 Vous vous nourrissez de tout ce qui vous traverse Tout vous interpelle, tout vous affecte, vous ĂȘtes des Ă©ponges qui se nourrissent de tout ce qui les traverse, alors adieu le prĂ©sent, bonjour le passĂ©, le futur et la confusion
 S'il pleut vous dites quel mauvais temps » et il se met Ă  pleuvoir dans votre esprit. Mais, si vous viviez l'instant, le bonheur d'ĂȘtre vivant vous ne pourriez que rendre grĂące Ă  votre crĂ©ateur. Ne vous laissez plus berner par le faux-ego, traitez-le par l'indiffĂ©rence. C'est possible par la pratique de La Voie. ''Le mal a tant de noms il est faux-ego, inconscience, malin et celui-qui-sĂ©pare. '' BaktimĂ rga 1-4-31 de contact Le blog des satsang Avec un smartphone ou certaines tablettes, ce blog est moins confortable. Si vous le pouvez, visitez-le Ă  partir d'un ordinateur.

Tenterd'ĂȘtre attentif Ă  l'instant prĂ©sent, Ă  chaque petit plaisir, savoir le savourer, ĂȘtre conscient des moments de bonheur -car souvent on est heureux sans s'en rendre compte-, avoir des
Une chronique d'Armand va le pÚlerin ? Ses pieds lñ€ℱignorent, mais ils savent que le bonheur, cñ€ℱest maintenant et cñ€ℱest de le pÚlerin sĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©veille, il se sent courbaturé, fragile et démuni. Ce nñ€ℱest pas désagréable et cette rosée dñ€ℱhumilité est un bon antidote à sa suffisance. Ce qui est pénible à vivre certains matins, ce sont les acouphÚnes. Quand les regrets de la veille entrent en résonance avec lñ€ℱanxieuse anticipation du lendemain, sa tÃÂȘte lui bourdonne comme un nid de guÃÂȘpes. Une peur, venue du fond des ùges, fait vibrer la premiÚre corde sensible quñ€ℱelle rencontre. Alors, le pÚlerin écoute sa musique. Quñ€ℱelle murmure ou quñ€ℱelle chambarde, il lui fait place dans son silence. Lñ€ℱaccueillir ! Il nñ€ℱa pas découvert de meilleure stratégie pour quñ€ℱelle reste sage à ses cÎtés tout au long du jour. Parfois bien sûr il refuse, il se bouche les oreilles, il opercule ses tympans. Alors, elle lui vrille le cerveau et une mauvaise journée lñ€ℱ le pÚlerin cherche de lñ€ℱeau. Chaque jour est le premier du reste de sa vie et il aime lñ€ℱinaugurer en se lavant des poussiÚres de nostalgie et des relents dñ€ℱamertume qui lui collent à la peau avec les manquements et les lùchetés de la veille. Hier est défunt. Il ne faut guÚre tarder à lñ€ℱenterrer. Cñ€ℱest une mesure dñ€ℱhygiÚne, comme celle des pays chauds oÃÂč lñ€ℱon nñ€ℱattend pas avant dñ€ℱensevelir les pÚlerin sñ€ℱhabille. Dans la poche droite, il a un talisman pour les jours de pluie. Une feuille de papier oÃÂč il est écrit "Le monde est fait pour toi." Les jours de soleil, il ouvre le message de la poche gauche "Tu es poussiÚre et tu retourneras en poussiÚre." Au gré des saisons, il chemine entre les abÃmes de la dépression et les cimes de son chausse ses godasses. Important les godillots ! Cñ€ℱest par les pieds que pense le pÚlerin, alors il convient quñ€ℱils soient au sec et bien à lñ€ℱaise, pas trop serrés mais soutenus pour laisser leur méditation gagner lñ€ℱazur sans perdre le contact avec la terre. Les pieds sont bien placés pour ÃÂȘtre réalistes. Ils savent quñ€ℱun petit caillou est plus puissant quñ€ℱune démonstration philosophique, mais ils peuvent aussi faire flotter le pÚlerin une coudée au-dessus du sol tout au long dñ€ℱun jour de gloire. La poussiÚre des chemins quñ€ℱils soulÚvent dans le soleil leur fait alors une procession dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©toiles. Dñ€ℱautres jours, cñ€ℱest dans la boue quñ€ℱils se traÃnent et sñ€ℱalourdissent à chaque pas, mais ils ne sñ€ℱarrÃÂȘtent jamais. Toujours penser en avançant, toujours avancer en il fait tourner sa grande cape pour se la déposer sur les épaules, le pÚlerin est pris dans un grand appel dñ€ℱair. Il va partir, son chemin se trace et lñ€ℱattend. Sa cape est un patchwork, des petits bouts de vie. Une piÚce de velours pour le sourire de sa mÚre, une frange de cuir pour les bras de son pÚre. Plein de petits bouts dĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©toffes multicolores pour les rires et les pleurs de son enfance. Un peu de voile sombre pour lñ€ℱadolescence et un grand morceau de drap blanc pour la femme qui lñ€ℱaime et quñ€ℱil aime. Ses enfants sont de la soie sauvage et ne lui appartiennent pas. Ses amies et ses amis sont des fils dñ€ℱor qui courent dans la trame de sa cape le protÚge mais il protÚge sa cape. Cent fois, les ronces lñ€ℱont déchirée. Cent une fois, il lñ€ℱa recousue. Quand il la garde trop longtemps pour lui seul, elle perd ses couleurs. Quand il la partage, elle brille à nouveau. Lñ€ℱhiver elle lui fait chaud manteau, lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©té elle sĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©tend sur les prés et lñ€ℱinvite au soleil. Elle lñ€ℱaide à rire, elle lñ€ℱaide à pleurer. Cñ€ℱest son doudou, cñ€ℱest son va le pÚlerin ? Ses pieds lñ€ℱignorent mais ils savent que le bonheur, cñ€ℱest maintenant et cñ€ℱest de marcher. Demain ne lui appartient pas et hier est enterré. Le bonheur, cñ€ℱest maintenant et cñ€ℱest marcher.
DAY& NIGHT : savourer l’instant prĂ©sent. Juillet, le mois oĂč la lumiĂšre, la chaleur et le beau temps reviennent enfin s’installer pour vrai. C’est donc sous le signe de l’optimisme et du bonheur que nous plongeons dans le dernier arrivage de la collection, Jour & Nuit . Pour capturer toute l’énergie du renouveau, on a besoin de Le bonheur ? Il est là
 dans le moment prĂ©sent ! Il est oĂč le bonheur
 il est oĂč ? » VoilĂ  une phrase que l’on a entendu rĂ©pĂ©ter et chanter il y a quelques annĂ©es. Et on se surprend mĂȘme quelques fois Ă  la dire Ă  voix haute, avec un mĂ©lange de curiositĂ©, et peut-ĂȘtre mĂȘme d’espoir. EmpruntĂ©e au talentueux chanteur-compositeur français Christophe MaĂ©, cette phrase rĂ©sonne dans notre tĂȘte et dans notre cƓur et elle nous charme
 ou parfois nous effraie. C’est l’un ou c’est l’autre. Tout le monde rĂȘve et souhaite ĂȘtre heureux
 et le demeurer, bien entendu. Mais c’est si facile de se laisser ballotter par les soucis de tous les jours, par les peurs de toutes sortes qui menacent la quiĂ©tude de l’ñme et la paix intĂ©rieure. OĂč est-il le bonheur dans tout cela? C’est comme s’il Ă©tait utile de mesurer la quantitĂ© de bonheur qui nous habite, ou celui qui semble ĂȘtre si heureux chez les autres, ce bonheur. C’est facile de dire que les autres ont l’air si heureux, mais qu’en est-il vraiment de leur bonheur? D’ailleurs, existe-t-il un appareil qui sait mesurer le bonheur, le nĂŽtre et celui de l’autre? Et si on inventait le bonheur-o-mĂštre»? Oui, c’est une bonne idĂ©e! Cela pourrait nous aider Ă  quantifier notre » bonheur au jour le jour, d’heure en heure, d’instant en instant
 et cela pourrait alors tellement nous assurer un bonheur-quotidien-et-pourquoi-pas-Ă©ternel » 
 cela pourrait tout simplement nous rassurer » 
 Nous aussi, on pourrait ĂȘtre heureux! Quelle belle dose d’espoir ! Car entre vous et moi, rien ne peut nous assurer que l’on sera heureux
 jusqu’à la fin de nos jours. Aucune police d’assurance pour nous garantir le bonheur Ă©ternel n’a vu le jour jusqu’à aujourd’hui. C’est bien le contraire, on s’assure afin d’ĂȘtre protĂ©gĂ© de toute catastrophe qui pourrait nous arriver dans la vie et qui pourrait entacher Ă  jamais ce prĂ©cieux bonheur. OĂč est-il le bonheur? La plupart d’entre nous le cherchent dans de bonnes nouvelles, dans des dĂ©fis que l’on a su relever, ou dans l’achat d’un bien qui nous comble de joie. D’autres le trouveront dans l’attente qu’enfin un projet ou un rĂȘve verra le jour, ce qui contribuera Ă  les rendre heureux. Plusieurs autres que l’on connaĂźt personnellement ou qui nous inspirent par leur vie professionnelle ou personnelle semblent Ă  notre regard ĂȘtre heureux, eux! Alors, oĂč est-il le bonheur? Longtemps, on a cru, ou on croit encore que le bonheur se trouve dans la rĂ©ussite matĂ©rielle, dans la quĂȘte d’une grande maison, de voitures de l’annĂ©e, de nombreux amis ou connaissances, d’une renommĂ©e ou d’un succĂšs, d’une bonne rĂ©putation
 et pourtant! Chaque jour, on apprend Ă  gauche et Ă  droite qu’une personne est gravement malade, ou qu’une autre a choisi de quitter ce monde de souffrances» pour semble-t-il un monde meilleur. Et pourtant, personne n’est Ă  l’abri de la dĂ©tresse, du dĂ©sespoir, de la peur qui grugent en dedans toutes ces annĂ©es de bonheur que l’on s’était rĂ©servĂ©es pour ĂȘtre enfin un jour, heureux » 
 ou plutĂŽt heureux, un jour »! Oui, c’était la promesse de jours heureux quand la maison allait ĂȘtre enfin payĂ©e, que les enfants allaient voler de leurs propres ailes, ou quand enfin la retraite allait arriver ! Tout le monde rĂȘve du bonheur
 mais il est oĂč le bonheur? Il est facile, du moins plus facile qu’auparavant, de choisir quand la Vie peut s’arrĂȘter pour nous amener Ă  la promesse de jours plus heureux. Qu’il s’agisse de l’aide Ă  mourir, de soins de confort pour les personnes en phase terminale ou en fin de vie, tous ces protocoles et ces aides sont censĂ©es aider Ă  trouver une certaine dignitĂ©, ou du moins offrir un laissez-passer vers des jours soi-disant plus heureux
 mais tout est relatif. Personne n’a le mandat de souffrir et il est tout Ă  fait appropriĂ© de tenter du mieux que l’on peut de soulager, tant le corps que l’ñme de toutes souffrances. Mais qu’arrive-t-il quand le corps n’est plus habitĂ© par la Vie ou quand on a rendu l’ñme et que celle-ci retourne vers la Source ? Sommes-nous censĂ©s ĂȘtre enfin » libĂ©rĂ©s de toutes souffrances, et enfin » ĂȘtre heureux ? Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. TĂŽt ou tard, il est nĂ©cessaire de voir ce qui nous a fait tant souffrir au point oĂč le corps s’est rendu si malade, ou que l’on est restĂ© coincĂ© dans cette horrible souffrance de manque d’amour
 et qui nous a inspirĂ© Ă  mettre fin Ă  ses jours si malheureux
 J’ai cĂŽtoyĂ© et accompagnĂ© des centaines de personnes de la Vie Ă  l’autre vie, et j’ai Ă©tĂ© souvent tĂ©moin de leur dĂ©sarroi face Ă  ce constat on vit sa mort comme on a vĂ©cu sa vie. Alors, dites-moi
 il est oĂč le bonheur? Yvon Deschamps, ce talentueux humoriste bien connu chez nous au QuĂ©bec, nous rappelle dans son monologue sur le bonheur ceci Comme on dit, souvent dans la vie, le bonheur est Ă  votre portĂ©e, chacun peut s’en prendre une partie, chacun pourrait en profiter. Il s’agit tout simplement de comprendre que les belles choses ne coĂ»tent rien. Le bonheur peut venir vous surprendre n’importe oĂč si vous le voulez bien. Mais pour cela, il faut arrĂȘter de chialer ». Il est lĂ  le bonheur, il est là»  nous rappelle Christophe MaĂ©. Il est là
 Ă  notre portĂ©e! Et si le bonheur se trouvait dans ces petits moments d’amour et de tendresse que l’on vit ou de ces petites attentions que l’on sĂšme de part et d’autre de notre chemin de vie, chaque jour, au quotidien? Et si le bonheur, c’était de voir notre cƓur se rĂ©jouir du soleil qui inonde notre regard au petit matin, d’écouter les oiseaux chanter la Vie, d’entendre la pluie tomber ou tout simplement, voir le bonheur partout oĂč il passe. C’est cela
 le bonheur, il est lĂ ! Partout! Dans notre regard, dans notre cƓur, entre nos mains, sous nos pieds et surtout lĂ , en toute chose et en tout lieu! Le bonheur se trouve dans le moment prĂ©sent. Point ! Alors je nous souhaite le bonheur dĂšs maintenant et tout de ce qui reste de l’annĂ©e 2020, une pĂ©riode plus qu’exceptionnelle. Que l’Ange du Bonheur nous accompagne 
 jusqu’à la fin des temps! Soyons heureux, soyons heureuses!!! Johanne Lazure
ApprĂ©cionsle soleil qui se lĂšve, rĂ©jouissons-nous de le voir se coucher. ArrĂȘtons de dire « il est trop tĂŽt » oĂč « il est trop tard » ; le bonheur est lĂ  : il est l’instant prĂ©sent. Patrick Burensteinas, alchimiste Le bonheur, c’est le calme, le contraire de l’agitation. Le bonheur, c’est Ă  la bonne heure.
Nous sommes tous en quĂȘte du bonheur. Nous nous fixons des objectifs tels que la rĂ©ussite, la richesse ou l’amour pour y parvenir. Mais en rĂ©alitĂ©, on constate que ces moyens ne nous mĂšnent pas toujours Ă  ce que nous espĂ©rons. PrĂȘt Ă  dĂ©couvrir la vĂ©ritable clĂ© du bonheur ? Matt Killingsworth a eu une magnifique idĂ©e pour traquer les causes du bonheur. Il a dĂ©veloppĂ© une application qui permet Ă  ses utilisateurs de renseigner leur indice de bonheur tout au long de la journĂ©e. L’application envoie une notification les avertissant qu’ils doivent rĂ©pondre Ă  quelques questions sur leur expĂ©rience du moment et ce qu’ils ressentent. GrĂące Ă  cette mĂ©thode, Matt a rĂ©coltĂ© 650000 rapports en temps rĂ©el de 15 000 personnes appartenant Ă  86 catĂ©gories socio-professionnelles diffĂ©rentes sur 80 pays. Bilan le bonheur est directement liĂ© Ă  l’évasion mentale. Au plus nous nous projetons mentalement pour Ă©chapper au prĂ©sent, au moins nous sommes heureux. Et ce fait est vĂ©rifiĂ© aussi si le prĂ©sent est peu plaisant comme quand nous sommes dans des embouteillages. L’évasion mentale est donc le plus grand ennemi du bonheur. Et ce n’est pas parce que nous sommes malheureux que nous nous Ă©vadons. C’est parce que nous nous Ă©vadons mentalement que nous sommes malheureux. Fascinant vous ne trouvez pas ? Surtout que l’homme ou la femme s’évade mentalement 47% de son temps !!!! Sous la douche, ce pourcentage grimpe allĂšgrement au dessus de 60%. Le moment oĂč nous nous Ă©vadons mentalement le moins ? En faisant l’amour ! Conclusion Pour ĂȘtre heureux, concentrons-nous sur le moment prĂ©sent
ou faisons l’amour. 🙂 N’oubliez pas de vous inscrire Ă  la newsletter garantie 100% anti-deprime pour recevoir votre dose de pensĂ©es positives chaque semaine ! A bientĂŽt ! [wysija_form id= »1″]
Vivonsl'instant prĂ©sent en pleine conscience. « Encouragez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire: "Aujourd'hui" » (HĂ©breux 3 :13) Ne pas vivre dans le prĂ©sent, c’est : - imaginer l’avenir comme meilleur que le prĂ©sent (quand enfin j’aurai ceci, je pourrai alors profiter de la vie) ; - imaginer l L'Ă©picurisme La sagesse d'Epicure 341-270 av. est encore trop frĂ©quemment confondue avec celle d'Aristippe de CyrĂšne 435-356 av. et toutes deux sont caricaturĂ©es Ă  outrance 1. Non, l'Ă©picurien n'est pas ce pourceau» qui fait assaut de bonne chĂšre et ne s'Ă©panouit que dans un libertinage dĂ©bridĂ©. Peut-ĂȘtre s'agit-il de l'une des sagesses les plus utiles pour notre Ă©poque, puisqu'elle se propose de nous dĂ©livrer de l'angoisse, de nous mettre Ă  l'abri du danger et de la souffrance. Le sage Ă©picurien accomplit tous les actes de la vie quotidienne en fonction d'un but unique la poursuite du bonheur. Mais, pour Epicure, le bonheur ne rĂ©side ni dans le confort matĂ©riel ni dans la simple satisfaction des plaisirs. Il advient lorsque l'homme atteint la tranquillitĂ© de l'Ăąme, c'est-Ă -dire lorsqu'il ne subit plus ni trouble ni douleur. Jouissons pleinement de l'instant, car le prĂ©sent seul est le temps du pur bonheur d'exister.» Comment accĂ©der au bonheur? En supprimant le principal facteur d'angoisse, qui est la crainte, rĂ©pond Epicure. Or la crainte se manifeste sous deux formes principales la peur de Dieu et la peur de la mort. Si les dieux existent, explique Epicure, ils sont indiffĂ©rents aux affaires humaines ce serait dĂ©choir que de s'occuper des mortels l'autarcie divine est Ă  ce prix, on ne saurait donc les craindre. Quant Ă  la mort, elle n'est rien pour nous», affirme-t-il. Mais cela ne signifie pas qu'il faille chasser de notre tĂȘte l'idĂ©e de la mort. Bien au contraire! Ignorer cette rĂ©alitĂ© ne fait que renforcer l'angoisse au moment oĂč l'on finit par y repenser - et ce moment arrive toujours. Il s'agit de comprendre que la mort n'est rien d'autre que la fin des activitĂ©s vitales l'Ăąme, quittant le corps, se dĂ©sagrĂšge, car elle ne peut survivre sans son enveloppe protectrice. La mort, puisqu'elle est disparition de l'affectivitĂ©, ne peut donc pas nous affecter, et il est irrationnel de la redouter aprĂšs la mort, il n'y a rien; on est mort, un point c'est tout. Loin de nous dĂ©sespĂ©rer, cette conviction devrait nous sauver et faire de notre vie une fĂȘte; en effet, puisqu'il n'y a rien Ă  espĂ©rer et rien Ă  craindre, nous sommes totalement libres. LibĂ©rĂ©s de l'angoisse, nous pouvons nous appliquer Ă  vivre l'instant prĂ©sent le plus intensĂ©ment possible - et nous y parviendrons d'autant plus facilement que nous admettrons que nous sommes mortels. Le poĂšte Horace, disciple d'Epicure, ira plus loin encore carpe diem nous dit-il. Jouissons pleinement de l'instant, car le prĂ©sent seul est le temps du pur bonheur d'exister. Or le bonheur ne saurait ĂȘtre parfait si l'on ne distingue pas soigneusement les dĂ©sirs qui nous assaillent et, souvent, nous perturbent. Certains sont naturels et nĂ©cessaires boire, manger, s'accoupler... et doivent ĂȘtre satisfaits, d'autres sont naturels mais non nĂ©cessaires les fantaisies culinaires ou sexuelles, par exemple, et plus gĂ©nĂ©ralement tout ce qui relĂšve de l'illimitation des dĂ©sirs naturels et nĂ©cessaires, d'autres encore sont vains ce sont les dĂ©sirs sociaux les honneurs, la richesse, le pouvoir, la gloire.... A premiĂšre vue, la sagesse Ă©picurienne semble donc plutĂŽt ascĂ©tique! Mais, si le sage Ă©picurien n'est pas le libertin que l'on a si souvent dĂ©peint, il a le mĂ©rite d'innocenter le dĂ©sir que Platon et Aristote avaient posĂ© comme indigne, qu'il pratique avec modĂ©ration. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Vivre en Ă©picurien, c'est donc 1. Rechercher le bonheur, conçu comme Ă©limination de ce qui nous fait souffrir. 2. Ne pas craindre la mort. 3. Vivre au prĂ©sent et non dans les souvenirs ou l'attente du futur. 4. Refuser de croire aux dieux, Ă  la providence ou Ă  quelque finalitĂ© rien n'est prĂ©mĂ©ditĂ©, pas mĂȘme l'ordre et la beautĂ© du monde. 5. Admettre l'existence d'une infinitĂ© de mondes au-delĂ  du nĂŽtre. 6. Adopter une hygiĂšne de vie qui repose sur l'Ă©quilibre naturel la nature est le seul guide. 7. ConsidĂ©rer que toute quĂȘte, parce qu'elle est sans fin, nous entraĂźne au-delĂ  de ce qui est, en nous, naturel, et nous Ă©carte ainsi du bonheur. 8. Philosopher, puisque penser est la seule activitĂ© qui peut rassurer l'homme, dissiper les tĂ©nĂšbres de l'Ăąme et lui permettre d'atteindre cette tranquillitĂ© qui est la condition du bonheur. 1 Michel Onfray a montrĂ© les subtilitĂ©s du cyrĂ©naĂŻsme dans un bel ouvrage, L'Invention du plaisir. Fragments cyrĂ©naĂŻques Le Livre de poche. A lire Epicure Lettres, maximes, sentences Le Livre de poche. LucrĂšce De la nature Garnier-Flammarion. AndrĂ© Comte-Sponville LucrĂšce, poĂšte et philosophe La Renaissance du Livre. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Lavigilance, c’est la conscience sans la pensĂ©e. Concentrer l’attention sur un seul point (l’instant prĂ©sent) = explosion de plĂ©nitude et de PrĂ©sence (paix et joie intĂ©rieure) L’expansion naĂźt du rassemblement, de la concentration. L’action naĂźt de la contemplation, comme l’appĂ©tit vient de la sensation de faim.
En tant qu’ĂȘtres humains, nous voulons beaucoup de choses, mais plus que tout, ce que nous partageons, c’est le dĂ©sir d’ĂȘtre heureux. Nous vivons dans une sociĂ©tĂ© dite de progrĂšs », oĂč malgrĂ© la persistance de la misĂšre, la majoritĂ© de la population peut satisfaire ses besoins essentiels. Mais bien que les conditions matĂ©rielles aient largement progressĂ©, nous ne nous sentons pas forcĂ©ment plus heureux. Qu’est-ce que le bonheur? Question philosophique et existentielle largement dĂ©battue, il en existe plusieurs dĂ©finitions, mais gĂ©nĂ©ralement on le conçoit comme un Ă©tat de bien-ĂȘtre, de plĂ©nitude, de satisfaction. Ces derniĂšres annĂ©es, de nombreuses recherches scientifiques ont Ă©tĂ© menĂ©es sur les causes du bonheur, et elles dĂ©montrent que des Ă©lĂ©ments tels que le revenu, le niveau d’éducation, les relations amoureuses n’ont que peu d’impact sur la tendance au bonheur. Alors quelles sont les causes du bonheur? Quand sommes-nous vraiment heureux? En 2009, Matt Killingsworth, Ă©tudiant en Doctorat Ă  l’UniversitĂ© d’Harvard lance une application sur Iphone permettant aux gens de rapporter leurs Ă©motions en direct. En interrogeant des milliers de personnes, il a rassemblĂ© d’énormes quantitĂ©s de donnĂ©es sur le bonheur Au cours de la journĂ©e des questions sont posĂ©es aux participants pour savoir ce qu’ils font, avec qui ils sont, ce Ă  quoi ils pensent au moment prĂ©sent. Plus de 15 000 personnes ont Ă©tĂ© interrogĂ©es, de 18 Ă  plus de 80 ans, de toutes conditions sociales, dans plus de 80 pays. 3 principales questions Ă©taient posĂ©es * Comment vous sentez-vous, sur une Ă©chelle de trĂšs bien Ă  trĂšs mal ? * Que faites-vous ? 22 diffĂ©rentes activitĂ©s proposĂ©es * Pensez-vous Ă  autre chose que ce que vous ĂȘtes en train de faire ? – Non, je suis concentrĂ© sur ma tĂąche. – Oui, je pense Ă  autre chose et le sujet de mes pensĂ©es est plaisant / dĂ©plaisant / neutre. Les rĂ©sultats des donnĂ©es collectĂ©es montrent que les personnes interrogĂ©es se sentent bien moins heureuses quand leur esprit s’évade que lorsqu’elles sont prĂ©sentes. On pourrait penser que lorsque l’on se trouve dans une situation dĂ©plaisante et que notre esprit s’évade, cette Ă©vasion mentale pourrait agir positivement sur notre bonheur. Et bien non, peu importe l’activitĂ©, quoique l’on fasse, mĂȘme si cela est dĂ©plaisant ĂȘtre dans un embouteillage par exemple, on ressent plus de bonheur en Ă©tant prĂ©sent Ă  l’expĂ©rience qu’en laissant notre esprit divaguer. Pourquoi cela? La principale raison en est que lorsque notre esprit s’évade, la plupart du temps nos pensĂ©es sont dĂ©plaisantes, de l’ordre de l’inquiĂ©tude, de l’anxiĂ©tĂ©, des regrets. Mais le plus Ă©tonnant dans les rĂ©sultats de cette enquĂȘte est que mĂȘme lorsque les pensĂ©es sont neutres, ou mĂȘme agrĂ©ables, les personnes se sentent toujours moins heureuses que lorsque leurs pensĂ©es ne s’évadent pas. De plus, les rĂ©sultats des personnes interrogĂ©es montrent qu’en moyenne, quelle que soit leur activitĂ©, 47% du temps, elles pensent Ă  autre chose. L’évasion mentale serait donc omniprĂ©sente et constituerait une cause importante de mal-ĂȘtre. Cette enquĂȘte n’est pas une Ă©tude scientifique, mais elle a le mĂ©rite d’inclure de trĂšs nombreuses personnes dans son panel, et de montrer une tendance gĂ©nĂ©rale. Notre cerveau produit de la pensĂ©e, et est extrĂȘmement prolifique. Bien sĂ»r, cela nous permet d’ĂȘtre inventif, imaginatif, crĂ©atif, de rĂȘver et de faire des projets. Mais il s’agit ici d’un aspect compulsif de notre esprit, de ce bavardage intĂ©rieur permanent tournĂ© soit vers le passĂ©, soit vers le futur, et qui nous empĂȘche d’apprĂ©cier pleinement l’instant prĂ©sent. Dans une sociĂ©tĂ© oĂč notre attention est constamment dĂ©tournĂ©e par l’accĂ©lĂ©ration des rythmes de vie, la pollution sonore des milieux urbains, les flux d’informations portable, SMS, mails, tĂ©lé  nous avons grand besoin de dĂ©velopper des qualitĂ©s de prĂ©sence, de stabilitĂ© mentale et Ă©motionnelle. L’intĂ©rĂȘt actuel pour la mĂ©ditation en tĂ©moigne. Alors quelles solutions pour accĂ©der Ă  plus de bien-ĂȘtre? Nous savons aujourd’hui que notre cerveau Ă©volue, est plastique », et peut crĂ©er tout au long de notre vie de nouveaux neurones, de nouvelles connections. EntraĂźner son esprit, cultiver des qualitĂ©s positives, Ă©voluer est possible Ă  tout Ăąge, et de nombreuses pratiques et disciplines permettent de dĂ©velopper notre capacitĂ© de prĂ©sence. Ramener l’attention vers le corps, vers les perceptions physiques, le sentir, permet de centrer son esprit. RĂ©orienter l’énergie mentale vers les sensations corporelles est une mĂ©thode que l’on retrouve dans le Yoga, le Tai-chi, le Qi gong, certains arts martiaux, et bien sĂ»r la mĂ©ditation. À travers le rythme, TaKeTiNa vous invite Ă  vous reconnecter Ă  vos sensations. Dans le cercle, vous ĂȘtes guidĂ© de maniĂšre progressive Ă  explorer le rythme avec votre corps et votre voix. Vous dites des syllabes rythmiques, vous frappez dans vos mains et faites des pas sur des rythmes diffĂ©rents, mais simultanĂ©ment. Vous ouvrez ainsi peu Ă  peu en vous-mĂȘme un espace nouveau oĂč vous pouvez ĂȘtre dans le mĂȘme temps actif et passif, dĂ©tendu et concentrĂ©, relaxĂ© et Ă©nergĂ©tisĂ©, et pleinement prĂ©sent Ă  l’expĂ©rience vĂ©cue. Ce qui est ressenti, expĂ©rimentĂ© et intĂ©grĂ© dans le cercle peut se transposer dans la vie quotidienne. C’est un processus d’évolution personnelle Ă  travers le rythme, permettant d’intĂ©grer la conscience du corps et la stabilitĂ© de l’esprit; et de dĂ©velopper un Ă©tat de paix intĂ©rieure et de prĂ©sence. Le rythme est un des moyens les plus anciens et les plus efficaces pour influencer et dĂ©velopper la conscience humaine. Dans notre monde global et centrĂ© sur la technologie, l’ĂȘtre humain perd souvent le contact avec ses propres rythmes intĂ©rieurs, et il peut se sentir Ă©tranger, dĂ©-synchronisĂ©. TaKeTiNa lui permet de se reconnecter avec le pouvoir transformateur du rythme. Reinhard Flatischler Vous pouvez visualiser ici une vidĂ©o de Matt Killingsworth dĂ©taillant son enquĂȘte sur le bonheur
Le bonheur se goûte et se savoure dans l'instant présent. Il ne réside pas dans le passé ni dans le futur mais dans le "ici et le maintenant." En effet, connaßtre le bonheur, c'est la capacitié à vivre et à se délecter de l'instant présent, en pleine conscience.
La principale quĂȘte de l’homme est l’atteinte du bonheur, cependant, si on peut l’atteindre, comment y parvenir ? Comment ĂȘtre certain, avant notre dernier souffle, si ce but est atteint ? Cela revient Ă  se demander comme bien vivre ? Notre temps est comptĂ© et la vie est tellement fĂ©brile, Ă©phĂ©mĂšre, qu’il ne faut pas en perdre une miette et tout faire pour parvenir Ă  cet aboutissement ; certains parlent de vivre l’instant prĂ©sent, mais est-ce vraiment une rĂšgle de vie satisfaisante ? Autrement dit vivre l’instant prĂ©sent permet-il d’atteindre le bonheur ou celui-ci n’est-il possible que par l’existence de son contraire ? On peut dĂ©finir vivre » dans le sens d' ĂȘtre dans le monde » respirer, penser
 et l’instant comme infiniment court et indivisible, le prĂ©sent ayant un pied Ă  la fois dans le passĂ© et le futur. En somme, le plaisir serait liĂ© Ă  un temps trĂšs court, cela voudrait dire que l’on envisagerait le bonheur uniquement Ă  court terme. Est-ce rĂ©ellement satisfaisant de n’avoir que des successions d’instants de bonheur plutĂŽt que du plaisir sur le long terme en prenant en considĂ©ration tous les temps ? Est-il possible de vivre pleinement dans l’instant prĂ©sent en faisant abstraction Ă  tout ce qui est exclu de cet instant ? I. Est-ce rĂ©ellement satisfaisant de n’avoir que des successions d’instants de bonheur ? Nous sommes gouvernĂ©s par le temps, Kronos. Dans la mythologie grecque, Kronos est l’un des Titans ; il a de nombreux fils qu’il dĂ©vore aussitĂŽt ; celui qui engendre est donc aussi celui qui dĂ©vore sa propre progĂ©niture le temps. Chronos, dĂ©truit tout ce Ă  quoi il donne le jour. Le temps est donc Ă  la fois crĂ©ateur et destructeur, on peut y Ă©chapper et il vaudrait peut-ĂȘtre mieux profiter de temps qui Ă  peine nous est offert, nous est repris. Notre temps est comptĂ© et ĂȘtre toujours dans ses pensĂ©es, Ă  rĂ©flĂ©chir sur tout et n’importe quoi, toujours espĂ©rer des choses inatteignables pourrait ĂȘtre une perte de temps, ce serait mal vivre » puisque le bonheur pourrait ne jamais ĂȘtre atteint de cette façon et on aurait perdu le peu de temps qu’on nous a accordĂ© en arrivant sur cette Terre. Que tu pleures ou ries la vie passe quand mĂȘme. » Anonyme En effet, Épicure considĂšre l’atteinte du bonheur passe par l’exigence d’un dĂ©sir rĂ©aliste, si l’homme cherche toujours plus il n’atteindra pas le vrai bonheur puisqu’il ne sera jamais pleinement satisfait. Alors que si nous acceptons les plaisirs simples, nous pourrons vivre l’instant prĂ©sent pleinement, car chaque chose vĂ©cue participera Ă  notre bien-ĂȘtre. Paul Coelho Ă©crivait d’ailleurs que Tout est Ă©crit dans les sons. Le passĂ©, le prĂ©sent et le futur de l’homme. Un homme qui ne sait pas entendre ne peut Ă©couter les conseils que la vie nous prodigue Ă  chaque instant. Seul celui qui Ă©coute le bruit du prĂ©sent peut prendre la dĂ©cision juste. » De plus, la mĂ©moire est un poids lourd Ă  porter et surtout lorsque l’on s’enferme dans nos souvenirs et ne pouvons envisager notre prĂ©sent, donnant lieu au sentiment de se gĂącher la vie. Pour les actes atroces commis sous nos yeux en silence, nous nous affligeons un devoir de mĂ©moire » comme si, garder Ă  l’esprit la prĂ©sence de l’horreur pouvait nous empĂȘche de la laisser se produire Ă  nouveau. Cependant, lorsque le traumatisme empĂȘche de vivre pleinement n’est-il pas prĂ©fĂ©rable de savoir oublier et de vivre l’instant prĂ©sent ? Il existe en effet une sorte de puissance de l’oubli il est comme le LĂ©thĂ©, le fleuve qui porte dans le royaume des morts et qui efface tous les souvenirs. Tout acte exige l’oublie, parce qu’au moment ou nous agissons, nous devons alors nous asseoir au seuil de l’instant » selon Nietzsche. Vivre l’instant prĂ©sent, c’est avoir la capacitĂ© de se sentir pour un temps, hors du temps et de l’histoire, de se dresser un instant tout debout comme une victoire » Nietzsche, la facultĂ© d’oubli n’est rien d’autre qu’un bonheur rendu au prĂ©sent et Ă  son absolue nouveautĂ©. Si nous ne nous efforçons pas d’oublier, les choses pourraient se rĂ©pĂ©ter inlassablement dans la vie en gĂ©nĂ©ral, mais aussi dans nos pensĂ©es propres. Le prĂ©sent est le seul temps qui est vĂ©ritablement Ă  nous ». Si l’on en croit Pascal, vivre l’instant prĂ©sent reste donc peut-ĂȘtre le seul moyen de se construire sans ressasser notre passĂ© Ă©touffant qui nous empĂȘche d’avancer. Enfin, comme dirait Daniel Pennac Le pire dans le pire, c’est l’attente du pire ». L’homme a tendance Ă  ĂȘtre obsĂ©dĂ© par ce qui l’attend, car le futur est quelque chose d’insaisissable, bien trop dans l’ailleurs pour s’y attarder. Dans sa Lettre Ă  MĂ©nĂ©cĂ©e, Épicure recommande ainsi songe ainsi que l’avenir n’est ni tout Ă  fait Ă  nous, ni tout Ă  fait hors de nos prises, afin de ne pas l’attendre, comme s’il devait se rĂ©aliser Ă  coup sĂ»r et cependant de ne pas dĂ©sespĂ©rer, comme s’il Ă©tait assurĂ© qu’il dĂ»t ne pas arriver. » C’est cela vivre l’instant prĂ©sent, arrĂȘter d’attendre ou de craindre quelque chose dont on n’a aucune certitude de son acheminement futur. Si je suis dĂ©sespĂ©rĂ©ment amoureux d’une personne et que l’occasion m’est donnĂ©e de l’embrasser par exemple, si au moment crucial je me pose tout un tas de question telle est-ce que cela aura un avenir ou vais-je davantage souffrir par l’infertilitĂ© suite Ă  ce baiser » ? L’acte peut finir par avorter et ainsi, je ne saurais pas si le baiser en lui-mĂȘme valait les sentiments Ă©prouvĂ©s envers cette personne. Alors que si je dĂ©cide de vivre l’instant prĂ©sent, j’agis Ă©videmment sans me poser de question de ce type, et ai enfin tout ce que je dĂ©sirais mĂȘme si cela engendre la souffrance, comme on le dit souvent mieux vaut avoir des regrets que des remords ». L’important au fond est qu’avant de rendre notre dernier souffle, recommencer au commencement de sa vie paraisse une aventure de plus. Cependant, on peut trouver des objections Ă  cette rĂšgle de vie, car l’instant prĂ©sent n’est pas irrĂ©mĂ©diablement nĂ©cessaire Ă  l’homme, cela peut, paradoxalement le priver du bonheur. II. Mais est-ce satisfaisant de n’avoir que des successions d’instants de bonheur ? En effet, lorsque la vie ne nous apporte plus rien, c’est parfois encore pire de vivre l’instant prĂ©sent. On ne peut vivre cette vie lorsque nous n’avons pas » de prĂ©sent, on peut prendre l’exemple de l’homme Ă  la fin de sa vie de nouveau. Quel sorte de plaisir peut-il trouver Ă  vivre l’instant prĂ©sent alors que la seule chose qui lui reste Ă  vivre est l’attente de la mort, cette fourberie qui supprime dĂ©finitivement l’instant ? S’il considĂšre que sa vie est achevĂ©e, que la seule Ă©tape qu’il lui reste soit, effectivement la mort, sa façon de vivre deviendrait un vĂ©ritable visionnage de sa vie, de ses souvenirs. Quand on sait que la vie ne nous apportera plus rien, que vivre l’instant prĂ©sent ne procurera plus aucun bonheur, pourquoi ne pas vivre dans un passĂ© qui nous convient ? L’homme au meilleur de sa forme, en pleine ascension dans tous les domaines de sa vie, et qui se retrouve brusquement paralysĂ©, complĂštement assistĂ©, sans aucun moyen de manger seul, de parler intelligiblement, ayant perdu sa dignitĂ© d’humain, n’ayant plus aucune issue possible mise Ă  part la mort va-t-il trouver satisfaction dans l’instant prĂ©sent ? Mise Ă  part vivre pour ceux qui l’aident Ă  survivre, il n’a plus grand-chose Ă  attendre de la vie, plus rien Ă  vivre qui pourrait lui procurer le frĂ©tillement de la vie que l’on surnomme bonheur. On a tous sa propre perception de la vie, et si l’on considĂšre que l’instant prĂ©sent n’a plus rien Ă  nous apporter alors c’est ainsi, et dans ce cas prĂ©cis, le mieux pourrait ĂȘtre de s’attacher uniquement Ă  une sensation de bonheur passĂ©e et non vivre l’instant prĂ©sent qui ne nous apporte plus rien de bon. De plus, faire abstraction du passĂ© en vivant l’instant prĂ©sent peut nuire indirectement au prĂ©sent. On a besoin du passĂ©, il influe toute notre vie le prĂ©sent est fait de dĂ©formations du passĂ© et d’ébauches imprĂ©cises de l’avenir. Et quoi qu’on fasse, le prĂ©sent n’est jamais qu’une vaste et bruyante fabrique du passĂ©. » Pierre Reverdy, on le voit rien qu’avec l’influence de la famille on ne connaĂźt quelqu’un que lorsque l’on connaĂźt son enfance, la famille marque en trĂšs grande partie notre personnalitĂ© et donc notre vie. Comprendre les problĂšmes qui nuisent Ă  notre prĂ©sent peut ĂȘtre initialement comprendre ce qui n’allait pas dans notre enfance, notre Ă©ducation et tout ce qui la constitue. Si on ne rĂšgle pas les problĂšmes passĂ©s alors la frustration qui en a dĂ©coulĂ© ne cessera de revenir dans l’ĂȘtre et mĂȘme si cela arrive que trĂšs rarement cela nuira au bonheur. La psychanalyse peut permettre de comprendre que la rĂ©pĂ©tition de la souffrance est le rĂ©sultat de l’état inconscient du souvenir, tandis que le souvenir conscient rappelĂ© correspond Ă  un acte de guĂ©rison, de libĂ©ration. C’est parce qu’il n’est pas rappelĂ© Ă  la conscience que le souvenir hante le prĂ©sent. Il ne passe pas et le temps s’écoule mĂȘme sans notre personne dans sa plĂ©nitude, en quelque sorte. C’est une fois les refoulements rĂ©vĂ©lĂ©s que le prĂ©sent peut ĂȘtre vĂ©cu pleinement et que l’individu peut affronter les Ă©vĂ©nements difficiles avec plus de lĂ©gĂšretĂ©. Enfin, vivre l’instant prĂ©sent peut signifier refuser de se projeter dans l’avenir et donc refuser de construire sa vie concrĂštement. En effet, le futur est ce qui vient au prĂ©sent, si nous ne le prenons pas en compte cela revient Ă  voir disparaĂźtre le futur instant prĂ©sent ; notamment lorsque l’on considĂšre comme Heidegger que l’homme vouĂ© Ă  voire venir et voir passer ». Vivre un instant prĂ©sent sans prendre en compte le futur pourrait ĂȘtre une perte de temps puisque l’on pourrait agir en se disant aprĂšs tout, on n’a qu’une seule vie » et ainsi vivre la fin de sa vie sans la moindre trace du bonheur prĂ©sent. Vivre l’instant prĂ©sent serait comme vivre en tant qu’animal dans le sens oĂč rien ne compterait pour l’homme, il se contenterait de survivre Ă  ce qui s’offre Ă  lui comme une plante qui attend qu’on l’arrose, il n’existerait pas, car exister c’est ordonner sa vie par un horizon d’avenir et de sens, exister ce n’est plus seulement survivre. Ne pas prendre en compte le futur peut engendrer Ă©galement des consĂ©quences sur ce qui nous entoure en particulier nos proches et nous tourner vers une grande forme d’égoĂŻsme. On prendre l’exemple du suicide, l’homme passant aux actes, vit l’instant prĂ©sent d’une certaine maniĂšre, car il considĂšre que la vie n’a plus rien Ă  lui apporter alors qu’au fond, il ne peut pas en avoir la certitude cependant c’est son instant prĂ©sent qui fait tout pour qu’il en arrive Ă  ces pensĂ©es. Le suicide peut ĂȘtre vu comme un acte Ă©goĂŻste puisque l’homme en question peut le faire Ă  cause dettes ou autre et laisser toutes les consĂ©quences de son acte Ă  sa famille, en plus de la douleur elle doit aussi s’occuper de tous les problĂšmes qu’il a laissĂ©s. Tout ça Ă  cause d’un manque de projection dans l’avenir, tout ça parce qu’il ne voyait que l’instant prĂ©sent l’homme juge tout dans la minute prĂ©sente, sans comprendre qu’il ne juge qu’une minute la minute prĂ©sente ». Antonio Porchia dit que l’homme juge tout dans la minute prĂ©sente, peut-ĂȘtre qu’il n’y a pas de rĂ©el instant prĂ©sent possible ? III. Est-il alors possible de vivre rĂ©ellement l’instant prĂ©sent ? En effet, on peut faire abstraction des autres temps. Le souvenir compris dans sa spĂ©cificitĂ© concentre l’expĂ©rience mĂȘme du temps. Sans mĂ©moire, la conscience serait purement ponctuelle nous sommes fait de mĂ©moire, on ne peut faire abstraction de tout un passĂ© bien que certains savent trĂšs bien le refouler elle vivrait dans un prĂ©sent perpĂ©tuel. Le souvenir correspond Ă  une conscience du passĂ© et du prĂ©sent. Dans une expĂ©rience prĂ©sente la considĂ©ration actuelle de notre souvenir, nous nous tournons, presque automatiquement vers le passĂ©, tout en mesurant sa diffĂ©rence radicale avec le prĂ©sent. On peut prendre l’exemple du narrateur dans A la recherche du temps perdu de Proust, il mange une madeleine et ceci dĂ©clenche un souvenir en fait, plus qu’un souvenir, il revit une scĂšne de son enfance dans laquelle il mangeait des madeleines. On peut vivre l’instant prĂ©sent en faisant abstraction des autres temps seulement si on considĂšre que dans sa rĂ©alitĂ© concrĂšte, le prĂ©sent est durĂ©e, et nos Ă©tats psychologiques en sont le contenu. Par exemple, le temps particulier d’une attente, qui pourra ĂȘtre comptĂ© » a posteriori trois heures. Mais concrĂštement, c’est une seule durĂ©e continue et indivisible, qui paraissait tantĂŽt courte ou longue selon la patience ou l’impatience, selon l’intensitĂ© que ce moment nous procure. De plus, vivre simplement l’instant prĂ©sent reste impossible puisque nous sommes dans le temps, on ne peut pas faire abstraction de l’instant passĂ© et futur puisqu’ils font partie de nous. Le temps n’est pas une forme vide qui entoure les choses et les ĂȘtres, il est au contraire l’essence mĂȘme du vivant ; les choses et les ĂȘtres sont comme faits de temps, et notre corps, qui avance dans le prĂ©sent, est en quelque sorte cette durĂ©e prise dans la matiĂšre » Bergson, de la durĂ©e solidifiĂ©e. Nous sommes faits de temps et loin d’ĂȘtre un simple milieu, celui-ci est plutĂŽt la maniĂšre dont la vie prend forme notre corps ressemble Ă  cette mĂ©moire solidifiĂ©e, prise dans une forme, un contour. Vivre l’instant prĂ©sent serait donc se considĂ©rer hors du temps, ce qui est impossible pour l’homme, car de sa conception Ă  sa mort, il est ordonnĂ© par le temps Le temps passe. Ah, si on pouvait le regarder passer. Mais hĂ©las, on passe avec lui. » Paul-Jean Toulet. DĂšs lors, exister ce n’est pas seulement vivre, au sens biologique du terme, mais c’est se tenir grĂące au passĂ©, face Ă  l’ouverture de l’avenir le temps est la seule voie par laquelle il est possible de donner un sens et une unitĂ© Ă  sa vie. Enfin, on peut considĂ©rer que l’instant prĂ©sent se compacte dans une seule seconde puisqu’arrivĂ© Ă  la fin d’une minute, le dĂ©but de celle-ci s’est dĂ©jĂ  Ă©coulĂ© et est passĂ©, on pourrait ainsi dire que la vie est une succession d’instant prĂ©sent en Ă©tant une succession de seconde. Un Ă©vĂ©nement passĂ© serait juste un instant prĂ©sent passĂ©. Il st en effet parfois possible de toucher un peu de temps Ă  l’état pur » lorsqu’au contact d’une sensation actuelle, tout un pan du passĂ© revient avec elle comme on a pu le voir avec l’exemple d’A la recherche du temps perdu, puisque passĂ©, cette sensation peut ĂȘtre objet d’imagination, et comme prĂ©sente elle est pleine d’existence, ce dont l’imagination est Ă  elle seule incapable. Ce n’est rien moins que la dure loin du temps qui se trouve alors suspendu, pour isoler ainsi et immobiliser un instant l’essence des choses, cela montre bien que nous sommes un tout, avec cette facultĂ© de se transporter dans diffĂ©rents instants de notre vie tout en Ă©tant dans notre prĂ©sent. Le temps est saisissable dans ses effets, mais cependant le passĂ© et le futur sont inexistants dĂ©jĂ  plus ou pas encore. En rĂ©alitĂ© c’est dans l’ñme qu’ils existent, qu’ils se confondent l’un dans l’autre, puisque lorsque je rĂ©cite un poĂšme appris par cƓur, dans le moment mĂȘme oĂč j’articule les syllabes, le prĂ©sent dans ma conscience est Ă  la fois la mĂ©moire du passĂ© immĂ©diat, et dĂ©jĂ  l’anticipation de l’avenir. Il n’y a donc pas trois temps distincts seul le prĂ©sent existe vraiment tout en empiĂ©tant sur ce qui est Ă  venir, et en gardant la trace momentanĂ©e de ce qui disparaĂźt ; trois formes de prĂ©sent s’entremĂȘlent, comme si l’ñme la conscience se distendait, Ă  la fois encore un peu dans le passĂ© pendant qu’elle est dĂ©jĂ  tendue vers l’avenir. Alors le temps serait comme logĂ© dans la conscience, et on pourrait penser que vivre l’instant prĂ©sent serait vivre tout court puisque tous les temps se retrouvent dans un seul la conscience que l’on a du prĂ©sent. Conclusion On peut conclure en disant que vivre l’instant prĂ©sent pourrait ĂȘtre compris comme vivre » simplement sans inclure aucune notion temporelle puisque comme nous l’avons montrĂ© le prĂ©sent peut ĂȘtre vu comme unique temps dans la conscience de l’homme et affirmer vivre l’instant prĂ©sent » dans le sens oĂč l’on fait complĂštement abstraction du passĂ© et de l’avenir serait refuser de vivre pleinement. En effet, l’individu vivrait comme en refus avec lui-mĂȘme puisqu’il refuserait d’amener Ă  lui ce qu’il a construit et vers quel bonheur il peut marcher, ce serait Ă©viter le vĂ©ritable bonheur en quelque sorte. Vivre l’instant prĂ©sent au sens propre peut donc paraĂźtre non satisfaisant. Le prĂ©sent est indĂ©fini, le futur n’a de rĂ©alitĂ© qu’en tant qu’espoir prĂ©sent, le passĂ© n’a de rĂ©alitĂ© qu’en tant que souvenir prĂ©sent. » Jorge Luis Borges.
LagrĂące de l’instant prĂ©sent. Le point de contact entre l’éternitĂ© de Dieu et le temps de notre histoire, c’est aujourd’hui. Nous ne pouvons considĂ©rer l’instant prĂ©sent sans nous mettre sous le regard de notre crĂ©ateur. C’est
Bienvenue Ă  vous chers enfants. Je suis la MĂšre qui aime et qui guĂ©rit. Je viens Ă  vous ce soir pour mettre un baume sur vos cƓurs blessĂ©s, sur vos amours perdus, sur vos peines. Je viens ouvrir vos cƓurs qui ont souffert et ont Ă©tĂ© blessĂ©s par les gens de votre entourage qui ne vous ont pas compris, pas aimĂ© Ă  votre juste mesure, pas supportĂ©e quand vous en aviez besoin. Je viens vous apporter la lumiĂšre qui vous permettra de prendre conscience de vos limites et les dĂ©passer. Prenez un moment pour vous Prenez maintenant un moment afin de regarder votre souffrance de manque d’amour envers la vie, envers vous, envers les autres et demandez-vous. Qui suis-je exactement ? Suis-je un ĂȘtre qui a pris conscience de ses limites ? Suis-je encore dans la douleur et la souffrance de l’ĂȘtre qui a compris beaucoup de choses mais qui sait qu’il reste encore des pas Ă  faire sur le sentier du retour Ă  soi. Ce sentier n’est pas facile et vous le savez, vous qui dĂ©sirez avancer et avez choisi de travailler Ă  la guĂ©rison de ces mĂ©moires qui vous empĂȘchent de vivre dans l’amour et la joie. Le bonheur est en vous De quoi est fait votre bonheur dans votre quotidien ? Quels sont les Ă©lĂ©ments qui manquent Ă  celui-ci ? Comment dĂ©sirez-vous que le bonheur se manifeste dans votre vie ? Croyez-vous que le bonheur est composĂ© d’élĂ©ments qui existent Ă  l’extĂ©rieur de vous et que si vous les obtenez vous serez heureux ? Ou, croyez-vous que le bonheur vient du dedans ? La grande erreur que font les humains en ces temps modernes est de croire que le bonheur vient de l’extĂ©rieur d’eux. Ils dĂ©sirent possĂ©der et possĂ©der encore plus et ne sont jamais satisfaits de ce qu’ils ont. Pourtant dans votre pays vous avez beaucoup plus que dans d’autres parties du monde oĂč mes enfants souffrent, car ils ont soif, ils ont faim, ils ont besoin d’un toit pour s’abriter. Et vous ici, dans ce pays merveilleux, vous avez tout cela et bien plus encore. Êtes-vous reconnaissants Ă  la Vie pour cette abondance ou dĂ©sirez-vous toujours plus ? Regardez en vous-mĂȘmes Êtes-vous de ceux qui placent le bonheur Ă  l’extĂ©rieur d’eux et attendent toujours que par magie quelqu’un ou quelque chose viennent combler leur manque ? Êtes-vous de ceux qui attendent que la vie leur envoie un nouvel amour pour ĂȘtre heureux ? Êtes-vous de ceux qui croient qu’un emploi diffĂ©rent les rendrait heureux ? Êtes-vous de ceux qui se disent malheureux Ă  cause des autres qui ne les aiment pas et ne les comprennent pas ? Comment concevez-vous le bonheur ? Le concevez-vous dans les biens matĂ©riels que vous pourriez possĂ©der en plus grand nombre ? Comme une belle maison, une voiture de l’annĂ©e, une piscine dans votre cours. Le concevez-vous comme le succĂšs financier et la reconnaissance sociale de vos pairs ? À travers cette prise de conscience vous ferez un pas de plus dans la dĂ©couverte de vous-mĂȘme et vous trouverez que la clĂ© qui ouvre la porte au bonheur se trouve dans votre cƓur. Le bonheur vient du dedans, pas du dehors. C’est Ă  travers le cƓur que vous pourrez trouver cette clĂ© et vivre les premiers pas qui vous ramĂšneront Ă  l’unitĂ© intĂ©rieure. Depuis longtemps vous ĂȘtes sĂ©parĂ©s de votre ĂȘtre vĂ©ritable ainsi que de l’amour vrai envers vous. Nous ne parlons pas de cet amour Ă©goĂŻste qui ne pense qu’à lui, mais de cet amour qui est la confiance en vous-mĂȘmes, qui est la foi en la vie, qui est la sagesse du cƓur qui dit Oui je crois que je suis un ĂȘtre lumineux et qu’au fond de moi j’ai tous les potentiels possibles, toutes les capacitĂ©s nĂ©cessaires pour dĂ©passer mes limites. Je suis prĂȘt Ă  regarder mes faiblesses face Ă  face et ne plus les laisser me contrĂŽler, me dominer et faire de moi un pantin. ». Ne soyez pas un pantin, car il oublie le prĂ©sent Un pantin est celui qui est contrĂŽlĂ© par les autres, contrĂŽlĂ© par les Ă©motions, contrĂŽlĂ© par les pensĂ©es qu’il projette sur les autres et sur soi et qui amĂšnent des perceptions erronĂ©es de qui il est. Bien souvent vous faites la mĂȘme chose avec votre bonheur intĂ©rieur. Vous ne voyez pas ce qui se passe rĂ©ellement en vous et autour de vous car vous entrez dans une histoire que vous vous crĂ©ez. Vous entrez dans des projections intĂ©rieures de ce que vous aimeriez ĂȘtre, de ce que vous aimeriez devenir et vous vous crĂ©ez un futur imaginaire. Vous vous crĂ©ez des images intĂ©rieures et vous oubliez de vivre votre instant prĂ©sent et de regarder ce qui se passe en vous et autour de vous. Vous rĂȘvez votre vie au lieu de la vivre pleinement. Regardez votre vie Prenez Ă  nouveau quelques instants pour regarder votre vie. Comment est votre vie prĂ©sentement ? Êtes-vous heureux ? Êtes-vous satisfait de ce que vous vivez ? Votre bonheur dĂ©pend–il des autres ? Faites-vous l’effort de comprendre pourquoi votre bonheur n’est pas aussi grand que vous aimeriez ? Ou lisez-vous ce texte trĂšs vite sans prendre le temps de rĂ©flĂ©chir ? Croyez-vous que vous avez le pouvoir de vous construire un avenir meilleur, ou ĂȘtes-vous en train de vous apitoyer sur vous-mĂȘmes ? L’instant prĂ©sent vous demande d’ĂȘtre dans le temps, ici et maintenant, capable de regarder la douleur dans votre corps matĂ©riel ou dans votre cƓur Ă  cause de relations difficiles. Il vous demande de sentir la peine d’avoir perdu quelque chose que vous aimiez, de percevoir votre insĂ©curitĂ© tout en croyant fermement que vous avez le potentiel de guĂ©rir et de ne plus vous laisser manipuler par les peurs qui ont causĂ© cette souffrance et cette peine ? C’est cela que vous travaillerez dans cet atelier, c’est cela qui viendra Ă  vous sous diffĂ©rentes formes afin de vous placer face Ă  votre douleur, face Ă  votre souffrance, face Ă  vos peurs. Vous apprendrez Ă  ne plus les nier ni les cacher Ă  l’intĂ©rieur de vous mais Ă  les observer. En les observant vous verrez comment elles s’y prennent pour vous maintenir dans cette souffrance et comment malgrĂ© multiples expĂ©riences, vous rĂ©pĂ©tez encore les mĂȘmes choses et que vous vous retrouvez dans les mĂȘmes situations qui ne vous satisfont pas. Le passĂ© est passĂ©, le bonheur est prĂ©sent Comment pouvez-vous sortir de ce cercle infernal de peurs, de maladies, de souffrance ? Dans l’instant prĂ©sent, chers enfants. Vous avez le potentiel de crĂ©er qui vous ĂȘtes. Vous ĂȘtes les crĂ©ateurs et les crĂ©atrices de votre rĂ©alitĂ© quotidienne. Vos pensĂ©es crĂ©ent ce que vous ĂȘtes et vous ĂȘtes trop souvent manipulĂ© par le mental infĂ©rieur qui vous habite et se croit en charge de votre vie. Observez comment votre passĂ© est trĂšs souvent dans votre prĂ©sent et comment dans votre prĂ©sent vous avez peur de votre futur. Vous ĂȘtes souvent dans trois temps en mĂȘme temps en croyant ĂȘtre dans votre instant prĂ©sent, voilĂ  ce qui maintient la souffrance en vous. Le vĂ©ritable instant prĂ©sent ne se prĂ©occupe ni du passĂ©, ni du futur, Il est la joie paisible et tranquille de l’ñme qui se manifeste dans le quotidien en vivant un instant aprĂšs l’autre dans la totale confiance en Soi. Nous savons que cela n’est pas facile Ă  faire pour vous humains qui vivez dans un espace-temps oĂč la peur et la joie se cĂŽtoient. Pour retrouver cette confiance en Soi, Ă©coutez votre Ăąme qui vous dit Je suis ici pour apprendre Ă  expĂ©rimenter la matiĂšre et vivre la vie terrestre. J’ai fait ce choix un jour et j’ai choisi de revenir dans multiples vies afin de connaĂźtre diffĂ©rents aspects de la vie humaine, mais aujourd’hui, moi
 dites votre nom intĂ©rieurement ĂȘtre lumineux, je choisis de retourner Ă  la Source de qui je suis. Je choisis de devenir le vĂ©ritable Soi qui n’est pas cette personnalitĂ© qui m’habite, qui n’est pas ces peurs, cette souffrance, ni ces peines que j’ai faites miennes mais qui sont la joie de l’ĂȘtre lumineux qui retourne en Soi. ». Retour en Soi Et comment pouvez-vous retourner en Soi qui est l’esprit du PĂšre divin ? Sinon en accueillant en vous la douleur et la souffrance qui sont lĂ  dans vos cellules. Toutes ces mĂ©moires emmagasinĂ©es dans vos organes, toutes ces mĂ©moires emmagasinĂ©es dans votre cerveau demandent libĂ©ration, demandent dĂ©gagement, demandent amour, demandent sagesse, elles dĂ©sirent retrouver leur libertĂ©. Saurez-vous vous abandonner Ă  la lumiĂšre qui descendra sur vous cette nuit afin de permettre la libĂ©ration de vos peurs intĂ©rieures envers la vie, envers les autres ? Pourrez-vous dĂ©passer la peur qui vous contraint Ă  jouer un rĂŽle de pantin plutĂŽt que d’ĂȘtre le vĂ©ritable crĂ©ateur de votre vie ? Votre ego a créé le pantin qui est en vous N’est ce pas votre ego, contrĂŽlĂ© par votre mental infĂ©rieur, qui a créé ce pantin manipulĂ© par toutes sortes de forces intĂ©rieures et extĂ©rieures qui le font bouger, rire, danser, se battre, se plaindre, se donner des plaisirs. Mais ĂȘtes-vous cet ego, ĂȘtes-vous ce pantin ? N’ĂȘtes-vous pas plutĂŽt un ĂȘtre merveilleux qui a le pouvoir de crĂ©er sa propre existence dans l’amour et la joie ? C’est ce que nous vous proposons devenir les crĂ©ateurs de votre bonheur et de faire ce que vous aimez, non plus manipulĂ©s par vos peurs mais guidĂ©s par la lumiĂšre de l’esprit. En vous couchant ce soir pensez Ă  ce message, revisitez vos notions sur le bonheur, regardez vos attentes envers la vie, envers les autres, envers vous-mĂȘmes. Prenez le temps d’écouter votre cƓur et endormez-vous dans son Ă©nergie. Nous vous prendrons la main dans votre sommeil et vous amĂšnerons avec nous dans les plans subtils afin de vivre une expĂ©rience de transformation. Alors bonne nuit chers enfants, je vous aime infiniment. Et n’oubliez pas que vous n’ĂȘtes pas seuls dans cette dĂ©marche de retour Ă  Soi. Votre MĂšre Ă  tous Marie Message de Marie, reçu par Louise Racette et Mariette Robidas lors d’un atelier Être la PrĂ©sence Je suis » Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et que vous citiez la source – TĂ©lĂ©chargement libre de l’article, en .pdf
QelD.
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