Direla vérité est une bonne chose, mentir en est une mauvaise (dix commandements). Cependant s'abstenir de dire la vérité est la meilleure. montre plus. Toute la vérité n'est pas bonne à dire. 570 mots | 3 pages. qu'elle recherche la vérité, pose le problÚme de ses conditions d'accÚs et des critÚres du jugement vrai.
Bienvenue sur mon site je suis le pasteur Yvan Rheault et je vous offre 45 ans d'Ă©tudes bibliques dans la colonne des thĂšmes affichĂ©s sur votre gauche. Et si vous avez des questions, je suis disposĂ© et disponible pour y rĂ©pondre Ă  l'adresse email croixsens Vous trouvez la nourriture spirituelle bonne ? Alors vous pouvez m'honorer par un don via virement INTERAC, voici mon email yvanrheault aussi possible de faire votre semence par PAYPAL en cliquant ci-dessous. MĂȘme un seul dollar sera apprĂ©ciĂ©, ainsi je pourrai faire une action de grĂące en votre nom et appeler la bĂ©nĂ©diction de Dieu sur votre vie. Merci et soyez bĂ©nis ! En tout temps et particuliĂšrement en ces temps troublĂ©s, notre Dieu mĂ©rite notre confiance. Dieu mĂ©rite notre foi, non seulement par la manifestation de sa grandeur qui se perçoit Ă  l'oeil nu en contemplant la crĂ©ation, mais aussi et surtout en contemplant son grand amour manifestĂ© par la vie de JĂ©sus, Ă©mu de compassion devant les foules et les individus en besoin. Il a dĂ©cidĂ© d'aller jusqu'Ă  la croix, souffrir pour nous en portant nos fautes et ĂȘtre sĂ©parĂ© de son PĂšre pendant quelques heures sur la croix pour nous l'Ă©viter pendant l'Ă©ternitĂ©. Recevons avec foi et avec joie ce cadeau qui dĂ©passe l'entendement. Je suis Ă©mu aussi juste Ă  vous en parler. À partir de la derniĂšre publication Message Ă  l’Afrique et aux pays Ă©mergents dans le monde 54-11 Les plus braves peuvent avoir des peurs L'intelligence va te mener au succĂšs Est-ce que JĂ©sus a eu besoin d'ĂȘtre Ă©levĂ© jusqu'Ă  la perfection ? Pourquoi Eve n’a-t-elle pas trouvĂ© bizarre qu’un serpent discute avec elle ? La valeur prĂ©cieuse accordĂ©e au travail bien fait Qu’est-ce qui donne de la valeur Ă  une chose ? Un seul Ă©cart du roi David ? En quoi consiste le mystĂšre de la piĂ©tĂ© ? Suis-moi et laisse Ă  ceux qui sont morts le soin d'enterrer leurs morts - Une parole de JĂ©sus perçue comme dure Dieu a promis une vie bĂ©nie, pas une vie facile ! Le premier miracle de JĂ©sus a Ă©tĂ© de rendre un pauvre riche ! La façon que Dieu considĂšre la mort elle est diffĂ©rente de la perception humaine La manifestation de la guĂ©rison Qu’est-ce que JĂ©sus fait au ciel prĂ©sentement? Pourquoi l'apĂŽtre Paul parle de faire reproche devant tous Ă  ceux qui pĂšchent dans 1TimothĂ©e 520 pendant que JĂ©sus Lui-mĂȘme dans Matthieu 1815-17 parle d'un processus qui doit commencer d'abord de un Ă  un ? La rĂ©ussite du chrĂ©tien Un chĂ©rien charnel peut-il hĂ©riter du royaume de Dieu ? Pourquoi appelle-t-on aussi frĂšres ou soeurs les personnes qui vivent en concubinage? Dans l'Ancien Testament, le Saint-Esprit habitait-il dans tous les croyants qui vivaient Ă  l'Ă©poque ou sur seulement quelques-uns ? Qu'est-ce qu'on mĂ©rite ? Comment se comporter avec un pasteur qui a commis l'adultĂšre mais qui s'est repenti ensuite de son pĂ©chĂ© ? Comment dĂ©finir l'hĂ©ritage du royaume de Dieu ? La fausse science contredit la rĂšgle de la vĂ©ritĂ© L'effort bĂ©ni RevĂȘtir le Seigneur JĂ©sus-Christ comme costume de super hĂ©ros Pourquoi Dieu a-t-il permis le mal ? Comment reconnaĂźtre l'action du Saint-Esprit en nous? Comment savoir si nous sommes remplis du Saint-Esprit? Priscille, une enseignante qui collaborait avec Paul Choisir entre marcher par la vue ou marcher par la foi La VALEUR est dĂ©terminĂ©e par le prix payĂ© Les anges ne sont pas omniscients ni omniprĂ©sents Pardon vis-Ă -vis Dieu et vis-Ă -vis les hommes Besoin de gens remplis de compassion Venez avec moi, dans un endroit isolĂ© et vous prendrez un peu de repos Cherchez premiĂšrement le royaume et la justice de Dieu 4 choses qui Ă©touffent la parole de Dieu et l'empĂȘchent de porter du fruit Distinction entre la louange et l'adoration Mourir Ă  soi-mĂȘme au quotidien ? Crime grave et pardonnable Le pouvoir transformateur du sel Sans rĂ©surrection, nous sommes les plus malheureux des hommes Jugement sĂ©vĂšre pour ceux qui prennent le repas du Seigneur indignement L'interprĂ©tation des langues ne signifie pas nĂ©cessairement la traduction des langues Dieu et Mamon peuvent rendre prospĂšres mais sont incompatibles Un chrĂ©tien peut-il s'armer pour se dĂ©fendre en allant Ă  l'Ă©glise ? Le Seigneur JĂ©sus est pour le corps Comment gĂ©rer nos fautes que nous rappelle notre conscience ? Le mal atteint-il le juste ou pas ? Progression grĂące Ă  la Parole et l'unitĂ© sous l'autoritĂ© Ă©tablie par Dieu J'aime la dĂ©finition thĂ©ologique de Paul La mort c’est la sĂ©paration, la vie c’est la communion Nous sommes tous des influenceurs, on nous regarde ! Peut-on expĂ©rimenter le surnaturel sans parler en langue ? Savais-tu que tu peux te sauver toi-mĂȘme et les autres ? La foi du paresseux L'appel de Paul par JĂ©sus pour le ministĂšre apostolique Dans quel sens doit-on comprendre que JĂ©sus est le Fils unique de Dieu ? Se marier ou pas avec un prĂ©tendant qui ne maĂźtrise pas sa colĂšre ? DĂ©veloppement du don de guĂ©rison dans la vie de Pierre La direction donnĂ©e au leader Le sĂ©jour des morts en trois parties La vision donnĂ©e au leader, l'unitĂ© d'esprit aux collaborateurs Hommes de Dieu qui se mettent Ă  genoux pour prier Dans sa souffrance, Job ne subissait pas la colĂšre de Dieu, JĂ©sus non plus Est-ce que Simon le magicien s'est repenti suite Ă  la rĂ©primande de l'apĂŽtre Pierre ? ConsĂ©cration d'Aaron Ă  la prĂȘtrise Un couple mariĂ© peut-il avoir des relations sexuelles pendant un temps de jeĂ»ne et priĂšre ? La peine de mort exigĂ©e pour les kidnappeurs dans la loi de MoĂŻse Une mort PRÉMÉDITÉE traitĂ©e diffĂ©remment d’une mort ACCIDENTELLE selon la loi de MoĂŻse Faux tĂ©moignage versus mensonge Parlez en bien et non en vain du nom de Dieu le PĂšre Il n'y a pas de comptabilitĂ© dans l'amour La plus grave erreur de David dĂ©boucha sur la manifestation d'une grĂące extrĂȘme Trois raisons de veiller et prier Vent contraire Message pour les couples en difficultĂ© Avez-vous remarquĂ© que MoĂŻse, n'Ă©tait pas trĂšs sĂ©rieux quand il Ă©tait reparti pour l'Égypte ? 137 Parole d'un insider Exige le respect ! La veuve et le juge inique L’un sera pris et l’autre laissĂ©, cela ne concerne pas l'enlĂšvement JĂ©sus le pĂ©dagogue avec la parabole de l'Ă©conome infidĂšle L'enfant prodigue n'est pas le seul protagoniste Ă  observer dans cette parabole Qui sont les mercenaires dans la parabole de l'enfant prodigue ? Accepter ou recevoir Christ ? Comment comprendre la parabole des conviĂ©s ? Peut-on suivre JĂ©sus aujourd'hui ? Que signifie porter sa croix est-ce encore d'actualitĂ© ? Votre proximitĂ© avec Dieu suscitera parfois l'admiration La figure annonciatrice du meilleur qui est Ă  venir Urie le Hittite Ne donnez pas accĂšs au diable en vous mettant en colĂšre pour ce que vous considĂ©rez comme une injustice ! Puissance et autoritĂ© accompagnent la manifestation du royume de Dieu 5 façons dans les Ă©vangiles d'expĂ©rimenter le salut dans cette vie Tous ceux qui dĂ©cident de changer de vie peuvent croire au pardon de JĂ©sus Compassion de JĂ©sus qui ressuscite le fils de la veuve Ă  NaĂŻn La provision suit l'obĂ©issance Honorer ses parents, qu'est-ce au juste ? Est-ce que le brisement est un concept biblique ? Les thĂ©raphims, abomination idolĂątre Comment comprendre que Lot avait des gendres et deux filles vierges ? LĂ©a et ses problĂšmes de vision qui l'handicapaient Eternel, fais-nous voir ta bontĂ© et accorde-nous ton salut! La mort est une grande faucheuse et les anges viennent ensuite cueillir les croyants Abraham, obĂ©issant Ă  son pĂšre terreste comme Ă  son pĂšre cĂ©leste Le pĂ©chĂ© a affectĂ© toute la crĂ©ation, animaux inclus Voici plusieurs exemples oĂč Dieu a exercĂ© son influence les hommes ProtĂ©gĂ©s du danger L'esprit Ă©goĂŻste et jaloux de CaĂŻn Coupe ta main ! La dĂ©monstration de puissance angĂ©lique suscite diverses rĂ©actions sur la crĂ©ation Combat dans la priĂšre pour le salut de la famille L'accĂšs au crĂ©dit comme levier Ă©conomique Étude exhaustive sur la CĂšne Dieu a-t-il augmentĂ© les souffrances des grossesses aprĂšs le pĂ©chĂ© ? JĂ©sus a-t-il Ă©crasĂ© la tĂȘte du serpent Ă  la croix ? La part d'EsaĂŒ, pas si mal aprĂšs tout Le plein d'amour, s'il vous plaĂźt Demander ou exiger une guĂ©rison ? Il ne faut pas travailler en vain HĂ©rĂ©ditĂ© spirituelle Parler en langues est une maniĂšre d'entrer dans le repos de Dieu Comment tendre l'autre joue quand on nous frappe ? DĂ©sinformation au sujet de JĂ©sus Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice Tous les juifs sont des hors-la-loi selon JĂ©sus ! Comment faire la volontĂ© de Dieu ? L'homme bon, existe-t-il ? Les narines de la colĂšre ! Le langage imagĂ©e employĂ© en hĂ©breu Tu l’as fait de peu infĂ©rieur ... Ă  Dieu ou des anges ? Le caractĂšre requis pour entrer dans le ministĂšre La libertĂ© est la limite de l'amour Est-ce que la guĂ©rison est une promesse ? Tous ceux que le PĂšre me donne viendront Ă  moi La comprĂ©hension grandissante de l'autoritĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e augmente la foi Le jeĂ»ne pour avoir le coeur lĂ©ger et sensible spirituellement Ils seront tous enseignĂ©s de Dieu La chronologie des Ă©vĂ©nements de la crucifixion Ă  la rĂ©surrection GoĂ»ter la mort Ă  trois niveaux Pourquoi est-il question d'Ă©gorger plutĂŽt que de tuer dans Jean 1010 ? C'est quoi l'affaire ! La rĂ©vĂ©lation progressive dans la Bible Pourquoi c'est mieux de lire le Nouveau Testament avant l'Ancien Testament Le sceau de Dieu sur JĂ©sus Mon verset prĂ©fĂ©rĂ© qui parle d'un Dieu plein d'amour Pourquoi la patience est-elle mentionnĂ©e en premier dans la description de l'amour ? Je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu Heureux vous qui ĂȘtes pauvres, car le royaume de Dieu est Ă  vous Y a-t-il de l'espoir de rĂ©conciliation avec des personnes qui nous ont pris en grippe ? Distinction entre repentance et conversion Les morts qui entendent la voix de JĂ©sus Est-ce que un esprit rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© peut ĂȘtre souillĂ© ? Les anges sont des esprits mais les esprits ne sont pas tous des anges ! L'espĂ©rance est la corde qui te rattache aux promesses de Dieu Le mariage n'est pas pour tous Le jeĂ»ne est une chose intime entre toi et Dieu Le mal atteint-il le juste ou pas ? Les 5 langages d'amour Comment JĂ©sus a-t-il pu s'asseoir sur deux Ăąnes d'aprĂšs l'Ă©vangile de Matthieu ? Le Fils aussi donne la vie Ă  qui il veut Dieu guĂ©rit TOUTES tes maladies Garder son coeur plus que tout, c'est s'aimer L'enfant de l'officier du roi est guĂ©ri Ă  distance Le Messie doit venir tout rĂ©vĂ©ler Le pĂ©chĂ© entrave la croissance Quel est le cadeau de Dieu ? Le baptĂȘme de purification En relation au royaume de Dieu Le syndrome de l'intestin qui fuit – Leaky gut en anglais agir L'orgueil applique de la pression pour mal penser et mal L'art de la diversion ... Royaume de paix ! La guerre dans le ciel Le chemin de la paix passe par JĂ©sus L'Éternel des armĂ©es est un Dieu de guerre et de paix Le shalom de Dieu Vent de vie Merci Seigneur JĂ©sus pour ton pardon ! JĂ©sus est venu parce qu'il voulait sauver le monde et non le juger Amour extravagant de NicodĂšme La pleine bĂ©nĂ©diction qui vient avec l'Évangile Vous verrez dĂ©sormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme Celui qui vient aprĂšs moi m’a prĂ©cĂ©dĂ© AndrĂ© est un chercheur qui trouve Bouclier double de grĂące et de foi Un trio trĂšs attendu qui n'Ă©tait en fait que deux ! Foi et espĂ©rance insĂ©parables, mais ne les sĂ©parez pas de l'amour ! Les Ă©toiles pĂąlissantes finissent par s'Ă©teindre Est-ce que toutes les vĂ©ritĂ©s rendent libres ? La conviction apportĂ©e par le Saint-Esprit Les racines juives du baptĂȘme GrĂące, gloire, abondance, comble, plĂ©nitude et richesse Psaumes 23 Le bon berger OĂč vont les animaux aprĂšs leur mort ? Canevas pour sermon sur le mariage Promesses de protection angĂ©lique BĂ©nis et favorisĂ©s Mon tĂ©moignage du ciel Jesse Du Plantis La rĂ©conciliation offerte Ă  tous mais pas reçue par tous La colĂšre de Dieu qui se manifeste depuis que JĂ©sus l'a subie sur la croix Est-ce que les tremblements de terre sont des jugements punitifs envoyĂ©s par Dieu ? Ce n'est pas parce que nous citons la Bible que nous sommes dans la foi ! Vous qui avez mis votre foi en JĂ©sus, vous n'ĂȘtes plus maudis, vous ĂȘtes bĂ©nis ! Ananias et Saphira Ă©taient-ils nĂ©s de nouveau ? Les religieux ne voient pas Dieu agir au prĂ©sent Nous sommes des perles de grand prix ! Les promesses ont une date d'exaucement JĂ©sus-Christ est le premier-nĂ© de la crĂ©ation Tous ceux qui prendront l’épĂ©e mourront par l’épĂ©e Les prophĂ©ties sur JĂ©sus qui se sont rĂ©alisĂ©es Les consĂ©quences des dĂ©ficits astronomiques dans les budgets gouvernementaux La nourriture d'un ressuscitĂ© ! Doit-on prier les yeux fermĂ©s ? Les anges nous exhortent Ă  nous souvenir des paroles de JĂ©sus et nous activer Comment avoir un coeur brĂ»lant pour le Seigneur Deux sources de peur ; l'insuffisance et la faute Dans la dispensation de l'Ă©glise, les chrĂ©tiens doivent-ils donner la dĂźme ? Est-ce qu'une personne peut exercer plus qu'un des cinq ministĂšres mentionnĂ©s dans ÉphĂ©siens 411 ? Que faire quand on n'est pas d'accord avec l'autoritĂ© ecclĂ©siale en place ? Est-ce une bonne priĂšre de demander au Seigneur JĂ©sus de nous augmenter la foi ? La peur nous tire vers le bas tandis que la foi nous tire vers le haut Que dire au sujet des pasteurs trĂšs riches ? Dieu est un Dieu surprenant qui surprend les hommes et mĂȘme aussi les anges ! JĂ©sus se fait des ennemis en dĂ©clarant qu'il est maĂźtre du sabbat L'insigne honneur imposĂ© de force Ă  Simon de CyrĂšne Suivre JĂ©sus pour toute sorte de raisons Comment lire la Bible de maniĂšre stratĂ©gique Que JĂ©sus voulait-il dire en parlant que le nom du PĂšre soit sanctifiĂ© ? Comment se comporter avec un frĂšre ou une sƓur qui nous a offensĂ© OĂč sont les morts en Christ prĂ©sentement ? Fais attention ! Pardon accordĂ© par JĂ©sus qui avait Ă©tĂ© livrĂ© aux mains des pĂ©cheurs Serviteurs de Christ et de sa Parole Le pĂ©chĂ© te prive de la gloire communiquĂ©e gracieusement par la communion avec Dieu Est-ce que Judas n'avait pas le choix de trahir JĂ©sus ? L'ange Gabriel Pouvons-nous parler aux anges ? Le vƓu ; promesse solennelle Ă  prendre trĂšs au sĂ©rieux Dehors, l'intrus! La rigueur journalistique du mĂ©decin Luc JĂ©sus a Ă©tĂ© maudit pour nous sur la croix Autonomie de batterie de vĂ©hicule Ă©lectrique miraculeusement prolongĂ©e TannĂ© de toujours retomber dans le mĂȘme pĂ©chĂ© ? La souffrance de Dieu La colĂšre qui rend myope ! Est-ce qu'on peut croire en JĂ©sus et ne pas pourtant ĂȘtre sauvĂ© parce qu'il n'est pas le seigneur de notre vie et qu'on vit comme on veut ? La vie d'un ressuscitĂ© au ciel ! Le chien est considĂ©rĂ© le meilleur ami de l'homme, mais pas dans la Bible ! Serviteur fidĂšle comme un chien et prudent comme un serpent ! Depuis toujours, JĂ©sus savait ce qui l'attendrait en venant sur terre Vous n'arrivez pas Ă  vous dĂ©barrasser d'un pĂ©chĂ© sexuel ? La provision est celle qui a Ă©tĂ© prĂ©vue par le pourvoyeur pour voir la vision s'accomplir L'alliance de Dieu avec les animaux Les INTELLECTUELS et la Bible Dieu fait tout ce qu'il veut ... dans son royaume au ciel ! Votre sĂ©curitĂ© humaine est le cercueil de votre destinĂ©e ! Est ce que les cochons sont mĂ©chants ? Pourquoi JĂ©sus chassent les dĂ©mons dans les cochons ? AutoritĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e pendant que le Roi est en voyage Attention aux demi-vĂ©ritĂ©s voleuses de destinĂ©e! Une minoritĂ© de sauvĂ©s nombreuse au point oĂč elle ne peut ĂȘtre humainement comptĂ©e ! Comment se manifeste la foi rapportĂ©e dans les Ă©vangiles ? Certains ont un Christ embryonnaire en eux, c'est un Ă©tat sĂ©rieusement critique ! Le Seigneur en a besoin Qu’est-ce que tu veux que Dieu fasse pour toi ? Quand le royaume de Dieu se manifeste avec une grande puissance Il y a des coutumes qui sont bonnes Ă  observer JĂ©sus est le Roi qui va rĂ©gner selon ses termes ! Honneur au donneur ! La deuxiĂšme multiplication des pains plus productive que la premiĂšre La tradition ecclĂ©siastique freine des manifestations du Saint-Esprit La ruse en utilisant un moyen dĂ©tournĂ© pour en arriver Ă  ses fins au dĂ©triment des autres La premiĂšre multiplication des pains examinĂ©e Ce que JĂ©sus dit est vrai pour ceux Ă  qui il s'adressait DĂ©mocratie versus thĂ©ocratie dans la sociĂ©tĂ© et dans l'Ă©glise Affolement, stupĂ©faction et Ă©tonnement sont les marques du chrĂ©tien dont le coeur endurci qui est devenu lent Ă  comprendre Voyons ce que cela donne quand des inconvertis font de la thĂ©ologie ! La sagesse qui vient d'en haut Est-ce une obligation d'aller Ă©vangĂ©liser deux par deux ? Ma fille, ta foi t’a sauvĂ©e. Pars dans la paix et sois guĂ©rie de ton mal Elle avait entendu parler de JĂ©sus L’évangĂ©lisation en dehors d'IsraĂ«l au temps de JĂ©sus L’évangĂ©lisation se fait principalement avec deux approches Conjurer au nom de Dieu, qu'est-ce que cela signifie ? Le jeĂ»ne imprĂ©vu mais imposĂ©e par les circonstances Recommander, rĂ©primer, rĂ©primander, censurer et menacer traduisent le mĂȘme mot en grec ! Se lancer sur JĂ©sus pour le toucher et ĂȘtre ainsi guĂ©ri ! Explorons le lieu secret, notre PĂšre nous le rendra Doit-on nĂ©cessairement rompre le pain pour prendre le repas du Seigneur ? Une grande grĂące peut reposer sur vous ! L'incomprĂ©hension qui suscite de fausses conclusions Les maladies et les infirmitĂ©s sont-elles toujours d'origine dĂ©moniaque ? Voyons don ! Stimulez votre foi ! Le Seigneur JĂ©sus, le Christ qui est l'oint de Dieu Pourquoi JĂ©sus ordonne-t-il qu'on prie pour ceux qui nous persĂ©cutent ? Pourquoi dĂ©signe-t-on Dieu comme le PĂšre des lumiĂšres ? Que va-t-il se passer avec nos animaux de compagnie lors de notre enlĂšvement avec JĂ©sus dans le ciel ? Dieu ne fait pas seulement suggĂ©rer aux hommes de se repentir, il l'ordonne ! Le serviteur inutile de Luc 17 n'est pas le serviteur inutile de Matthieu 25 ! Pour un mariage TRÈS TRÈS BON ! Non pas des serviteurs inutiles mais plutĂŽt des serviteurs sans mĂ©rite particulier Approche diffĂ©rente dans la priĂšre entre un religieux et un enfant de Dieu La compassion pour ceux qui sont en prison pousse Ă  prier pour eux Comment comprendre Matthieu 24 oĂč JĂ©sus parle en privĂ© Ă  ses disciples des Ă©vĂ©nements futurs ? Les multiples facettes de l'Ă©vangile illustrĂ©es par les qualificatifs qui y sont ajoutĂ©s Est-ce que JĂ©sus revient bientĂŽt ? Dieu peut faire pĂ©rir l'Ăąme et le corps dans la GĂ©henne JĂ©sus est le plus grand des prophĂštes Comment distinguer l'hypocrisie dans un religieux ? Comment JĂ©sus peut ĂȘtre le fils de David qui l'appelle Seigneur ? Huit fois oĂč des opposants Ă  JĂ©sus ont dit la vĂ©ritĂ© Ă  son sujet ! JĂ©sus prophĂ©tise son sort et celui de son peuple rebelle en donnant la parabole des vignerons Puissance sous l'autoritĂ© divine dĂ©lĂ©guĂ©e Pouvons-nous avoir de bonnes raisons pour s'indigner ? Ce que le diable offre, ce ne sont que des mensonges ou des demie-vĂ©ritĂ©s Ă  notre dĂ©savantage L'intercession extraordinairement puissante du Saint-Esprit L'intercession vue au travers des mots grec employĂ©s L'orgueil et ses trois formes de variants contagieux Doit-on Ă©viter les amis qui ne marchent pas avec Dieu ? Le jeĂ»ne du combattant Voir les choses du bon cĂŽtĂ©, c'est meilleur pour le moral ! Glorifie Dieu en prenant soin de ton corps et de ton coeur Cette espĂšce-lĂ  ne peut sortir que par la priĂšre GrĂące, misĂ©ricorde et paix sont disponibles ! LĂ  oĂč sera le cadavre, lĂ  se rassembleront les aigles JĂ©sus annonce sept fois sa mort et sa rĂ©surrection Quel est ce type de dĂ©mon qui ne sort que par la priĂšre ? Les ouvriers de la derniĂšre heure Le renouvellement de toutes choses pendant le millĂ©nium Comment couvrir les fautes avec amour ? La volontĂ© du Bon Berger, c'est de sauver TOUTES ses brebis Dieu s'active durant notre sommeil Raisons bidons qui couvrent de ridicule Qu'est-ce que la loi spirituelle de la double rĂ©fĂ©rence ? Que veux dire avoir faim et soif de justice, rechercher la justice, pratiquer la justice, venir dans la voie de la justice ? La femme de mes rĂȘves ! On reconnaĂźt un chrĂ©tien Ă  son comportement comme on reconnaĂźt un arbre Ă  ses fruits Doit-on briser des liens gĂ©nĂ©rationnels aprĂšs notre conversion ? La priĂšre active l'intervention divine et la persĂ©vĂ©rance dans la priĂšre accĂ©lĂšre l'intervention angĂ©lique Les sentiments parfois surprenants de JĂ©sus Tout ce que vous demanderez en mon nom avec foi par la priĂšre, je le ferai Tes priĂšres d’intercession pour ta famille pourraient un jour te sauver la vie ! Je suis l'Eternel, celui qui te guĂ©rit En quoi consiste le levain des pharisiens dont on doit se mĂ©fier et s'abstenir ? Le Seigneur en a besoin La tradition qui Ă©touffe la manifestation de l'amour Parfaitement sauvĂ©s, dĂ©livrĂ©s et guĂ©ris ! Que nos yeux s'ouvrent sur la vraie rĂ©alitĂ© ! Jouer pour gagner MathĂ©matiques divines Faucon + Yaka = Rhema ! MathĂ©matiques divines Faucon + Yaka = Rhema ! Pouvons-nous accepter des transfusions sanguines ou non ? Un lieu de repos inusitĂ© pour Dieu L'origine de la chute de cheveux se trouve dans son expression mĂȘme la Chute ! Saviez-vous que la religion est une ? Emmanuel, Dieu avec nous dans nos joies et nos peines La dĂ©termination inarrĂȘtable de la foi Avez-vous le cƓur endurci ? Êtes-vous encore sans intelligence ? N'avez-vous pas de mĂ©moire ? C'est la guĂ©rison qui glorifie Dieu, pas la maladie ! Pourquoi Dieu a-t-il rejetĂ© l'offrande de CaĂŻn ? FabriquĂ©s Ă  partir de la poussiĂšre qu'on piĂ©tine Êtes-vous Ă©tonnĂ©s par la rĂ©action de JĂ©sus de maudire un figuier et le faire mourir parce qu'il ne portait pas de fruits ? Comment vivre dans ce monde sans ĂȘtre affectĂ© par le pĂ©chĂ© Les choses anciennes et les choses nouvelles La perle de grand prix Comment se procurer la perle de grand prix Un coup de filet ! Dieu est toujours celui qui guĂ©rit, que ce soit instantanĂ© ou progressivement JoĂ«l Spinks L'Église et la grande commission Changer pour le meilleur Nous serons lumineux comme le soleil ! La fondation du monde Le levain dans le royaume des cieux n'est pas l'idĂ©e de Dieu Un plan de moutarde peut-il devenir un arbre ? Sauver de ses pĂ©chĂ©s Est-ce que Marie est demeurĂ©e vierge toute sa vie ? La moisson est grande et elle est prĂȘte ! Attention aux dĂ©tails quand vous lisez, un panier n'est pas une corbeille ! Le rendement dĂ©pend de la qualitĂ© du terrain et la qualitĂ© du terrain dĂ©pend du niveau de comprĂ©hension Servir Dieu ou Mamon, c'est choisir entre deux systĂšmes Ă©conomiques dans deux royaumes diffĂ©rents Que signifie ĂȘtre scandalisé» dans la Bible ? Qu'est-ce qui fait que le quatriĂšme type de terrain soit de la bonne terre ? - Un coup de chance ? L'esprit de pauvretĂ© nous incite Ă  accepter des choix qui sont bons juste en apparence pst JoĂ«l Spinks Cherchez Ă  comprendre et appliquer les lois du royaume de Dieu Voici qui sont vraiment ma mĂšre et mes frĂšres La dynamique relationnelle entre les dĂ©mons et les hommes Un seul signe accordĂ© par JĂ©sus Races de vipĂšres Plus de 2000 autres textes sont disponibles en cliquant sur les thĂšmes dans la colonne Ă  votre gauche vers le haut de cette page. VIDÉO du mois - message apportĂ© lors de la nuit de priĂšre Il y a quelqu'un qui vient frapper Ă  votre porte aujourd'hui, vous pouvez le laisser entrer, le coronavirus n'a pas de grippe sur lui. Son nom ? Le Seigneur JĂ©sus-Christ ! Écoute, je me tiens Ă  la porte et je frappe; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi. Apocalypse 320 Pour une nette croissance spirituelle, il faut d'abordnaĂźtre d'en haut Notre croissance est ensuite spĂ©cifique Ă  l’activitĂ© que Dieu a prĂ©vue pour nous et produit en nous par l'expĂ©rimentation de son amour. ÉphĂ©siens 416 C'est de lui que le corps tout entier, bien coordonnĂ© et solidement uni grĂące aux articulations dont il est muni, tire sa croissance EN FONCTION DE L'ACTIVITÉ QUI CONVIENT À CHACUNE DE SES PARTIES et s'Ă©difie lui-mĂȘme dans l'amour. 2Pierre 318 Grandissez dans la grĂące et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur JĂ©sus-Christ. Psaumes 1836 Tu me donnes le bouclier de ton salut, ta main droite me soutient, et je deviens grand par ta bontĂ©. Ma thĂ©ologie est bien simple par rapport au salut. 1TimothĂ©e 24 Dieu VEUT que tous les hommes soient sauvĂ©s MAIS les hommes NE VEULENT PAS TOUS ĂȘtre sauvĂ©s Jean 111 Elle est venue chez les siens, et LES SIENS NE L'ONT PAS ACCUEILLIE. 12 MAIS À TOUS CEUX QUI L'ONT ACCEPTÉE, Ă  ceux qui croient en son nom, elle a donnĂ© le droit de devenir enfants de Dieu, Donc personne qui aura refusĂ© de croire en JĂ©sus ne pourra blĂąmer Dieu pour sa perdition parce que Dieu n'aurait pas voulu le "choisir". Distinction entre obĂ©issance et soumission Tu obĂ©is par devoir Tu te soumets par amour L'enfant doit obĂ©ir Ă  son parent Le disciple doit obĂ©ir Ă  son maĂźtre Le serviteur doit obĂ©ir Ă  son Seigneur L'Ă©pouse se soumet volontairement Ă  son mari par amour. Si tu obĂ©is au Seigneur parce que tu dois le faire, tu te comportes comme son enfant, son disciple, son serviteur, c'est bien. Si tu choisis de te soumettre Ă  JĂ©sus parce que tu l'aimes, tu te comportes comme son Ă©pouse, c'est mieux. Vous pouvez maintenant poser vos questions et laisser vos commentaires sur le BLOGUE de en cliquant sur cette image. Compteur installĂ© le 6 mai 2020 Nombre de visites - 101259032 . Pour une nette croissance spirituelle il y a des incontournables . Il faut d'abord passer par la nouvelle naissance Comprendre que la puissance de Dieu est dans la croix ! Lire la Bible Prier Se trouver une famille spirituelle Enlever tout ce qui entrave la croissance Ralph et Lou Sutera La souveraintĂ© de Dieu et l'autoritĂ© du croyant JoĂ«l Spinks Un mot pour les surfeurs Une vie riche, c'est possible Simpson Comprendre le sens de la croix Je me souviens La marche selon l'Esprit La route de l'homme mature Saisir Jesus-Christ L'affranchissement Chancelant ou solide ? Joseph Alleine
Ilsera plus plaisant de s’entendre dire : " c’est une bonne idĂ©e" que "c’est une merde " ou " tu vas te planter mais il est bon d’essayer" ou encore " pourquoi tu ne retournes pas dans la banque ?". La responsabilitĂ© est du cotĂ© de celui qui est demandeur. Celui qui est interrogĂ© a toute libertĂ©. Il peut rĂ©pondre intelligemment
TA PAROLE EST VERITE » La vĂ©ritĂ© vous fera libre ! VoilĂ  une affirmation forte de JĂ©sus Jn 8 32 ! En voici une autre Sanctifie-les par ta vĂ©ritĂ© ; ta Parole est la vĂ©ritĂ© » Jn 17 17. Que dit la Bible sur la recherche de la vĂ©ritĂ© ? Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vĂ©ritĂ©. » 3 Jn 1 4. VoilĂ  une phrase qui en dit long sur ce que l’apĂŽtre Jean considĂ©rait comme essentiel. La recherche de la vĂ©ritĂ©, en matiĂšre religieuse donne lieu en effet a bien des fausses pistes » pour ceux et celles qui, dĂ©laissant les enseignements bibliques, prĂ©fĂšrent se hasarder dans les mĂ©andres de la pensĂ©e des philosophes. La pensĂ©e humaine, finie par dĂ©finition, n’est pas en mesure de cerner toute la vĂ©ritĂ©, d’autant plus si elle dĂ©cide d’évacuer la rĂ©vĂ©lation divine pour suivre plutĂŽt les thĂ©ories des sages » de ce monde. Nombreuses sont les affirmations de JĂ©sus identifiant Ă  des Paroles de vĂ©ritĂ© » les enseignements des Ecritures hĂ©braĂŻques. Jean 17 17 Ta Parole est vĂ©ritĂ© » et Jean 8 32 La vĂ©ritĂ© vous fera libre » sont parmi les plus connues, mais si nous relisons les Ă©vangiles nous dĂ©couvrirons encore plusieurs paroles de JĂ©sus allant dans le mĂȘme sens. Le commun dĂ©nominateur de ces dĂ©clarations permet de dĂ©gager deux axes majeurs de la pensĂ©e de JĂ©sus Ă  ce sujet la vĂ©ritĂ© est communiquĂ©e et la vĂ©ritĂ© est d’une importance capitale. La vĂ©ritĂ© est communiquĂ©e. C’est une Ă©vidence. JĂ©sus pouvait dire avec raison Je leur ai donnĂ© ta parole» Jn 17 8. Et il pouvait encore affirmer Ă  bon droit devant Pilate qu’il Ă©tait venu pour rendre tĂ©moignage Ă  la vĂ©ritĂ© » Jn 18 37. En fait JĂ©sus souligne une Ă©vidence Dieu a créé toutes choses par sa Parole Dieu dit
 » dans la GenĂšse. C’est un Dieu qui parle, qui communique. La vĂ©ritĂ© est communiquĂ©e, c’est un fait incontestable. La vĂ©ritĂ© est d’une importance capitale. Oui, l’homme a besoin des Paroles de vie ». Ces derniĂšres sont essentielles pour notre salut. L’amour de la vĂ©ritĂ© est d’une importance vitale Ă  cet Ă©gard 2Thess. 2 10-12. La vĂ©ritĂ© est Ă©galement indispensable Ă  l’homme pour favoriser sa croissance dans le processus de sanctification. C’est aussi, tout simplement, le merveilleux conducteur de l’art de vivre, ainsi qu’en tĂ©moigne le texte Ă©vangĂ©lique dit des BĂ©atitudes », cĂ©lĂ©brant comme Heureux » les adeptes de la vĂ©ritĂ©. Enfin, ne l’oublions pas, la vĂ©ritĂ© est le moteur indispensable de notre enseignement et de notre service dans l’église. Conclusion ? Elle s’impose puisque la vĂ©ritĂ© est dans la Parole de Dieu, lisons cette derniĂšre, mĂ©ditons-la et appliquons-la. Nous deviendrons ainsi ĂȘtre ces enfants qui marchent dans la vĂ©ritĂ© » tels que les souhaitait l’apĂŽtre Jean. Pasteur William Clayton

Extraitde l’audio de L’éveil des consciences

1 La possibilitĂ© du mensonge est donnĂ©e avec la conscience mĂȘme, dont elle mesure ensemble la grandeur et la bassesse [1]. » Cette remarque liminaire de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch situe d’emblĂ©e la paradoxologie inhĂ©rente au mensonge. Celui-ci n’a de consistance que parce que son sujet est un ĂȘtre capable de vĂ©ritĂ© et de libertĂ© ; il est un signe en creux de la libertĂ© d’une conscience humaine – ou mal-angĂ©lique – adulte. Dans La MĂ©taphysique des mƓurs, Kant fait cette observation Il est remarquable que la Bible date le premier crime par lequel le mal est entrĂ© dans le monde, non du fratricide de CaĂŻn, mais du premier mensonge parce que la nature mĂȘme s’élĂšve contre ce crime et qu’elle dĂ©signe le menteur du dĂ©but et le pĂšre des mensonges comme l’auteur de tout mal [2]. » L’interdit divin de porter un faux tĂ©moignage a Ă©tĂ© entendu et Ă©tendu par un important courant de la Tradition comme une prohibition stricte de tout mensonge, comme une exigence de droiture et de justice personnelles. Ne pas mentir n’est en effet qu’une expression indirecte d’un devoir du locuteur. Ce qu’on attend de lui, au fond, n’est pas tant de dire ou de ne pas dire, ceci ou cela, mais d’ĂȘtre vrai. Ne pas mentir est une condition de possibilitĂ© de cet ĂȘtre vrai », mais, inversement, l’homme n’est capable d’ĂȘtre vrai que parce qu’il est capable de mentir, ou plus exactement de connaĂźtre s’il dit vrai ou non. Quoi qu’il en soit de l’exactitude de ce que dit un perroquet, il ne saurait ainsi pas plus mentir que dire la vĂ©ritĂ©, par dĂ©faut de connaissance et d’intention. Il apparaĂźt ainsi, en premiĂšre approche, que le mensonge contient Ă  la fois une faussetĂ© matĂ©rielle et objective – un Ă©noncĂ© inexact – et une faussetĂ© formelle et subjective – l’intention de tromper. Il consisterait Ă  dire quelque chose de faux alors qu’on le sait tel. 2Les choses ne sont pourtant pas si simples. Ne ment en effet que celui qui manque Ă  une vĂ©ritĂ© qu’il connaĂźt, sinon il y a erreur et non pas mensonge. Celui qui dit le faux en le croyant vrai ne ment donc pas. Celui qui dit le vrai en le croyant faux ment-il ? Il le semble bien. En disant quelque chose de vrai, il ne dit pas la vĂ©ritĂ©, il n’est du moins pas vrai, alors mĂȘme que sa parole ne manque pas d’exactitude. Allons encore plus loin dire le vrai qu’on sait ĂȘtre tel n’est-il pas le cas apparemment le plus simple et le plus moral de coĂŻncidence entre vĂ©ritĂ© du locuteur et vĂ©ritĂ© de la locution ? Pourtant, est-ce si simple et si moral, si, moi, bien portant, je te dis, Ă  toi, malade, que tu vas mourir dans quelques jours ou quelques semaines ? Toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire, proclame le bon sens populaire. Il vaudrait donc mieux parfois pouvoir se taire. Oui, mais ce n’est pas possible quand le silence a dĂ©jĂ  le sens d’une rĂ©ponse. Docteur, je ne vais pas mourir, n’est-ce pas ? » Docteur, pensez-vous qu’il gardera des sĂ©quelles ? » HĂ©bergez-vous un immigrĂ© clandestin ? » Autant de questions, auxquelles une rĂ©ponse exacte peut ĂȘtre inopportune et le mutisme d’une Ă©loquence complice. Dire la vĂ©ritĂ© peut faire mal et peut faire du mal. On peut mĂȘme l’utiliser pour cela. JankĂ©lĂ©vitch range cette manipulation de la vĂ©ritĂ© dans la catĂ©gorie de la sincĂ©ritĂ© diabolique » [3]. Si la vĂ©ritĂ© peut bien se montrer mensongĂšre, inversement le mensonge ne dit-il pas, au rebours de son intention mĂȘme, indirectement, sinon le vrai, du moins du vrai, contrefait certes, mais tout de mĂȘme en cela partitif ? On ment bien avec la bouche », dit Nietzsche, mais avec le museau qu’on fait on dit la vĂ©ritĂ© quand mĂȘme » c’est la vĂ©ritĂ© du mensonge, Ă©crit JankĂ©lĂ©vitch, aussi inĂ©luctable que l’authenticitĂ© de l’illusion, l’intelligibilitĂ© de l’absurde ou l’ordre du dĂ©sordre, la vĂ©ritĂ© obligatoire sans cesse rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e par-dessous les ruses qui l’altĂšrent [4]. » Car le mensonge, non moins que la vĂ©ritĂ©, suppose une relation, qu’il pervertit mais qu’il signe aussi, renvoyant trompeur et trompĂ© Ă  une commune responsabilitĂ©. La question morale de la vĂ©ritĂ© et du mensonge requiert ainsi, comme l’a bien vu JankĂ©lĂ©vitch, la prise en compte de trois variables l’intention, la rĂ©alitĂ© objective et le rapport entre conviction et parole. Peut-ĂȘtre dĂ©couvrirons-nous, chemin faisant, que d’autres sont encore nĂ©cessaires. 3Le mensonge est-il immoral ? est-il Ă©vitable ? Notre rĂ©flexion partira de la thĂšse de la prohibition stricte ; celle-ci sera ensuite soumise Ă  une double critique, externe et interne ; enfin, la critique de la critique s’efforcera de faire droit aux divers Ă©clairages fournis et de les placer en perspective mensonge interditSaint Augustin et le martyre pour la vĂ©ritĂ©4La rĂ©flexion sur le mensonge doit beaucoup Ă  saint Augustin, qui lui consacre deux de ses ouvrages [5]. Sa position est connue pour reprĂ©senter la ligne sĂ©vĂšre excluant quelque lĂ©gitimitĂ© morale que ce soit Ă  tout mensonge. Il se situe, pour ainsi dire, dans une perspective anti-proportionnaliste, excluant, pour des actes qui sont par eux-mĂȘmes des pĂ©chĂ©s, que la fin puisse justifier les moyens. Si mentir c’est avoir une pensĂ©e dans l’esprit et, par paroles ou tout autre moyen d’expression, en Ă©noncer une autre [6] », le mensonge est immoral en raison de l’intention de tromper qui lui est inhĂ©rente. Augustin Ă©carte les arguments classiques, puisĂ©s Ă  l’Écriture, qui ouvriraient la possibilitĂ© d’objections Sara riant et niant l’avoir fait Gn 18, 15, Jacob affirmant Ă  son pĂšre qu’il est EsaĂŒ Gn 17, 19, les sages-femmes qui sauvent, par leur mensonge, les premiers-nĂ©s des HĂ©breux de la mort avec l’approbation et la rĂ©compense du Seigneur Ex 1, 19 ou encore la simulation de Pierre et de BarnabĂ© Ga 2, 12, ou la circoncision de TimothĂ©e par Paul Ac 16, 3. Tous ces textes doivent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s le mensonge ne saurait donc se prĂ©valoir de l’autoritĂ© de l’Ancien Testament, soit parce qu’un acte ou une parole figurĂ©e n’est pas une tromperie, soit parce qu’on ne propose pas aux bons d’imiter ce qu’on loue dans les mĂ©chants comme une amĂ©lioration relative. Il ne peut pas davantage se rĂ©clamer du Nouveau Testament, car on y propose Ă  notre imitation la correction plutĂŽt que la dissimulation et les larmes de Pierre plutĂŽt que son reniement [7] ». Saint Augustin aborde alors des objections courantes, telles que le mensonge commis pour sauver la vie de quelqu’un. Prenant au pied de la lettre l’affirmation de l’Écriture la bouche qui ment tue l’ñme » Sg 1, 11, il affirme que la vie de l’ñme, anĂ©antie par le mensonge, doit prĂ©valoir sur la vie du corps le fait que ce soit la vie de mon Ăąme que je prĂ©fĂšre Ă  la vie de son corps n’entre pas pour lui en considĂ©ration il faut prĂ©fĂ©rer notre Ăąme Ă  la vie du prochain non moins qu’à notre propre vie. La logique qui meut saint Augustin veut que le mensonge soit toujours en lui-mĂȘme mauvais, interdit, et incomparable Ă  ce qui est nĂ©faste et ne pourrait ĂȘtre empĂȘchĂ© que moyennant le sacrifice de la vĂ©ritĂ© Un homme vient Ă  nous une corde Ă  la main, nous demandant d’accomplir avec lui un acte infĂąme et nous certifiant que notre refus le dĂ©cidera Ă  se pendre. Faudra-t-il consentir Ă  sa demande pour le sauver, comme ils disent, de la mort ? Ce serait absurde et criminel. Mais alors pourquoi serait-il permis de se corrompre l’ñme par un mensonge pour qu’un autre garde son corps vivant ? [8] » Le deuxiĂšme exemple est rĂ©glĂ© selon le mĂȘme principe. Il s’agit du cas oĂč un mensonge est commis pour sauver une autre personne d’un viol si un libertin vous fait violence sans que vous puissiez vous en dĂ©livrer par la force, la persuasion ou le mensonge, tout le monde conviendra que la passion d’autrui ne peut porter atteinte Ă  votre honneur. C’est pourquoi l’ñme Ă©tant, de l’aveu de tous, supĂ©rieure au corps, il faut Ă  la puretĂ© du corps prĂ©fĂ©rer l’intĂ©gritĂ© de l’ñme, qui, elle, peut ĂȘtre gardĂ©e Ă©ternellement [9] ». Pourtant, objecte encore saint Augustin, le mensonge ne doit-il pas ĂȘtre admis parfois comme un moindre mal, par exemple en acceptant, quoique chrĂ©tien, de sacrifier aux idoles afin d’échapper au dĂ©shonneur infligĂ© par le persĂ©cuteur ? La rĂ©ponse est tranchante il faut confesser la foi quoi qu’il en coĂ»te, et donc refuser mensonge et dissimulation. Il illustre son propos par un exemple hautement suggestif de martyr Il ne veut pas renier le Christ en sacrifiant aux dĂ©mons et voilĂ  qu’en raison de ce refus on va faire mourir sous ses yeux non pas un Ă©tranger, mais son propre pĂšre qui le supplie de ne pas persĂ©vĂ©rer dans son attitude pour l’arracher Ă  la mort. N’est-il pas Ă©vident que s’il persiste dans la confession de sa foi, les seuls homicides seront les bourreaux de son pĂšre et que lui-mĂȘme n’est pas parricide ? De mĂȘme donc qu’il n’est pas complice de ce meurtre, si criminel, en prĂ©fĂ©rant que son pĂšre, fĂ»t-il impie, fĂ»t-il menacĂ© des peines Ă©ternelles, soit mis Ă  mort, plutĂŽt que de violer lui-mĂȘme sa foi par un faux tĂ©moignage, de mĂȘme il Ă©chappera Ă  toute complicitĂ© s’il se refuse Ă  toute mauvaise action, quoi que fassent ses persĂ©cuteurs Ă  la suite de son refus. Que disent, en effet, ces persĂ©cuteurs, sinon Fais du mal pour que nous n’ayons pas Ă  en faire ? 
 Pourquoi serions-nous leurs complices plutĂŽt que de leur laisser le monopole de leur honte et de leur mĂ©chancetĂ© ? [10] »Saint Thomas d’Aquin et la naturalitĂ© du langage5Saint Thomas d’Aquin conjugue cet hĂ©ritage augustinien avec celui de l’aristotĂ©lisme. Il estime que le langage est signe naturel de la pensĂ©e et acquiert une valeur Ă©thique du fait que la raison rattache volontairement le signifiant au signifiĂ© toute reprĂ©sentation exige un rapprochement, Ɠuvre propre de la raison [11] ». Saint Thomas apporte surtout une prĂ©cision nouvelle au sujet de l’intention du menteur l’intention de la volontĂ© dĂ©rĂ©glĂ©e peut se porter Ă  deux choses premiĂšrement, exprimer ce qui est faux, et deuxiĂšmement, comme effet propre de cette Ă©nonciation du faux, tromper quelqu’un ». Ce dĂ©doublement est un apport de la pensĂ©e thomasienne ; il signifie que, mĂȘme si le menteur ment pour tromper, il reste que le mensonge a sa consistance propre, antĂ©rieurement Ă  cet effet le dĂ©sir de tromper appartient Ă  l’effet ultime du mensonge, non Ă  son espĂšce ». Si l’on ajoute la faussetĂ© mĂȘme de l’énoncĂ©, on trouve donc trois Ă©lĂ©ments Si ces trois conditions se trouvent rĂ©unies faussetĂ© de ce qui est dit, volontĂ© d’exprimer cette faussetĂ©, intention de tromper, le rĂ©sultat est triple aussi faussetĂ© matĂ©rielle, puisqu’on dit quelque chose de faux ; faussetĂ© formelle, puisqu’on veut le dire ; faussetĂ© efficiente, puisqu’on a l’intention de le faire croire. » La faussetĂ© matĂ©rielle correspond Ă  l’inexactitude de l’énoncĂ© ; elle est une erreur, non une faute. Pas davantage la volontĂ© de tromper, assurĂ©ment qualifiable moralement de maniĂšre nĂ©gative, ne constitue-t-elle formellement le mensonge Vouloir tromper quelqu’un, lui faire croire ce qui est faux, cela ne ressortit pas spĂ©cifiquement au mensonge, mais Ă  une certaine perfection du mensonge, de mĂȘme qu’un ĂȘtre physique reçoit son espĂšce de sa forme, quand bien mĂȘme l’effet de celle-ci serait absent. » Si, par exemple, l’interlocuteur ne se laisse pas tromper, le mensonge existe pourtant dĂšs que l’énoncĂ© qui lui est adressĂ© est volontairement faux. C’est la faussetĂ© formelle qui constitue la raison de mensonge, Ă  savoir la volontĂ© d’exprimer ce qui est faux. C’est pourquoi on appelle “mensonge” mendacium ce que l’on dit “contre sa pensĂ©e” contra mentem. » 6Quant Ă  la question de la moralitĂ© du mensonge, la thĂšse de saint Thomas d’Aquin est conforme Ă  celle du De mendacio de saint Augustin tout mensonge est un pĂ©chĂ©. Il l’appuie aussi sur l’opinion d’Aristote. Il explique qu’il est contre-nature d’investir le langage d’une signification contraire Ă  la pensĂ©e ; le mensonge est donc mauvais en soi malum ex genere Une chose mauvaise par nature ne peut jamais ĂȘtre bonne et licite ; parce que, pour qu’elle soit bonne, il est nĂ©cessaire que tous les Ă©lĂ©ments y concourent ; en effet, le bien est produit par une cause parfaite, tandis que le mal rĂ©sulte de n’importe quel dĂ©faut », selon Denys. Or, le mensonge est mauvais par nature ; c’est un acte dont la matiĂšre n’est pas ce qu’elle devrait ĂȘtre ; puisque les mots sont les signes naturels des pensĂ©es, il est contre-nature et illĂ©gitime qu’on leur fasse signifier ce qu’on ne pense pas. Aussi Aristote dit-il que le mensonge est par lui-mĂȘme mauvais et haĂŻssable, tandis que le vrai est bon et louable ». Tout mensonge est donc un pĂ©chĂ©, comme l’affirme saint Augustin [12]. » Saint Thomas Ă©met et rĂ©sout une objection qui mĂ©rite une attention particuliĂšre ; elle soutient que le mensonge pourrait ĂȘtre admis parfois comme un moindre mal Il faut choisir un moindre mal pour en Ă©viter un pire ; c’est ainsi que le mĂ©decin coupe un membre pour Ă©viter l’infection du corps entier. Mais on fait moins de mal en communiquant une information fausse qu’en commettant ou en laissant commettre un homicide [13]. » Pour saint Thomas, le fait que le mensonge puisse avoir une utilitĂ© ne saurait empĂȘcher le dĂ©sordre intrinsĂšque rĂ©sidant dans la contradiction entre la pensĂ©e et la parole. Dans cette optique, pour autant que le mensonge est intrinsĂšquement mauvais, il apparaĂźt qu’il ne peut jamais ĂȘtre choisi en vue de quelque bien que ce soit Le mensonge a raison de pĂ©chĂ© non seulement Ă  cause du tort fait au prochain, mais Ă  cause du dĂ©sordre qui lui est essentiel. Or, il n’est jamais permis d’employer un moyen dĂ©sordonnĂ©, donc dĂ©fendu, dans l’intĂ©rĂȘt du prochain, par exemple de voler pour faire l’aumĂŽne exceptĂ© dans un cas de nĂ©cessitĂ© oĂč toutes choses deviennent communes. Il n’est donc jamais permis de dire un mensonge pour soustraire quelqu’un Ă  n’importe quel danger [14]. »Emmanuel Kant et le devoir absolu de vĂ©racitĂ©7Dans son petit Ă©crit de 1797 intitulĂ© Sur un prĂ©tendu droit de mentir par humanitĂ©, Kant polĂ©mique avec Benjamin Constant. Celui-ci, dans Des rĂ©actions politiques, lui reproche l’affirmation d’un devoir absolu et illimitĂ© de dire la vĂ©ritĂ©, qu’il voit comme destructeur du lien social Le principe moral que dire la vĂ©ritĂ© est un devoir, s’il Ă©tait pris de maniĂšre absolue et isolĂ©e, rendrait toute sociĂ©tĂ© impossible. Nous en avons la preuve dans les consĂ©quences directes qu’a tirĂ©es de ce premier principe un philosophe allemand qui va jusqu’à prĂ©tendre qu’envers des assassins qui vous demanderaient si votre ami qu’ils poursuivent n’est pas rĂ©fugiĂ© dans votre maison, le mensonge serait un crime [15]. » Benjamin Constant met en corrĂ©lation le supposĂ© devoir de dire la vĂ©ritĂ© avec un droit Ă  l’entendre dire Dire la vĂ©ritĂ© est un devoir. Qu’est-ce qu’un devoir ? L’idĂ©e de devoir est insĂ©parable de celle de droits un devoir est ce qui, dans un ĂȘtre, correspond aux droits des autres. LĂ  oĂč il n’y a pas de droit, il n’y a pas de devoirs. Dire la vĂ©ritĂ© n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ©. Or nul homme n’a droit Ă  la vĂ©ritĂ© qui nuit Ă  autrui [16]. » Cette rĂ©duction de la vĂ©ritĂ© Ă  sa composante sociale est du reste dĂ©jĂ  prĂ©sente chez Grotius et Puffendorf. Selon cette logique, je ne mens en parlant contre la vĂ©ritĂ© qu’à l’égard de ceux Ă  qui je la dois. 8Du point de vue de Kant, en revanche, je ne dois pas la vĂ©ritĂ© seulement Ă  l’autre, Ă  qui je parle, mais je me la dois non moins Ă  moi-mĂȘme, ou, pour le dire autrement, Ă  l’humanitĂ©, commune en moi, Ă  moi et Ă  l’autre la vĂ©racitĂ© dans les dĂ©clarations que l’on ne peut pas Ă©viter est un devoir formel de l’homme Ă  l’égard de chacun, quelle que soit l’importance du dommage qui peut en rĂ©sulter pour lui ou pour un autre. Et bien que je ne commette pas d’injustice envers celui qui me contraint injustement Ă  une dĂ©claration quand je la falsifie, je commets cependant par une telle falsification qui, pour cette raison, peut elle aussi ĂȘtre appelĂ©e mensonge – quoique dans un sens qui n’est pas celui des juristes – une injustice dans la partie la plus essentielle du devoir en gĂ©nĂ©ral c’est-Ă -dire que, pour autant que cela dĂ©pend d’elle, mon action a pour effet que des dĂ©clarations en gĂ©nĂ©ral ne trouvent pas de crĂ©ance, et que, par consĂ©quent, tous les droits qui sont fondĂ©s sur des contrats tombent Ă©galement et perdent leur force ce qui constitue une injustice Ă  l’encontre de l’humanitĂ© en gĂ©nĂ©ral [17] ». On l’aura compris Kant retourne au passage l’argument de Benjamin Constant ce qui rendrait toute sociĂ©tĂ© impossible », ce ne serait pas de dire toujours la vĂ©ritĂ©, mais, en s’autorisant Ă  mentir, de ruiner la confiance nĂ©cessaire entre les interlocuteurs. La prohibition du mensonge est donc absolue c’est donc un commandement de la raison sacrĂ©, absolument impĂ©ratif et que ne peut limiter aucune convenance que d’ĂȘtre vĂ©ridique honnĂȘte dans toutes ses affirmations [18] ». Cela vaut toujours, en toute circonstance, mĂȘme s’il en rĂ©sulte un dommage pour autrui en rĂ©alitĂ© tout homme n’a pas seulement un droit Ă  la vĂ©racitĂ©, mais il en a mĂȘme le devoir le plus strict dans les dĂ©clarations qu’il ne peut Ă©viter, mĂȘme si cette vĂ©racitĂ© peut lui nuire ou nuire Ă  un autre. Ce n’est donc pas proprement lui-mĂȘme qui nuit Ă  celui qui en subit les consĂ©quences, mais c’est un accident qui est la cause de ce dommage. Car ici il n’est pas libre de choisir, parce que la vĂ©racitĂ© s’il est obligĂ© de parler est un devoir absolu [19] ». En outre, la thĂšse de Benjamin Constant recĂšle une difficultĂ© la sociĂ©tĂ©, l’humanitĂ© devraient-elles ĂȘtre divisĂ©es entre ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ© et ceux qui n’y ont pas droit ? Et si tel est le cas, Ă  qui appartiendra-t-il le soin d’opĂ©rer cette division ? Comment Ă©viter que celui Ă  qui, en raison des circonstances, il en coĂ»te de dire la vĂ©ritĂ©, ne s’exonĂšre trop facilement de ce devoir ? Par consĂ©quent, le “philosophe allemand” n’acceptera donc pas comme principe la proposition que “dire la vĂ©ritĂ© n’est un devoir qu’envers ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ©â€ ; en premier lieu, parce que sa formulation est imprĂ©cise dans la mesure oĂč la vĂ©ritĂ© n’est pas un bien qu’on possĂšde et sur lequel un droit serait reconnu Ă  l’un tandis qu’il serait refusĂ© Ă  l’autre ; ensuite et avant tout, parce que le devoir de vĂ©racitĂ© en tant qu’il n’est question ici que de lui ne fait aucune distinction entre les personnes Ă  l’égard de qui on pourrait avoir ce devoir et celles Ă  l’égard de qui on pourrait aussi s’en dispenser, mais constitue un devoir absolu dont la validitĂ© s’étend Ă  toutes les relations [20]. »Le mensonge inĂ©vitable9L’interdiction rigoureuse du mensonge jusque dans les occasions oĂč il apparaĂźtrait le plus inĂ©vitable, reprĂ©sentĂ©e par Augustin, Thomas d’Aquin et Kant, n’est cependant pas l’objet d’un consensus. Soumettons-la Ă  une critique, d’abord externe, par la considĂ©ration d’autres auteurs, puis interne, par les autolimitations de leurs doctrines. 10On aurait tort de penser que les PĂšres soient unanimes autour de la position de saint Augustin. Une autre tradition existe, de PĂšres misĂ©ricordieux » ClĂ©ment d’Alexandrie, OrigĂšne, Jean Chrysostome, Cassien, Hilaire, ce dernier Ă©crivant par exemple il arrive que le respect scrupuleux de la vĂ©ritĂ© soit difficile ; en certaines circonstances, le mensonge devient nĂ©cessaire et la faussetĂ© utile ; ainsi nous mentons pour cacher un homme Ă  quelqu’un qui veut le frapper, pour ne pas donner un tĂ©moignage qui ferait condamner un innocent, pour rassurer un malade sur sa guĂ©rison [21] ».Arthur Schopenhauer et le mensonge comme lĂ©gitime dĂ©fense11Dans les derniers siĂšcles, surtout, se sont multipliĂ©es des prises de position en faveur du caractĂšre inĂ©vitable, voire nĂ©cessaire, du mensonge dans certains cas spĂ©ciaux. Schopenhauer caractĂ©rise ainsi la nocivitĂ© du mensonge si le mensonge est illĂ©gitime, c’est pour cette unique raison, et par suite Ă  condition qu’il soit un instrument de tromperie, qu’il serve Ă  violenter les gens Ă  l’aide de la loi des motifs. Or c’est ce qu’il fait ordinairement [22] ». Si le mensonge est violence, il lui emprunte sa qualification morale. Or l’usage de la force n’est pas toujours injuste il existe une lĂ©gitime dĂ©fense qui peut y recourir. Par consĂ©quent, le mensonge est possible et nĂ©cessaire dans les cas oĂč, analogiquement, la violence serait permise puisque je peux, sans injustice, donc de plein droit, repousser la violence par la violence, je peux de mĂȘme, si la force me fait dĂ©faut, ou bien, si elle ne me semble pas aussi bien de mise, recourir Ă  la ruse. Donc, dans les cas oĂč j’ai le droit d’en appeler Ă  la force, j’ai droit d’en appeler au mensonge Ă©galement ainsi contre des brigands, contre des malfaiteurs de n’importe quelle espĂšce ; et de les attirer dans un piĂšge. Et de mĂȘme une promesse arrachĂ©e de force ne lie point. Mais en rĂ©alitĂ© le droit de mentir va plus loin encore ce droit m’appartient contre toute question que j’ai n’ai pas autorisĂ©e, et qui concerne ma personne ou celle des miens une telle question est indiscrĂšte ; ce n’est pas seulement en y rĂ©pondant, c’est mĂȘme en l’écartant avec un “je n’ai rien Ă  dire”, formule dĂ©jĂ  suffisante pour Ă©veiller le soupçon, que je m’exposerais Ă  un danger. Le mensonge en de tels cas est l’arme dĂ©fensive lĂ©gitime, contre une curiositĂ© dont les motifs d’ordinaire ne sont pas bienveillants [23] ». À l’égard de l’indiscret, je suis en droit de me dĂ©barrasser de lui par un mensonge, Ă  ses risques et pĂ©rils, dĂ»t-il en rĂ©sulter pour lui quelque erreur dommageable. En pareille occasion, le mensonge est l’unique moyen de me protĂ©ger contre une curiositĂ© indiscrĂšte et soupçonneuse je suis dans le cas de lĂ©gitime dĂ©fense [24]. » Schopenhauer en appelle au rĂ©alisme de l’expĂ©rience quotidienne pour rĂ©cuser l’intransigeance kantienne il y voit une exigence de vĂ©ritĂ©, suggĂ©rant ainsi qu’une prohibition thĂ©oriquement absolue du mensonge au nom d’un impĂ©rieux devoir de vĂ©ritĂ© risquerait fort de n’ĂȘtre qu’hypocrisie dĂ©mentie par d’inĂ©vitables entorses pratiques au principe ainsi rĂ©vĂ©rĂ© et proclamĂ©. Mieux vaudrait alors dĂ©limiter soigneusement mais, partant, reconnaĂźtre les occasions lĂ©gitimes de mensonge tel est l’unique moyen de faire cesser cette contradiction choquante entre la morale telle qu’on la professe, et la morale telle qu’on la pratique tous les jours, mĂȘme parmi les hommes les plus sincĂšres et les meilleurs [25] ». 12La consistance Ă©thique de cette analogie avec la lĂ©gitime dĂ©fense et de cette thĂšse de l’autoprotection du menteur reste bien faible en regard des impĂ©ratifs, tant individuels que sociaux, de droiture et de vĂ©ritĂ© mis en valeur par les auteurs de la ligne JankĂ©lĂ©vitch et le mensonge-par-amour13La rĂ©flexion de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch sur la sincĂ©ritĂ© constitue une objection plus troublante Ă  la prohibition universelle du mensonge. Elle soutient, comme attitude Ă©thique de fond, la prĂ©fĂ©rence pour l’autre, surtout en sa faiblesse, et par consĂ©quent le primat de l’amour d’autrui sur la prĂ©servation puriste de ma propre vĂ©racitĂ©. Le propos est Ă©tayĂ© par deux exemples, dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©s par saint Augustin faut-il dire la vĂ©ritĂ©, d’une part au malade qui va mourir et, d’autre part, Ă  ceux qui pourchassent, pour le tuer, celui qui s’est rĂ©fugiĂ© chez moi ? Quant au premier cas, JankĂ©lĂ©vitch affirme il ne faut pas que les hommes pauvres et seuls aient de la peine, ceci est plus important que tout et mĂȘme que la vĂ©ritĂ©. Il ne faut pas faire de la peine au mourant, fĂ»t-ce au prix d’une entorse Ă  la vĂ©ritĂ© ; non, il ne faut pas dire la vĂ©ritĂ© au mourant. 
 Le mensonge-par-amour qui est survĂ©ritĂ© est paradoxalement plus vrai que la vĂ©ritĂ© vraie ; la vĂ©ritĂ© pneumatique du mensonge d’amour est plus vraie que la vĂ©ritĂ© grammatique de la vĂ©ritĂ© pure et simple. C’est la vĂ©ritĂ© pure et simple qui est dans bien des cas un mensonge. Un sage qui ment par bontĂ© est donc plus profondĂ©ment vĂ©ridique qu’un sophiste qui dit la vĂ©ritĂ© par mĂ©chancetĂ© ! 
 Le Numquam augustinien est donc bien trop simpliste et sommaire pour la complexitĂ© innombrable de ces situations impures en vue desquelles Pascal avait imaginĂ© l’esprit de finesse. 
 Malheur aux brutes qui disent toujours la vĂ©ritĂ© ! Malheur Ă  ceux qui n’ont jamais menti ! [26] ». Bien sĂ»r, JankĂ©lĂ©vitch ne fait aucune apologie du mensonge ; il maintient qu’il faut toujours rĂ©pugner Ă  en user, mais observe que la prĂ©servation des valeurs supĂ©rieures le rendent, de fait, parfois inĂ©vitable et nĂ©cessaire, en sorte qu’à dĂ©faut de le vouloir en vraie libertĂ© de choix, il faut se rĂ©signer Ă  y consentir malgrĂ© soi celui qui n’admet pas le principe du mensonge admettra en fait le fait du mensonge, par cette bonne raison que la crĂ©ature ne fait que ce qui est possible. La volontĂ© antĂ©cĂ©dente et platonique qui veut thĂ©oriquement la vĂ©ritĂ©, qui veut la vĂ©ritĂ©-un-point-c’est-tout, cette volontĂ© devient dans un monde ataxique et douloureux la volontĂ© consĂ©quente du mensonge nĂ©cessaire, nĂ©cessaire Ă  la manifestation d’une vĂ©ritĂ© plus profonde et plus gĂ©nĂ©rale. Mais bien entendu elle ne veut pas le mensonge positivement ni directement ni transitivement elle le veut sans le vouloir expressĂ©ment ; elle le veut avec rĂ©pugnance, non pas d’une volontĂ© “ambivalente” et dĂ©chirĂ©e, mais d’une nolontĂ© voulante, et pour ainsi dire la mort dans l’ñme et Ă  son corps dĂ©fendant ; elle le veut en le maudissant, et comme on veut un moindre mal ; et elle vomit ce qu’elle veut ; car elle veut Ă  travers lui autre chose dont il est le chemin elle s’en sert donc comme d’un mĂ©diateur ; son intention vise au-delĂ , plus haut et plus loin. Celui qui veut sincĂšrement la vĂ©ritĂ© 
 consent 
 au mensonge, ou tout simplement s’y rĂ©signe [27] ». À l’argument du primat de l’amour de l’autre sur la vĂ©racitĂ© propre vient donc s’ajouter ici la thĂšse du mensonge comme moindre mal. 14Dans le deuxiĂšme exemple – celui du rĂ©fugiĂ© dont on me presse de trahir la prĂ©sence –, JankĂ©lĂ©vitch dĂ©passe la reconnaissance d’un droit au mensonge, pour l’ériger en un strict devoir moral Mentir aux policiers allemands qui nous demandent si nous cachons chez nous un patriote, ce n’est pas mentir, c’est dire la vĂ©ritĂ© ; rĂ©pondre il n’y a personne, quand il y a quelqu’un, c’est le plus sacrĂ© des devoirs. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© au policier allemand est un menteur. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© au policier allemand est lui-mĂȘme un policier allemand. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© aux ennemis de l’homme est lui-mĂȘme un ennemi de l’homme ; il est comme le scrupuleux qui, pardonnant les crimes contre l’humanitĂ©, met la loi morale en contradiction avec elle-mĂȘme. Non, les bourreaux d’Auschwitz et les pendeurs de Tulle ne mĂ©ritent pas qu’on leur dise la vĂ©ritĂ©, cette vĂ©ritĂ© qu’on prĂ©tend leur dire n’est pas faite pour eux. Les scrupuleux, en ces matiĂšres, sont les complices des pendeurs. Mieux vaut user des mĂȘmes armes que travailler au mĂȘme but [28]. »AndrĂ© Comte-Sponville et le devoir de mensonge de bonne foi15AndrĂ© Comte-Sponville va dans le mĂȘme sens. Il prĂ©fĂšre louer la bonne foi plutĂŽt que la sincĂ©ritĂ©. Il les distingue ainsi Être sincĂšre, c’est ne pas mentir Ă  autrui ; ĂȘtre de bonne foi, c’est ne mentir ni Ă  autrui ni Ă  soi. 
 La bonne foi est une sincĂ©ritĂ© Ă  la fois transitive et rĂ©flexive. Elle rĂšgle, ou elle devrait rĂ©gler, nos rapports Ă  autrui aussi bien qu’à nous-mĂȘme [29]. » Le mensonge est ainsi envisagĂ© non seulement par rapport Ă  l’autre mais aussi, Ă  l’instar d’Augustin, de Thomas d’Aquin et de Kant, par rapport Ă  soi-mĂȘme. Cette vertu de bonne foi possĂšde un statut original, Ă  la fois d’incomplĂ©tude et de gĂ©nĂ©ralitĂ© ; elle n’est pas complĂšte ou suffisante car elle peut accompagner l’immoralitĂ©, telle que la mĂ©chancetĂ© on peut ĂȘtre un salaud sincĂšre », un nazi de bonne foi ». En revanche, elle est nĂ©cessaire Ă  toute autre vertu Aucune vertu n’est vraie, ou n’est vraiment vertueuse, sans cette vertu de vĂ©ritĂ©. Vertu sans bonne foi c’est mauvaise foi, et ce n’est pas vertu [30]. » La vĂ©ritĂ© n’a pas besoin d’ĂȘtre qualifiĂ©e par d’autres vertus, alors que toute vertu demande Ă  ĂȘtre vraie. Elle doit ĂȘtre aimĂ©e pour elle-mĂȘme. FidĂ©litĂ© au vrai d’abord mieux vaut une vraie tristesse qu’une fausse joie [31]. » Pour Comte-Sponville, comme pour JankĂ©lĂ©vitch, il y a des cas oĂč le mensonge est nĂ©cessaire comme un moindre mal il faut parfois se contenter du moindre mal, et le mensonge peut en ĂȘtre un [32] ». Mais il en Ă©tend la possibilitĂ© hors des nĂ©cessitĂ©s de l’amour pour autrui S’il faut mentir pour survivre, ou pour rĂ©sister Ă  la barbarie ou pour sauver celui qu’on aime, qu’on doit aimer, nul doute pour moi qu’il faille mentir, quand il n’y a pas d’autre moyen, ou quand tous les autres moyens seraient pires [33]. » Ce devoir de mentir, nonobstant le fait que mentir reste un mal mais un mal ici nĂ©cessaire comme le moindre, est imposĂ© contre la thĂšse de Kant par le devoir de prĂ©fĂ©rer autrui Ă  soi Qu’est-ce que cette vertu si soucieuse de soi, de sa petite intĂ©gritĂ©, de sa petite dignitĂ©, qu’elle est prĂȘte, pour se prĂ©server, Ă  livrer un innocent Ă  des assassins ? Qu’est-ce que ce devoir sans prudence, sans compassion, sans charitĂ© ? Le mensonge est une faute ? Sans doute. Mais la sĂ©cheresse de cƓur aussi, et plus grave ! La vĂ©racitĂ© est un devoir ? Soit. Mais l’assistance Ă  personne en danger en est un autre, et plus pressant. Malheur Ă  celui qui prĂ©fĂšre sa conscience Ă  son prochain [34]. » En accord avec JankĂ©lĂ©vitch, Comte-Sponville Ă©crit donc Vous abritez un Juif ou un RĂ©sistant dans votre grenier. La Gestapo, qui le cherche, vous interroge. Allez-vous dire la vĂ©ritĂ© ? Allez-vous ce qui reviendrait au mĂȘme refuser de rĂ©pondre ? Bien sĂ»r que non ! Tout homme d’honneur, tout homme de cƓur, et mĂȘme tout homme de devoir, se sentira non seulement autorisĂ© mais tenu de mentir [35]. » De mĂȘme que JankĂ©lĂ©vitch vitupĂ©rait contre le purisme et le vĂ©risme, il ajoute À faire de la bonne foi un absolu on la perd, puisqu’elle n’est plus bonne, puisqu’elle n’est plus que vĂ©racitĂ© dessĂ©chĂ©e, mortifĂšre, haĂŻssable. Ce n’est plus bonne foi, c’est vĂ©ridisme ; ce n’est plus vertu, c’est fanatisme. Fanatisme thĂ©orique, dĂ©sincarnĂ©, abstrait fanatisme de philosophe, qui aime la vĂ©ritĂ© Ă  la folie. Mais aucune folie n’est bonne. Mais aucun fanatisme n’est vertueux [36]. » Mais, dans l’exemple du mensonge Ă  opposer Ă  la Gestapo, contre JankĂ©lĂ©vitch, il note que cela ne deviendrait pas du mĂȘme coup dire la vĂ©ritĂ©, mais resterait un mensonge, simplement prĂ©fĂ©rable Ă  toute autre voie et du coup nĂ©cessaire, un mensonge qui laisserait intact notre attachement intĂ©rieur Ă  la vĂ©ritĂ©, un mensonge de bonne foi S’il est lĂ©gitime de mentir au mĂ©chant, par exemple quand notre vie est en jeu, ce n’est pas que nous nous mettions alors plus haut que la vĂ©ritĂ©, puisque cela ne nous empĂȘche en rien de l’aimer, de la respecter, de nous y soumettre au moins intĂ©rieurement. C’est au nom de ce que l’on croit vrai, mĂȘme, qu’on ment Ă  l’assassin ou au barbare, et ce sont mensonges, en ce sens, de bonne foi [37]. » 16Faut-il dire la vĂ©ritĂ© au mourant ? Comte-Sponville rĂ©cuse assurĂ©ment Kant qui rĂ©pondrait qu’il le faut toujours, mais non moins JankĂ©lĂ©vitch qui considĂšre qu’il ne le faut jamais. Entre toujours et jamais, il y a place pour le discernement du respect Ă  apporter Ă  l’amour que le mourant lui-mĂȘme porte Ă  la vĂ©ritĂ©. Comte-Sponville conclut Il faut donc dire la vĂ©ritĂ©, ou le plus de vĂ©ritĂ© possible, puisque la vĂ©ritĂ© est une valeur, puisque la sincĂ©ritĂ© est une vertu ; mais pas toujours, mais pas Ă  n’importe qui, mais pas Ă  n’importe quel prix, mais pas n’importe comment ! Il faut dire la vĂ©ritĂ© autant qu’on peut, ou autant qu’on doit, disons autant qu’on peut le faire sans manquer par lĂ  Ă  quelque vertu plus haute ou plus urgente [38]. » La prĂ©fĂ©rence de l’autre Ă  ma propre vĂ©racitĂ© autorise et impose donc le mensonge, opposĂ© Ă  la sincĂ©ritĂ© transitive. Mais, pour autant, nulle entorse Ă  la sincĂ©ritĂ© rĂ©flexive, Ă  la sincĂ©ritĂ© envers soi-mĂȘme, Ă  la bonne foi, n’est lĂ©gitime, car ce serait se mettre soi plus haut que la vĂ©ritĂ© ». Il ne s’agit pas, en dĂ©finitive, de prĂ©fĂ©rer la vĂ©ritĂ© Ă  l’amour ou l’amour Ă  la vĂ©ritĂ©. L’amour prĂ©vaut, certes, mais pour autant seulement qu’il est vrai [39] ». Le philosophe, au sens le plus fort et le plus ordinaire du terme, sait que la vĂ©ritĂ© sans la charitĂ© n’est pas Dieu. Mais il sait aussi, ou il croit savoir, que la charitĂ© sans la vĂ©ritĂ© n’est qu’un mensonge parmi d’autres, et n’est pas la charitĂ© [40]. »Les limites de l’interdiction17AprĂšs les critiques externes que nous avons recensĂ©es de la thĂšse d’une interdiction morale absolue et universelle du mensonge, il convient de considĂ©rer les nuances, voire les limitations que les trois auteurs emblĂ©matiques que sont Augustin, Thomas d’Aquin et Kant apportent eux-mĂȘmes Ă  la rigueur de leur position. Saint Thomas, on l’a vu, estime que le mensonge comporte un dĂ©sordre intrinsĂšque qui empĂȘche donc toujours de le choisir comme moyen, mĂȘme pour soustraire quelqu’un Ă  n’importe quel danger [41]. Il ajoute cependant quoi qu’il soit permis de dissimuler prudemment la vĂ©ritĂ©, dit saint Augustin. » Saint Thomas n’en dit pas plus ici sur cette fameuse dissimulation prudente de la vĂ©ritĂ©. Il vaut donc la peine de recourir au De mendacio de saint Augustin qui inspire cette prise de position Dans tous nos actes, ce qui trouble le plus, mĂȘme les gens de bien, ce sont les pĂ©chĂ©s oĂč le mal et le bien se balancent ; on va jusqu’à ne pas les prendre pour des pĂ©chĂ©s si on a de telles raisons de les faire qu’on semblerait plutĂŽt pĂ©cher, si on ne les faisait pas. Et ce principe a prĂ©valu dans l’opinion des hommes, surtout au sujet des mensonges. On ne les juge plus des pĂ©chĂ©s, bien plus, on les croit de bonnes actions, quand on ment par utilitĂ©, en faveur de quelqu’un qui a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre trompĂ© ou quand le mensonge est le seul recours pour empĂȘcher quelqu’un qui paraĂźt sur le point de nuire Ă  d’autres, de leur faire du mal. Pour justifier les mensonges de cette catĂ©gorie, on sort, en leur faveur, de nombreux exemples tirĂ©s des saintes Écritures. Or, cacher la vĂ©ritĂ© n’est pas la mĂȘme chose que profĂ©rer un mensonge. Bien que tout homme qui ment veuille cacher le vrai, pourtant tout homme qui veut cacher le vrai ne ment pas. Souvent, en effet, nous cachons la vĂ©ritĂ© non par le mensonge, mais par le silence [42]. » Et saint Augustin de conclure mentir ce n’est donc pas cacher le vrai en se taisant ; c’est exprimer le faux en parlant [43]. » On a ici en germe la thĂ©orie de la restriction mentale. 18Le problĂšme est que, ainsi que doit le reconnaĂźtre ailleurs le mĂȘme saint Augustin, le silence ne signifie pas toujours neutralitĂ© et possĂšde parfois une Ă©loquence plus grande que toute parole. Dans l’exemple du rĂ©fugiĂ©, il affirme ainsi on se trouve parfois, il est vrai, dans une situation critique. On ne nous demande pas oĂč se trouve cet homme qu’on cherche. On ne nous met pas en demeure de le livrer et il est si bien cachĂ© qu’on ne peut facilement le dĂ©couvrir sans trahison. On nous demande seulement est-il oui ou non Ă  tel endroit ? Si nous savons qu’il y est et que nous nous taisons, notre silence le livre. Nous le livrons de mĂȘme en rĂ©pondant que nous n’avons pas Ă  dire s’il y est ou s’il n’y est pas. Car l’enquĂȘteur conclut de notre attitude Ă  sa prĂ©sence [44]. » VoilĂ  qui est finement observĂ© au sujet de la porositĂ© de frontiĂšre entre parole et silence. Malheureusement, la suite, toute rĂ©vĂ©rence gardĂ©e, prĂȘte Ă  perplexitĂ© Si donc vous ignorez oĂč est l’homme, vous n’avez aucune raison de cacher la vĂ©ritĂ© et vous devez avouer votre ignorance. Mais si vous connaissez l’endroit de sa retraite, que ce soit l’endroit oĂč on le cherche ou un autre, gardez-vous bien de dire quand on vous demande Est-il lĂ  oĂč non ? je n’ai rien Ă  dire ; dites simplement Je sais oĂč il est, mais je ne vous l’indiquerai pas [45]. » Augustin n’ose pas encore franchir ici la ligne de possibilitĂ© d’un mensonge et prĂ©fĂšre donner un conseil d’hĂ©roĂŻsme pour des chrĂ©tiens disposĂ©s au martyre. 19Dans La Doctrine de la vertu, au sein de la MĂ©taphysique des mƓurs, Kant confirme sa condamnation sans appel du mensonge. Il ne rĂ©sout pourtant pas les questions dites casuistiques qu’il soulĂšve Peut-on tenir pour mensonge une contre-vĂ©ritĂ© Ă©mise par simple politesse par exemple je suis votre trĂšs obĂ©issant serviteur Ă  la fin d’une lettre ? Personne n’est trompĂ© par lĂ . Un auteur demande Ă  l’un de ses lecteurs comment trouvez-vous mon Ɠuvre ? On pourrait bien donner une rĂ©ponse illusoire en se moquant de ce qu’une telle question a d’embarrassant, mais qui a toujours prĂȘt un mot d’esprit ? La moindre hĂ©sitation Ă  rĂ©pondre est dĂ©jĂ  une humiliation pour l’auteur, le lecteur peut-il donc lui parler selon son cƓur ? [46] » 20Il est enfin un passage Ă©tonnant, au sein mĂȘme du De mendacio, apparemment en complĂšte dissonance, voire en contradiction, avec la ligne sĂ©vĂšre constante de saint Augustin il y admet en effet explicitement une exception Ă  l’interdiction du mensonge, Ă  savoir le cas oĂč je pourrais empĂȘcher par mon pĂ©chĂ©, en l’occurrence de mensonge, la souillure d’autrui. Peu importe ici que l’exception soit petite ou rare ; l’important est qu’elle soit, dĂ©mentant alors l’universalitĂ© de la prohibition quant aux pĂ©chĂ©s qui sont commis sur un homme de maniĂšre Ă  le rendre immonde, nous devrions les empĂȘcher, fĂ»t-ce au prix de nos pĂ©chĂ©s. Car on ne saurait appeler pĂ©chĂ©s les actes qu’on accomplit pour Ă©viter une telle souillure. Tout acte, en effet, qu’on jugerait blĂąmable, si on ne l’accomplissait pas, n’est pas un pĂ©chĂ©. Il rĂ©sulte de lĂ  qu’il ne faut pas l’appeler souillure, la souillure qu’on n’a aucun pouvoir d’empĂȘcher. 
 Rien de ce qu’il eĂ»t fait pour y Ă©chapper n’aurait Ă©tĂ© pĂ©chĂ©. Donc quiconque ment pour cela ne pĂšche pas [47]. » Selon le mĂȘme principe on cherche quelqu’un pour attenter Ă  sa pudeur. Supposons qu’il soit possible de le cacher grĂące Ă  un mensonge ; qui osera dire que, mĂȘme dans ce cas, il ne faut pas mentir ? [48] » IndĂ©pendamment des difficultĂ©s Ă  concilier ces affirmations avec le reste de l’ouvrage, un principe intĂ©ressant et large est ici invoquĂ© Tout acte qu’on jugerait blĂąmable, si on ne l’accomplissait pas, n’est pas un pĂ©chĂ©. » Il ne s’agit plus ici d’avancer que l’acte du mensonge serait de soi et toujours un pĂ©chĂ©. Au contraire quiconque ment pour cela ne pĂšche pas. » Si le mensonge est intrinsĂšquement mauvais, comme semble le dire tout le reste de l’ouvrage, comment en cette situation dĂ©terminĂ©e son acte peut-il n’ĂȘtre pas peccamineux ? Quoi qu’il en soit des problĂšmes de cohĂ©rence dans la pensĂ©e d’Augustin, il semble bien que celui-ci justifie, Ă  titre exceptionnel certes, un mensonge par son motif et par l’intention du menteur, louable parce qu’il serait blĂąmable de ne pas y recourir. 21Que peut-on conclure de cette enquĂȘte auprĂšs d’Augustin, de Thomas d’Aquin et de Kant, comme des critiques, externes et internes, de leur interdiction absolue du mensonge ? Le mĂ©rite de cette thĂšse intransigeante est de ne pas contraindre le point de vue Ă©thique par le seul critĂšre de l’utilitĂ© et de considĂ©rer le devoir de vĂ©ritĂ© non seulement comme un devoir vis-Ă -vis d’autrui, mais aussi de sa conscience propre, de l’humanitĂ© comme telle, commune Ă  ma personne et Ă  toute autre, et de Dieu. Ses points faibles ne manquent pas non plus d’apparaĂźtre le plus Ă©vident est l’insurrection du bon sens dans ces circonstances oĂč on voudrait bien ne pas mentir, mais oĂč l’on perçoit qu’on ne pourrait pas le refuser sans un dommage moral plus grand. De plus, si l’on peut sans trop de peine admettre la supĂ©rioritĂ© du bien de l’ñme sur celui du corps, mise en avant par Augustin, on aimerait qu’il considĂ©rĂąt mieux la transformation du point de vue lorsqu’il s’agit de comparer mon bien, mĂȘme quant Ă  l’ñme, et le bien d’autrui de quel amour procĂšde l’intransigeance Ă  sauvegarder ma vĂ©racitĂ© ? amour de la » vĂ©ritĂ© ? amour de ma » vĂ©ritĂ© ? amour de mon ego, au travers du purisme et du vĂ©risme dans lesquels je me complais ? Si ces auteurs ont le mĂ©rite de ne pas rĂ©duire le mensonge au relationnel, ne risquent-ils pas d’avoir le tort de rĂ©duire le relationnel dans leur considĂ©ration du mensonge ? Il apparaĂźt d’ailleurs que mĂȘme les tenants de cette ligne sĂ©vĂšre admettent que n’est pas mensongĂšre la formule convenue dont personne ne doit ĂȘtre dupe, preuve que le discours nu, indĂ©pendamment des intentions des interlocuteurs, ne saurait ĂȘtre qualifiĂ© Ă©thiquement de mensonge. 22La philosophie du langage confirme et complĂšte d’ailleurs cette considĂ©ration. Pour reprendre des exemples cĂ©lĂšbres d’Austin, l’actuel roi de France est chauve » est une proposition qui n’est pas plus fausse qu’elle n’est vraie, puisque ne rĂšgne actuellement aucun roi en France [49], et il y a un taureau dans le champ » n’a pas du tout le mĂȘme sens selon que je vous la dis alors que vous ĂȘtes dans le champ ou alors que nous contemplons ensemble un tableau dans un musĂ©e [50]. Par ailleurs, tout le monde convient que toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire, qu’il faut parfois la taire, que l’on ne peut pas simplement dĂ©crĂ©ter que dire la vĂ©ritĂ© est vertueux et que ne pas la dire est peccamineux on peut dire la vĂ©ritĂ© avec une intention haineuse, hautement peccamineuse, et la taire par amour. De cela, tant Augustin que Thomas d’Aquin conviennent ou conviendraient. Seulement, on ne peut pas toujours se taire alors qu’on le voudrait et l’on doit parfois parler alors qu’on voudrait se taire. Si le silence peut avoir valeur de parole – on peut trahir un secret par le seul silence –, ne faut-il pas convenir aussi que la parole peut avoir valeur de silence, qu’elle peut ĂȘtre l’unique recours pour voiler la vĂ©ritĂ© Ă  taire ? La thĂšse antique et mĂ©diĂ©vale de la naturalitĂ© du signe du langage, censĂ©e justifier le dĂ©sordre intrinsĂšque de la parole mensongĂšre, pĂšse peu ici en regard des enjeux proprement Ă©thiques n’est-il pas clair que le rĂ©sistant torturĂ© pour livrer les noms des membres de son rĂ©seau doit faire tout son possible pour protĂ©ger la vie de ceux-ci, y compris par de faux renseignements qui pourront mĂ©nager le dĂ©lai nĂ©cessaire Ă  leur fuite ? L’inĂ©luctabilitĂ© du recours au mensonge dans certains cas extrĂȘmes a-t-elle besoin, comme justification, d’une analogie avec la lĂ©gitime dĂ©fense, selon la perspective de Schopenhauer, de l’affirmation d’un primat de l’amour sur la vĂ©ritĂ©, comme le proclame JankĂ©lĂ©vitch, ou du principe du moindre mal, selon le mĂȘme auteur ainsi que Comte-Sponville ? 23Ces explications partielles, nonobstant leur part de pertinence, ouvrent la porte Ă  une lĂ©gitimitĂ© d’un mensonge dont la malice morale devient difficile Ă  situer, dĂšs lors qu’elle vaut gĂ©nĂ©ralement, dans la plupart des cas, mais pas toujours ni en soi. Il existe un autre moyen de rendre compte Ă  la fois de l’interdiction Ă©thique du mensonge et de la lĂ©gitimitĂ© pratique d’un discours intentionnellement inexact l’impact des obstacles au volontaire sur l’imputabilitĂ© de l’acte. Comme l’explique saint Thomas d’Aquin, nul n’est responsable moralement de ce Ă  quoi il est contraint par la violence [51]. Le mensonge peut bien ĂȘtre en soi moralement condamnable sans ĂȘtre toujours concrĂštement blĂąmable, dĂšs lors que la prĂ©supposition de libertĂ© de l’acte de parole se trouve contredite lĂ  oĂč la libertĂ© souffre contradiction, la diction est exonĂ©rĂ©e de ses rĂšgles habituelles de vĂ©ritĂ©. Le nombre de ces cas n’est pas si rare la densitĂ© de la violence que portent nos sociĂ©tĂ©s doit en effet prendre en compte bien des violences latentes, sournoises, inaperçues des pressions, des harcĂšlements, des chantages. Cette explication suffit peut-ĂȘtre Ă  guider l’attitude de celui qui doit protĂ©ger la vie du rĂ©fugiĂ© que l’on pourchasse. Elle ne saurait pourtant, sans extension indue, rĂ©soudre le cas, difficile et douloureux, de la parole Ă  adresser Ă  un malade inquiet, de la protection du secret contre une question indiscrĂšte, de la gradualitĂ© dans l’accompagnement d’une conscience Ă  Ă©clairer. Ne jamais parler contre la vĂ©ritĂ© mais la taire quand on ne peut pas la dire constitue une rĂšgle toujours souhaitable mais parfois apparemment impossible, du moins si l’on ne considĂšre de la vĂ©ritĂ© que l’exactitude objective et factuelle. L’échange de parole, qui est une modalitĂ© mais qui n’est qu’une modalitĂ© de la communication entre deux personnes, demande Ă  ĂȘtre investi de la vĂ©ritĂ© plus haute, et proprement Ă©thique, de celles-ci. Etre vrai dans le dialogue avec autrui suppose le fin discernement de ce qu’il entendra, de ce qu’il recevra de ce que je pourrai dire. C’est ainsi que je pourrai, selon le code de la confiance qui nous lie, savoir quoi dire et comment dire pour ĂȘtre vrai Ă  son Ă©gard, dans le respect de nos personnes et du vrai bien, dans l’amour de la vĂ©ritĂ© et la vĂ©ritĂ© de l’amour. 24En tant que chrĂ©tiens, n’avons-nous pas pourtant un appel Ă  une perfection plus grande que celle des scribes et des pharisiens, une exigence plus impĂ©rieuse envers le courage de la fidĂ©litĂ© », selon la belle expression de JankĂ©lĂ©vitch ? Certes, et le philosophe est ici prĂ©cieux, il faut craindre l’arrogance du purisme qui blĂąme chez autrui, avec trop de hĂąte, trop de facilitĂ© et trop de duretĂ©, les compromis ou les capitulations auxquels sa volontĂ© se rĂ©signe ou contre lesquels elle proteste mĂȘme, alors mĂȘme que nous ne somme pas assurĂ©s de faire mieux en pareille circonstance. Pour autant, quant Ă  sa propre conduite personnelle, ne faut-il pas dĂ©sirer prĂ©senter cette force de Socrate, de Jean-Baptiste, de Thomas More, de tant de ceux de nos frĂšres et sƓurs qui ont su opposer une douce et humble obstination pour dire non Ă  ceux qui voulaient leur imposer l’acquiescement Ă  l’iniquitĂ©. JĂ©sus, surtout, donne part Ă  son Esprit de VĂ©ritĂ© pour que ses disciples vivent ce qu’il leur commande, que leur oui soit oui et que leur non soit non, mĂȘme au prix de leur propre vie. La victoire de la vĂ©ritĂ© a un prix le sang du Christ. La dĂ©faite du mensonge a un nom la croix du Christ. Ne pas mentir est souvent crucifiant. La question n’est pas de savoir si une bonne casuistique permettrait d’encenser l’illicĂ©itĂ© du mensonge en lui tordant le cou en toute circonstance pressante, ni de brandir le doigt menaçant d’un interdit qui transformerait les misĂšres subies en pĂ©chĂ©s de douteuse vĂ©nialitĂ©, mais d’inscrire la crucifixion du Verbe dans l’imprĂ©vu de notre existence humaine. Notes [1] V. JankĂ©lĂ©vitch, TraitĂ© des vertus II, Les vertus et l’amour, vol. 1 Bordas, 1970, Flammarion, 1986, p. 182. [2] E. Kant, MĂ©taphysique des mƓurs, II. Doctrine de la vertu, 9. DeuxiĂšme section Du devoir de l’homme envers lui-mĂȘme considĂ©rĂ© uniquement comme ĂȘtre moral. I. Du mensonge VI, 431 ; ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard PlĂ©iade, 1986, p. 718. [3] V. JankĂ©lĂ©vitch, op. cit., p. 276 Le sincĂšre diabolique qui dit le vrai pour nuire, et le dit non pas Ă  son insu ou malgrĂ© lui, comme le menteur peu conscient ou le trompeur trompĂ© qui a raison 
, sans le vouloir, mais le dit exprĂšs, sciemment, pour faire mal ce vĂ©ridique malveillant est moralement un menteur, un menteur qui dit vrai, – car on peut 
 mentir en disant la vĂ©ritĂ© n’arrive-t-il pas que la vĂ©ritĂ© soit une calomnie ? tout comme on peut dire la vĂ©ritĂ© en mentant » ; vera dicunt quando mentiuntur », dit saint Augustin des Priscillanistes ; ou encore Loquuntur mendaciter vera ». [4] V. JankĂ©lĂ©vitch, op. cit., p. 213. [5] Le De Mendacio 395 et le Contra Mendacium 420. [6] Saint Augustin, De Mendacio, III, 3 ƒuvres de saint Augustin, BibliothĂšque augustinienne, vol. 2, Paris, DDB, 1948, p. 243 [AbrĂ©gĂ© en BA 2, 243]. [7] Ibid., V, 9 BA 2, 263. [8] Ibid., VI, 9 BA 2, 267. [9] Ibid., VII, 10 BA 2, 269. [10] Ibid., IX, 13 BA 2, 275. [11] II-II, Q. 110, a. 1, c. [12] II-II, Q. 110, a. 3, c. [13] Ibid., obj. 4. [14] Ibid., ad 4m. [15] CitĂ© dans E. Kant, Sur un prĂ©tendu droit de mentir par humanitĂ©, VIII, 425, in ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard coll. BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1986, p. 435. [16] Ibid. [17] E. Kant, op. cit., VIII, 426, p. 436. [18] E. Kant, op. cit., VIII, 427, p. 438. [19] E. Kant, op. cit., VIII, 428, p. 439. [20] E. Kant, op. cit., VIII, 428-429, p. 439. [21] S. Hilarii episcopi Pictaviensis, Tractatus super Psalmos, Corpus Scriptorum Ecclesiastorum Latinorum, vol. 22, 1891, In Ps. XIV, 10, p. 91. [22] A. Schopenhauer, Le fondement de la morale, Paris, Livre de Poche no 4612, 1991, no 17 PremiĂšre vertu la justice, p. 173. [23] Ibid., p. 174. [24] Ibid., p. 176. [25] Ibid., p. 176-177. [26] V. JankĂ©lĂ©vitch, TraitĂ© des vertus, t. 2, vol. 2 Les vertus et l’amour, I, chap. III La sincĂ©ritĂ©, Paris, Flammarion, 1986, coll. Champs Flammarion », p. 249-251. [27] Ibid., p. 272. [28] Ibid., p. 283. [29] A. Comte-Sponville, Petit TraitĂ© des grandes vertus, Paris, puf, 1995, p. 257. [30] Ibid., p. 258. [31] Ibid., p. 261. [32] Ibid., p. 265. [33] Ibid., p. 264. [34] Ibid., p. 266-267. [35] Ibid., p. 267. [36] Ibid., p. 268. [37] Ibid., p. 272. [38] Ibid., p. 271. [39] Ibid., p. 275. [40] Ibid., p. 274. [41] II-II, Q. 110, a. 3, ad 4m. [42] Saint Augustin, Contra mendacium, X, 23 BA 2, 401-403. [43] Ibid. BA 2, 403. [44] Saint Augustin, De mendacio, XIII, 24 BA 2, 299. [45] Ibid. BA 2, 301. [46] E. Kant, MĂ©taphysique des mƓurs, II. Doctrine de la vertu, 9. DeuxiĂšme section Du devoir de l’homme envers lui-mĂȘme considĂ©rĂ© uniquement comme ĂȘtre moral. I. Du mensonge VI, 431 ; ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard, coll. BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1986, p. 718. [47] Saint Augustin, De mendacio IX, 15 BA 2, 281-283. [48] Ibid., IX, 16 BA 2, 283. Certes, Augustin a soulignĂ© constamment que, pour aucun bien corporel ou temporel, pour soi comme pour autrui, il n’est possible d’aliĂ©ner le bien spirituel de la fidĂ©litĂ© Ă  la vĂ©ritĂ© ; on pourrait comprendre que, si la comparaison se faisait non plus entre un bien corporel et un bien spirituel mais entre deux biens spirituels, l’argument cĂ©dĂąt en faveur de la prĂ©servation d’un bien spirituel supĂ©rieur. Il ne manque cependant pas d’affirmer par ailleurs que le viol, qui souille la victime corporellement, ne la salit pas moralement puisque sa volontĂ© est contraire Ă  l’acte qui lui est imposĂ©. Quand il prĂ©cise le sens de cet immonde » qui, imposĂ© Ă  autrui, peut justifier mon propre mensonge, il demeure dans le cadre d’une atteinte seulement corporelle si on l’arrose de fumier, si on verse des ordures dans sa bouche, si on les y fait pĂ©nĂ©trer de force, si on le viole Ă  la façon d’une femme, il inspire presque Ă  tous une horreur physique. On l’appelle souillĂ© et immonde » ; ibid., IX, 15 BA 2, 281. [49] J. L. Austin, Quand dire, c’est faire [How to do things with words], Paris, Seuil, 1970, p. 53 2e confĂ©rence. [50] Ibid., p. 63 3e confĂ©rence. [51] I-II, Q. 6, a. 5.
ToutevĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire, Épisode 7 de la Saison 4 de Candice Renoir, une sĂ©rie TV de Solen Roy-Pagenault lancĂ©e en 2013. Tout juste de retour de Valenciennes oĂč ils ont passĂ© une nuit torride, Candice et Antoine sont chargĂ©s d'enquĂȘter sur la mort d'une jeune femme percutĂ©e par une voiture dans le voisinage, alors que s
Monsieur le PrĂ©sident, le rapport sur les prioritĂ©s politiques dans le cadre de la lutte contre l’immigration illĂ©gale de ressortissants de pays tiers que nous venons d’approuver n’est certainement pas le pire des rapports que nous ayons adoptĂ© ici et il contient effectivement un certain nombre de recommandations trĂšs intĂ©ressantes, bien que je pense encore que le rapport omet de dire toute la vĂ©ritĂ©, c’est pourquoi je ne l’ai personnellement pas approuvĂ©e. Signor Presidente, la relazione che abbiamo appena adottato sulle prioritĂ  politiche nella lotta contro l’immigrazione clandestina di cittadini provenienti da paesi terzi non Ăš certamente la peggior relazione che sia stata approvata in questa sede e, in realtĂ , contiene diverse raccomandazioni interessanti, ma penso pur sempre che la relazione non racconti a chiare lettere tutta la vicenda, per cui io stesso non l’ho approvata. C’est pourquoi nous pouvons dire en toute bonne foi que nous ne rĂ©ussirons pas Ă  atteindre les objectifs de la stratĂ©gie Europe 2020» si nous ne soutenons pas les petites et moyennes entreprises et si nous ne leur permettons pas d’exploiter pleinement le marchĂ© unique. Possiamo quindi dire a ragion veduta che non riusciremo a conseguire gli obiettivi della strategia Europa 2020 se non sosterremo le piccole e medie imprese e non renderemo loro piĂč facile sfruttare appieno le opportunitĂ  offerte dal mercato unico. Pour dire la vĂ©ritĂ©, c'est toute l'Union europĂ©enne qui manque d'une culture de protection civile, un sujet qui, bien souvent, ne dĂ©passe pas le stade des tables rondes et des promesses Ă©lectorales, alors que c'est le droit de tout un chacun Ă  la sĂ©curitĂ© qui est en jeu. Manca ancora, diciamoci la veritĂ , manca ancora complessivamente nell’Unione europea una cultura della protezione civile che spesso resta solo tema di tavole rotonde e di impegni elettorali, eppure si tratta del diritto alla sicurezza di ognuno di noi. Pourrait-elle confirmer que les documents demandĂ©s contiennent des informations donnant Ă  entendre que le commissaire Lamy avait dĂ©jĂ  rencontrĂ© des fonctionnaires de la Commission en 1997 et que sa dĂ©claration dans la rĂ©ponse Ă  ma question Ă©crite E-1174/01 4 , confirmĂ©e et corroborĂ©e par la Commission, Ă  savoir qu’il n’aurait, Ă  l’époque oĂč il Ă©tait membre du conseil d’administration du CrĂ©dit Lyonnais, rencontrĂ© qu’une seule fois des fonctionnaires de la Commission entre le 1er et le 3 mai 1998, n’est donc pas conforme Ă  la vĂ©ritĂ©? PuĂČ la Commissione confermare che i documenti da me richiesti contengono indicazioni secondo cui il Commissario Lamy ha incontrato funzionari della Commissione giĂ  nel 1997 e che pertanto non corrisponde a veritĂ  la sua affermazione confermata e ribadita nella risposta alla mia interrogazione scritta E-1174/01 4 , ossia che durante il suo mandato in quanto membro della presidenza del CrĂ©dit Lyonnais ha incontrato ufficialmente funzionari della Commissione solo una volta dall’1 al 3 maggio 1998? La directive 2002/24/CE 1 , plus spĂ©cifiquement son article 1er, paragraphe 1, sous d, aux termes duquel la directive ne s’applique pas aux vĂ©hicules destinĂ©s aux compĂ©titions, sur route ou tout terrain, doit-elle ĂȘtre interprĂ©tĂ©e en ce sens qu’elle permet aux États membres d’élargir son champ d’application, donc de la rendre applicable Ă  toute circulation par terre c’est-Ă -dire Ă  l’utilisation de vĂ©hicules Ă  moteur Ă  deux ou trois roues Ă©galement hors de la voie publique et sur des terrains privĂ©s en n’accordant pas l’exception pour les vĂ©hicules qui sont destinĂ©s aux compĂ©titions sur route course ou pour les vĂ©hicules tout terrain? Se la direttiva 2002/24/CE 1 , e segnatamente il suo art. 1, n. 1, lett. d ossia la direttiva non si applica a veicoli destinati alle competizioni, su strada o fuori strada debba essere interpretata nel senso che essa consente agli Stati membri di ampliare l’ambito di applicazione della direttiva stessa, quindi di renderla applicabile a tutto il traffico di superficie ossia all’uso di veicoli a motore a due o tre ruote, anche al di fuori della pubblica via e/o su terreno privato, senza consentire la deroga per veicoli destinati alle competizioni corse o per i veicoli fuori strada. Cependant, malgrĂ© les multiples dĂ©clarations de bonne intention, l’engagement solennel contractĂ© en 1974 de consacrer 0,7 % du PNB Ă  l’aide publique au dĂ©veloppement, malgrĂ© le fait que la banque mondiale a considĂ©rĂ© rĂ©cemment qu’il est nĂ©cessaire de doubler les ressources destinĂ©es Ă  l’aide publique, la vĂ©ritĂ© est que cette aide ne dĂ©passe guĂšre 0,22 % dans les pays de l’OCDE, ce qui reprĂ©sente le niveau le plus bas de tous les temps, avec une diminution approximative de 25 % au cours de la derniĂšre dĂ©cennie. Tuttavia, nonostante le molteplici dichiarazioni di intenti e l'impegno solenne, assunto nel 1974, di fissare come obiettivo dell'aiuto pubblico allo sviluppo lo 0,7 per cento del PIL e nonostante la Banca mondiale abbia recentemente ritenuto necessario raddoppiare le risorse destinate all'aiuto pubblico, la veritĂ  Ăš che non va oltre lo 0,22 per cento nei paesi dell'OCSE, il tasso piĂč basso di tutti i tempi, sceso di circa il 25 per cento nell'ultima decade, e attualmente non oltrepassa lo 0,32 per cento negli Stati membri dell'Unione europea. Le prĂ©sident enjoint les personnes appelĂ©es Ă  prĂȘter serment devant le Tribunal en qualitĂ© de tĂ©moins ou d'experts de dire la vĂ©ritĂ© ou de remplir leur mission en conscience et en toute impartialitĂ©, et attire leur attention sur les consĂ©quences pĂ©nales prĂ©vues par leur lĂ©gislation nationale en cas de violation de ce devoir. Qualora il diritto nazionale del testimone o del perito preveda, in materia di procedura giudiziaria, accanto al giuramento, o in sua vece, o congiuntamente ad esso, la possibilitĂ  di fare una dichiarazione che lo sostituisca, il testimone e il perito possono fare questa dichiarazione alle condizioni e nelle forme prescritte dal loro diritto nazionale. MĂȘme si le prĂ©sent rĂšglement n'a ni pour objet ni pour effet de modifier les lĂ©gislations nationales en matiĂšre d'accĂšs aux documents, il est, toutefois, Ă©vident qu'en vertu du principe de coopĂ©ration loyale rĂ©gissant les rapports entre les institutions et les États membres, ces derniers devraient veiller Ă  ne pas porter atteinte Ă  la bonne application du prĂ©sent rĂšglement et respecter les rĂšgles de sĂ©curitĂ© des institutions. Tuttavia, Ăš evidente che in virtĂč del principio di cooperazione leale nelle relazioni tra le istituzioni e gli Stati membri, questi dovranno fare in modo di non pregiudicare la corretta applicazione del presente regolamento e di rispettare le norme di sicurezza delle istituzioni. Est-elle convenue, comme les organisations amĂ©ricaines de protection des consommateurs et les concurrents de Microsoft, que ces accords, tout en constituant un pas important dans la bonne direction, ne garantissent pas de façon absolue qu’il ne sera plus possible d’utiliser les donnĂ©es rĂ©coltĂ©es, d’autant que Microsoft a, dans le passĂ©, niĂ© l’existence de plusieurs des possibilitĂ©s qui s’avĂšrent exister aujourd’hui et continue encore toujours de faire valoir l’intĂ©rĂȘt, pour les consommateurs, d’un stockage de leurs donnĂ©es pendant 90 jours sans leur consentement? Condivide essa l’opinione delle organizzazioni americane dei consumatori e dei concorrenti di Microsoft secondo cui dette intese, pur costituendo un passo importante nella buona direzione non forniscono alcuna ferrea garanzia sul mancato utilizzo dei dati raccolti in futuro, tanto piĂč che la Microsoft si Ăš limitata a smentire solo una parte delle attuali possibilitĂ  continuando ad insistere sui vantaggi per gli utenti risultanti dalla memorizzazione non richiesta dei loro dati durante 90 giorni? Pour pouvoir ĂȘtre compĂ©titifs face aux autres modes de transport, les services ferroviaires internationaux et nationaux de fret, ouverts Ă  la concurrence depuis le 1er janvier 2007, doivent pouvoir bĂ©nĂ©ficier d'une infrastructure ferroviaire de bonne qualitĂ©, c'est-Ă -dire qui permet la fourniture de services de transport de marchandises dans de bonnes conditions en termes de vitesse commerciale et d'horaire de parcours, et fiable, c’est-Ă -dire que le service qu'elle fournit effectivement correspond aux engagements contractuels pris avec les opĂ©rateurs ferroviaires. Per essere competitivi rispetto agli altri modi di trasporto, i servizi ferroviari nazionali e internazionali di trasporto merci, aperti alla concorrenza dal 1o gennaio 2007, dovrebbero poter beneficiare di un'infrastruttura ferroviaria di buona qualitĂ , che garantisca in particolare la fornitura di servizi di trasporto merci in buone condizioni per quanto riguarda la velocitĂ  commerciale e i tempi di percorrenza e dovrebbe essere affidabile, nel senso che il servizio da essi fornito corrisponda effettivamente agli impegni contrattuali sottoscritti con gli operatori ferroviari. Monsieur le PrĂ©sident, Monsieur le Commissaire, mes chers collĂšgues, je voudrais, en ce qui concerne la directive relative aux jus de fruits, marquer notre accord avec la proposition du Conseil, qui nous paraĂźt aller dans la bonne direction, c'est-Ă -dire celle de la protection effective des consommateurs auxquels doit ĂȘtre fournie une information claire, aisĂ©ment comprĂ©hensible et objective leur permettant de choisir en toute connaissance de cause, aussi bien en termes de qualitĂ© qu'en termes de sĂ©curitĂ© alimentaire. Signor Presidente, signor Commissario, onorevoli colleghi, in relazione alla direttiva sui succhi di frutta vorrei sottolineare che condividiamo la proposta del Consiglio poichĂ© essa si muove, a nostro avviso, nella direzione giusta. La proposta tende cioĂš ad un’efficace tutela dei consumatori, cui vanno fornite informazioni chiare, facilmente comprensibili ed obiettive che consentano loro di operare una scelta con cognizione di causa, sia in termini di qualitĂ  che di sicurezza alimentare. Nonobstant l’importance de la protection du public contre de mauvais conseils, la Commission reconnaĂźtelle dĂ©sormais que, en l’absence de toute distinction dans la directive entre les tentatives dĂ©libĂ©rĂ©es de manipulations de marchĂ© en vue de profits personnels et la non-transmission d’informations en toute bonne foi, cette directive, appliquĂ©e sous sa forme actuelle, s’avĂ©rerait non seulement restrictive mais aussi incompatible avec les dispositions de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme relatives Ă  la libertĂ© d’expression et avec l’obligation faite aux États membres de respecter cette Convention, comme indiquĂ© Ă  l’article 6 de la version consolidĂ©e du traitĂ© sur l’Union europĂ©enne? Ferma restando l’importanza di tutelare il pubblico da informazioni scorrette, la Commissione riconosce che la mancata distinzione, nella direttiva, tra tentativi deliberati di manipolare i mercati a fini di guadagno personale e mancata fornitura di informazioni in buona fede renderebbe l’applicazione della direttiva nella sua forma attuale non soltanto oppressiva ma anche incoerente con le disposizioni della Convenzione europea per la salvaguardia dei diritti dell’uomo concernenti la libertĂ  di espressione e con l’obbligo degli Stati membri di rispettare la Convenzione, come enunciato all’articolo 6 del trattato consolidato sull’Unione europea? Cela dit, il va de soi, Monsieur le PrĂ©sident, mais surtout Madame la Commissaire, que ce Parlement est prĂ©occupĂ© par la situation du comptable de la Commission, et je dois dire franchement - mĂȘme moi qui, comme vous le savez, observe toujours une attitude prudente face aux "scandales" - que certaines dĂ©cisions, comme celle de ce matin, n'aident pas, Ă  mon avis, la Commission Ă  montrer qu'elle peut proposer une rĂ©forme du systĂšme comptable valable, et ce en toute bonne fois. CiĂČ premesso, va da sĂ©, signor Presidente, e soprattutto signora Commissario, che il Parlamento nutre preoccupazione in merito alle sorti del contabile della Commissione e, francamente, perfino io, che, come Ăš noto, mantengo sempre un atteggiamento prudente di fronte agli “scandali”, devo dire che talune decisioni, quali quella di stamane, a mio giudizio non aiutano la Commissione a dimostrare che Ăš in grado di proporre una valida riforma del sistema contabile, e ciĂČ in assoluta buona fede. Sur le plan matĂ©riel, les ordres juridiques contiennent des rĂšgles de protection du consommateur ou de la partie dite la plus faible travailleur, assurĂ© ou preneur d'assurance, non pas, en vĂ©ritĂ©, dans un souci de leur prodiguer des avantages qui dĂ©passeraient ce qui leur serait dĂ» devant les tribunaux, mais plutĂŽt dans un souci de rĂ©tablir l'Ă©quilibre et la proportion propres au rapport d'obligation inhĂ©rent Ă  toute relation contractuelle. Il en va de mĂȘme en DIP l'orientation consistant Ă  protĂ©ger la partie dite la plus faible a eu pour strict objectif d'assurer dans la pratique le respect de la tĂ©lĂ©ologie des rĂšgles dans ce domaine, en Ă©vitant de dĂ©naturer le droit des conflits comme cela pourrait ĂȘtre le cas si le choix de la loi applicable cachait, sous l'apparence de la libertĂ© des parties en la matiĂšre, un choix unilatĂ©ral de la lex contractus par la partie la plus forte par exemple le professionnel, le patron, l'employeur, etc. Dato che sul piano materiale i vari ordinamenti prevedono norme di protezione del consumatore o della parte ritenuta piĂč debole lavoratore, assicurato o detentore di una polizza di assicurazione non tanto per blandirla con vantaggi superiori a quelli che gli sarebbero dovuti da un tribunale, quanto per ristabilire l'equilibrio e la proporzione propri dell'elemento di obbligo su cui si basa qualsiasi rapporto contrattuale, anche nel DIP, l'orientamento volto a proteggere la parte piĂč debole ha scelto come obiettivo specifico quello di assicurare un effettivo rispetto della teleologia delle norme di conflitto in questa materia, evitando la distorsione del diritto conflittuale che potrebbe derivare dalla scelta della legge applicabile. Ma seule limite, pour dire la vĂ©ritĂ©, et je ne la franchirai pas, c'est que je dois rendre des comptes, des comptes justes, quelquefois trĂšs prĂ©cis, sur quelques milliers d'euros Ă  la fois Ă  l'autoritĂ© de contrĂŽle budgĂ©taire qu'est le Parlement europĂ©en, et Ă  la Cour des comptes. Il mio unico limite, a dire la veritĂ , e non intendo violarlo, Ăš che devo presentare conti precisi, a volte molto precisi, che rispondano della gestione di migliaia di euro sia all'autoritĂ  di controllo del bilancio, cioĂš il Parlamento europeo, che alla Corte dei conti. Il est dur de croire et trĂšs difficile d’accepter ce que la Commission dit alors que l’Union europĂ©enne n’a pas encore dĂ©cidĂ© de faire le mĂ©nage dans les banques europĂ©ennes et de dire aux Ă©pargnants, aux producteurs et Ă  l’économie rĂ©elle toute la vĂ©ritĂ© sur les banques europĂ©ennes, afin de mettre au point une stratĂ©gie. È poco credibile e molto difficile accettare le indicazioni della Commissione, nel momento in cui l'Unione europea non ha ancora deciso di fare pulizia nelle banche europee e di dire ai risparmiatori, ai produttori, all'economia reale, quanta porcheria c'Ăš ancora nelle banche europee, per fare una strategia. Vous n'osez cependant pas lancer ce message aux Britanniques car, lorsque ceux-ci se trouveront devant la vĂ©ritĂ© toute nue, ils voteront massivement pour sortir de l'UE, en emportant avec eux la contribution annuelle de 18 milliards d'euros versĂ©e Ă  l'UE avec l'argent des contribuables du pays. Ma non osate metterla in pratica con il popolo britannico poichĂ©, se viene detta loro la pura e semplice veritĂ , voteranno in modo indipendente, fuori dall’Unione europea, tenendosi i loro contributi annuali comunitari di 18 miliardi di euro dei loro contribuenti. Toutefois, les entreprises ne devraient pas ĂȘtre pĂ©nalisĂ©es pour avoir subi ex post des pertes lorsque la dĂ©cision ex ante d'adopter un tel comportement a Ă©tĂ© prise de bonne foi, c'est-Ă -dire si elles peuvent produire des preuves dĂ©terminantes de ce qu'elles pouvaient raisonnablement escompter une activitĂ© rentable. Le imprese non dovrebbero tuttavia essere penalizzate per aver sostenuto perdite ex post quando la decisione ex ante di adottare il comportamento Ăš stata presa in buona fede, ossia se possono fornire prove inoppugnabili del fatto che potevano ragionevolmente prevedere che l'attivitĂ  sarebbe stata redditizia. Si la CE devait qualifier partiellement ou totalement [le contrat cadre] d'aide d'État et dans l'hypothĂšse et pour autant que cette aide soit dĂ©clarĂ©e incompatible avec le marchĂ© commun, alors les Parties discuteront en toute bonne foi de la faisabilitĂ© des Ă©ventuelles mesures supplĂ©mentaires demandĂ©es vis-Ă -vis d'IFB, mais sans obligation de mettre ces mesures supplĂ©mentaires ou adaptĂ©es Ă  exĂ©cution si les circonstances dans lesquelles l'aide doit ĂȘtre apportĂ©e sont considĂ©rĂ©es comme absolument injustifiĂ©es. Se la CE dovesse qualificare parzialmente o totalmente [il contratto quadro]aiuto di Stato e nell'ipotesi e a condizione che tale aiuto sia dichiarato incompatibile con il mercato comune, le Parti discuteranno in perfetta buona fede della fattibilitĂ  delle eventuali misure supplementari richieste nei confronti di IFB, ma senza l'obbligo di eseguire tali misure supplementari o adattate, se le circostanze nelle quali deve essere concesso l'aiuto, sono considerate assolutamente ingiustificate. Des offres pourraient ainsi ĂȘtre dĂ©posĂ©es en toute bonne foi par des opĂ©rateurs au cours desdites semaines alors qu’aucune rĂ©union du comitĂ© de gestion n’est prĂ©vue. Gli operatori potrebbero quindi in perfetta buona fede presentare offerte nelle settimane suddette, nel corso delle quali non sono previste riunioni del comitato di gestione. Selon les autoritĂ©s espagnoles, les accords ne contiennent pas d'Ă©lĂ©ments d'aide ou de subvention de l'État, selon la dĂ©finition qui en est donnĂ©e Ă  l'article 81 du texte rĂ©visĂ© de la loi gĂ©nĂ©rale sur le budget c'est-Ă -dire toute mise Ă  disposition gratuite de ressources publiques par l'État ou ses organes autonomes au profit de personnes morales, publiques ou privĂ©es, ou de personnes physiques afin de promouvoir une activitĂ© Ă  caractĂšre social ou de faciliter la rĂ©alisation d'un objectif public, ou, d'une maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, toute forme d'aide accordĂ©e et imputĂ©e au budget de l'État ou de ses organes autonomes, de mĂȘme que les subventions ou les aides financĂ©es, en tout ou en partie, grĂące Ă  des ressources de la CommunautĂ©. Secondo le autoritĂ  spagnole, gli accordi non costituiscono un aiuto o una sovvenzione da parte dello Stato infatti la definizione di aiuto e di sovvenzione, contenuta nell'articolo 81 del testo modificato della legge generale di bilancio, fa riferimento a qualunque erogazione libera di fondi pubblici da parte dello Stato o di suoi organismi autonomi a favore di individui o entitĂ  di carattere pubblico o privato per promuovere un'attivitĂ  d'interesse sociale o per agevolare il conseguimento di una finalitĂ  pubblica, o, in senso piĂč generale, qualunque forma d'aiuto concessa a carico del bilancio dello Stato o di suoi organismi autonomi, nonchĂ© le sovvenzioni o gli aiuti finanziati in parte o interamente dai fondi dell'UE. Il est temps de le faire reconnaĂźtre et de dire ouvertement et publiquement la vĂ©ritĂ© sur les blocages nationaux, sur les retards pris concernant ce qui est appliquĂ©, sur ce qui ne l’est pas, ainsi que sur la volontĂ© rĂ©elle du Conseil des ministres. E’ giunto il momento di far riconoscere e di dire apertamente e pubblicamente la veritĂ  sugli ostacoli opposti da singoli paesi, sui ritardi riguardo a ciĂČ che viene o non viene applicato e sulla reale volontĂ  del Consiglio dei ministri. C’est pourquoi j’espĂšre toujours que le Parlement adoptera ce rapport Ă  une large majoritĂ©, afin d’encourager les États membres Ă  accomplir leur devoir institutionnel et moral en faisant toute la vĂ©ritĂ© et en rendant les rĂšgles plus sĂ©vĂšres Ă  l’avenir, Ă  commencer par les rĂšgles rĂ©gissant les services secrets. Ecco perchĂ© io continuo ad augurarmi che il Parlamento europeo si esprima con un’ampia maggioranza, affinchĂ© incoraggi gli Stati membri, adempiendo a un dovere istituzionale e morale, ad accertare tutta la veritĂ  e a cambiare le regole per il futuro, a cominciare da quelle che disciplinano i servizi segreti. Nous devons nous demander ce qu’il est utile de faire vis-Ă -vis de la Turquie vaut-il mieux nous montrer parfaitement sincĂšres et nous diriger rapidement vers une forme de partenariat privilĂ©giĂ© englobant toute la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne, ou vaut-il mieux continuer de gagner du temps et de retarder indĂ©finiment notre dĂ©cision, jusqu’à ce que les Turcs eux-mĂȘmes, par fiertĂ©, finissent par nous dire non» une bonne fois pour toutes, compliquant ainsi encore plus la situation en MĂ©diterranĂ©e? Dobbiamo chiederci che cosa vale la pena fare nei confronti della Turchia vale la pena essere sinceri fino in fondo e muoversi con velocitĂ  verso forme di partenariato privilegiato che riguardano tutta l’area del Mediterraneo? O vale la pena continuare a traccheggiare, a rimandare in modo indefinito nel tempo perchĂ© siano i turchi, magari, provvisti del loro grande orgoglio, a dirci “no” per sempre e complicare ulteriormente la situazione nel Mediterraneo? Le propriĂ©taire certifie en toute bonne foi que toutes les informations fournies Ă  l'organisme agréé concernant le maintien de la navigabilitĂ© de l'aĂ©ronef sont et seront exactes et que l'aĂ©ronef ne sera pas modifiĂ© sans approbation prĂ©alable de l'organisme agréé. possedere l'equipaggiamento e gli attrezzi, specificati nei dati di manutenzione di o l'attrezzatura equivalente verificata, cosĂŹ come elencata nel manuale dell'impresa di manutenzione, necessari per effettuare gli interventi di manutenzione quotidiani stabiliti nell'oggetto dell'approvazione; e
ToutevĂ©ritĂ© ne serait pas forcĂ©ment bonne Ă  dire quel que soit le contexte La vĂ©ritĂ© est une vertu, certes, mais la gĂ©nĂ©rositĂ© en est une Ă©galement, et parfois dire une vĂ©ritĂ© pourrait ĂȘtre prĂ©judiciable Ă  celui qui l’entend, pourrait lui faire une peine inutile et l’entraĂźner Ă  des actes qui ne pourraient que lui nuire. Dire une vĂ©ritĂ© qui ne peut servir Ă  rien Ă  celui Ă  qui on la dit, et qui ne
Tout vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire? J'ai entendu dans mon enfance qu'il y avait le vrai mensonge et le pieux mensonge...Racontant pas mal de bobards quand j'avais une vingtaine d'annĂ©es, je suis devenue ensuite une inconditionnelle de la vĂ©ritĂ©. Toute vĂ©ritĂ© dissimulĂ©e, transformĂ©e, tue, me donnait des boutons et dĂ©clenchait mon ire! Jusqu'au jour, pas si lointain, oĂč j'ai rĂ©alisĂ© que j'Ă©tait devenue rigide. J'avais oubliĂ© que tout effet a une cause, et m'accrochais avec raideur Ă  ma valeur phare, oublieuse de mon interlocuteur. Un jour, alors que j'avais besoin de quelques jours de calme, ma mĂšre m'a harcelĂ©e au tĂ©lĂ©phone, et je ne rĂ©pondais pas. Au bout de quelques temps, je prenais quand mĂȘme la communication et, n'osant pas lui dire, que je n'avais pas envie de lui parler, je lui annonçais que j'avais Ă©tĂ© mal fichue. Puis, je me rĂ©fugiais dans ma culpabilitĂ© d'avoir menti. C'est ma superviseuse de l'Ă©poque qui m'a permis de remettre les choses Ă  leur place. Oui, j'aurais pu dire Ă  ma mĂšre que j'avais juste besoin de calme. Or, je savais qu'elle ne pouvait pas entendre cela. Fusionnelle, elle aurait Ă©tĂ© vraiment blessĂ©e par cette rĂ©ponse. On dit quelquefois, dans ces cas-lĂ  c'est son problĂšme... C'Ă©tait le mien aussi, je n'avais pas envie de lui faire mal, et, pour ĂȘtre honnĂȘte, je n'avais pas envie non plus de devoir me justifier, d'entrer dans des jeux psychologiques malsains et le chantage affectif qui n'aurait pas manquĂ© de suivre. Quelle est la raison principale du mensonge? La peur de la culpabilitĂ©. Oui, je craignais, dans ce cas prĂ©cis, qu'elle me culpabilisĂąt et je n'avais pas envie de tomber dans ce piĂšge. Ce qui signifie bien que j'y Ă©tais dĂ©jĂ ! En mĂȘme temps, j'ai compris qu'il y a parfois des mensonges Ă©cologiques. MĂȘme s'ils sont motivĂ©s par une mauvaise excuse, ils prĂ©servent les deux interlocuteurs. Ma mĂšre, ĂągĂ©e, aurait souffert, et moi aussi. Le choix de la vĂ©ritĂ© continue d'ĂȘtre pour moi le meilleur. Et parfois il m'arrive de ne pas tout dire, pour respecter mon Ă©cologie. La question alors est laquelle de mes valeurs prĂ©vaut pour moi Ă  cet instant-t? La vĂ©ritĂ© ou ...l'amour, l'Ă©cologie personnelle? L'essentiel reste la vĂ©ritĂ© envers soi-mĂȘme. Cette honnĂȘtetĂ©-lĂ  nous conduit Ă  nous regarder avec luciditĂ©, Ă  accueillir les faiblesses de notre ego, qui n'ose pas dire, qui se protĂšge. Il ne s'agit pas alors de s'accuser, mais d'avoir un regard bienveillant sur soi c'est juste une piste pour avancer. Et d'accepter tout simplement que ce petit mensonge a peut-ĂȘtre aussi protĂ©gĂ© l'autre, compte tenu de lĂ  oĂč il en est lui-mĂȘme. Ceci nous rappelle les enfants qui sortent parfois des vĂ©ritĂ©s difficiles Ă  entendre "il est gros le monsieur" "elle a gros bouton sur le nez la dame" etc...Il n'est pas nĂ©cessaire d'ĂȘtre gĂȘnĂ© de leurs interventions et de les faire taire Ă  toute vitesse, voire en les grondant. Il suffit de leur expliquer calmement que la personne n'a peut-ĂȘtre pas envie qu'on lui rappelle sa souffrance. En les admonestant, nous leur inculquons un respect que nous ne leur accordons pas et projetons nos propres jugements et notre propre gĂȘne. Eux ne sont pas gĂȘnĂ©s parce qu'ils ne jugent pas, ils ne font que constater. Ce post parlera aussi Ă  tous ceux qui donnent des coups de griffe dans le contrat du couple. J'ai longtemps cru qu'il fallait tout dire. Aujourd'hui, j'ai mis quelques nuances dans ma façon de voir...Parfois, il vaut mieux parler, parfois il vaut mieux se taire. Cela dĂ©pend de l'Ă©tat du couple, de lĂ  oĂč en est chacun, de l'importance donnĂ©e Ă  chacune des relations. Il n'y a pas de rĂšgle. C'est sans doute lĂ  le plus important il n'y a pas de rĂšgle... L'honnĂȘtetĂ© est toujours une valeur phare pour moi d'abord celle que j'exerce envers moi-mĂȘme. Ce qui me met souvent face Ă  mes faiblesses, aux voiles que mon ego a dĂ©ployĂ©s sur la transparence de mon Ăąme. Ce n'est pas grave...chaque jour est l'occasion de dĂ©velopper ma cohĂ©rence et de lever un petit coin de voile. Le suite demain, sur les grands mensonges, ou l'absence de vĂ©ritĂ©...
ToutevĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire. La droite dure au secours de Jean-Pierre Pernaut aprĂšs sa sortie sur les migrants . Le journaliste de TF1, rappelĂ© Ă  l'ordre par le CSA pour ses propos sur les centres de migrants supposĂ©ment mieux lotis que l'hĂ©bergement d'urgence, peut compter sur le soutien de certaines figures de la droite et de l'extrĂȘme droite. Du bon travail de journaliste
Toujours dire la vĂ©ritĂ© n’est-​ce bon que pour les autres ? “ J’AI horreur des mensonges et j’ai horreur qu’on me mente ! ” s’est exclamĂ©e une jeune fille de 16 ans. Tel est aussi notre sentiment, pour la plupart. Nous aimons Ă  penser que les renseignements qu’on nous donne, tant en parole que par Ă©crit, sont vĂ©ridiques. Mais disons-​nous la vĂ©ritĂ© lorsque nous transmettons des informations aux autres ? Lors d’une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en Allemagne, la grande majoritĂ© des personnes interrogĂ©es ont estimĂ© que “ mentir sur des questions mineures dans le but de se protĂ©ger ou de protĂ©ger autrui est acceptable, et mĂȘme nĂ©cessaire, pour prĂ©server de bonnes relations ”. “ Toujours dire la vĂ©ritĂ©, rien que la vĂ©ritĂ©, constitue un noble idĂ©al... mais c’est lassant ”, a Ă©crit une journaliste. Se pourrait-​il que nous prĂ©fĂ©rions entendre la vĂ©ritĂ©, tout en estimant avoir parfois de bonnes raisons de ne pas la dire nous-​mĂȘmes ? Est-​il important de toujours dire la vĂ©ritĂ© ? Quelles sont les consĂ©quences du mensonge ? Les prĂ©judices causĂ©s par le mensonge ConsidĂ©rons quelques-uns de ces prĂ©judices. Le mensonge engendre la mĂ©fiance entre conjoints et entre membres d’une mĂȘme famille. Une rumeur non fondĂ©e peut nuire Ă  la rĂ©putation de quelqu’un. La malhonnĂȘtetĂ© des employĂ©s augmente les coĂ»ts d’exploitation et entraĂźne une hausse des prix. Les dĂ©clarations de revenus frauduleuses privent les gouvernements de fonds indispensables au fonctionnement des services publics. Les mensonges de chercheurs ruinent des carriĂšres prometteuses et ternissent la renommĂ©e d’institutions respectĂ©es. Des affaires malhonnĂȘtes permettant de faire fortune rapidement dĂ©pouillent des investisseurs crĂ©dules de leurs Ă©conomies accumulĂ©es durant toute une vie, ou entraĂźnent des consĂ©quences pires encore. Rien d’étonnant donc que la Bible fasse figurer parmi les choses dĂ©testables aux yeux de JĂ©hovah Dieu “ une langue mensongĂšre ” et “ un faux tĂ©moin qui exhale des mensonges ” ! — Proverbes 616-19. Le mensonge, aujourd’hui si rĂ©pandu, peut faire du tort tant aux individus qu’à la sociĂ©tĂ© dans son ensemble. Rares sont ceux qui prĂ©tendront le contraire. Dans ce cas, pourquoi certains mentent-​ils dĂ©libĂ©rĂ©ment ? Toute fausse affirmation constitue-​t-​elle un mensonge ? Nous rĂ©pondrons Ă  ces questions, ainsi qu’à d’autres, dans le prochain article. [Illustration, page 3] Le mensonge engendre la mĂ©fiance entre conjoints.
3 Pourtant le Seigneur, tout au long de l'Evangile, nous donne l'exemple Ă  suivre : dire la vĂ©ritĂ©, montrer lĂ  oĂč est l'erreur, toujours avec une charitĂ© extrĂȘme. Il nous avertit : « Quand vous dites 'oui', que ce soit un 'oui' » et encore, « celui qui n'est pas avec moi est contre moi ». Aujourd'hui, pas plus qu'hier, on ne doit
Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ???j'ai croisĂ© un Ă©norme 4x4 arborant fiĂšrement sur sa lunette arriĂšre un autocollant vantant les mĂ©rites de Notre Dame de la Compassion Charitable et MisĂ©ricordieuse vers le royaume du Christ. je me suis dit que j'allais bientĂŽt imiter les Pasfous et coller moi aussi sur ma bicyclette "LĂąchez-nous". Sauf que vous en conviendrez, la surface lisible sur un vĂ©lo est singuliĂšrement rĂ©duite...Alors littĂ©ralement saturĂ© par tout ce qui a trait de prĂšs ou de loin Ă  un quelconque prosĂ©lytisme, je me suis dit que j'allais vous donner le fond de ma pensĂ©e ! La vĂ©ritĂ© c'est que j'en ai strictement rien Ă  foutre du pape et que trois semaines de battage mĂ©diatique autour d'individus qui, sans que quiconque ne s'en offusque ou presque, se posent comme des monstres de sexisme et sectaires me rendent hargneux. La vĂ©ritĂ© c'est que je crois halluciner quand une camarade de cours m'explique qu'elle ne met dorĂ©navant un foulard que pour plaire Ă  la "famille", qu'elle regrette de ne plus pouvoir aller Ă  la piscine, et que lorsqu'elle retourne en vacances au Maroc, elle recouvre une libertĂ© qui n'existe plus ici et que "au moins lĂ  bas, on lui fout la paix" !La vĂ©ritĂ© c'est que je ne supporte plus de croiser dans le mĂ©tro et il est rare que je l'emprunte des lecteurs de bible prĂšs Ă  Ă©vangĂ©liser tout ce qui bouge, La vĂ©ritĂ© est je ne comprend pas le regard haineux des orthodoxes juifs, parceque nous sommes goys "non-juifs" et dĂ©tournent leurs vĂ©ritĂ© c'est que la tolĂ©rance est devenue un bĂąton blanc que l'on agite dĂšs qu'une voix s'Ă©meut de savoir ce que signifie le mot libertĂ©. La vĂ©ritĂ© c'est qu'au prĂ©texte d'ouverture d'esprit on laisse les religions Ă©riger des murs, enfermer dans des carcans et nourrir les ressentiments entre communautĂ©s. La vĂ©ritĂ© c'est qu'Ă  force d'assĂ©ner que chacun a le droit de croire en dieu, on oublie trop souvent que l'on a aussi le droit de ne pas y chacun sa vĂ©ritĂ©. non ??? Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par moe Sam 14 Avr - 021Chaque religion reagit a sa facon envers les non-croyant, mais malheuresement c'est l'homme qui interprete mal sa religion dans la majorite des cas, je prend en exemple ma religion, l'Islam, ma religion interdit au fidel de s'abstenir de parler et vivre avec le non-croyant ou les fidels des autres religions elle interdit aussi au croyant de se venter de ses vertus s'il en a devant le non croyant, car ses pratiques ne peuvent en aucun cas etre benifique a la societe, car avant d'etre un bon musulman il faut d'abord etre un bon etre humain ! voila ce que je sais de ma religion, maintenant, lorsqu'on vient a ce qui se passe vraimment chez les musulmans c'est tout a fait different, beaucoup interpretent la religion et ses directives faussement, ils se referment sur eux meme, et commencent meme a precher la haine, ce qui est un peche dans notre religion ! il y'a une difference entre ce que Le Coran et notre Prophete nous conseillent et ce que la plupart des musulmans font !Je ne sais pas ce qui est des autres religions, mais je pense que c'est pas aussi different que chez nous !moeSupervisorNombre de messages 1462Date d'inscription 18/10/2006 Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par 6nic Sam 14 Avr - 057ben voila ! Moe tu as tout compris, l'histoire de l'homme.. c'est exactement cĂ . et chaque religion preche pour sa chapelle "synagogue, mosquĂ©e", et ce n'est pas pret de changer, puisque depuis la crĂ©ation du monde jusqu'Ă  nos jours les peuples croyants des diverses religions, s'approprient dieu, et chancun pense detenir la vĂ©ritĂ© absolue...il n'y a malheureusement aucun peuple actuel qui appliquent les regles des livres saints. Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par LĂ©GaTo Sam 14 Avr - 118Se revendiquer croyant, voilĂ  davantage ce qui me surprend aujourd' n'avais pas la sensation, jusqu'il y a peu, que de connaĂźtre la confession de son interlocuteur pouvait revĂȘtir une certaine importance. Je dirai mĂȘme que tout ce petit monde pouvait se cotoyer dans l'indiffĂ©rence la plus totale, les coyances relevaient davantage de la vie "intime" des individus. Mais je ressens comme toi une montĂ©e des tensions entre les diffĂ©rentes communautĂ©s et une volontĂ© affichĂ©e d'indiquer son appartenance. Pour ma part, j'essaie de garder une certaine distance vis Ă  vis de mes croyances personnelles, qu'il ne m'est pas nĂ©cessaire de communiquer Ă  autrui, ni mĂȘme tenter de convaincre quiconque. Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par 6nic Sam 14 Avr - 132 ManwĂ© La volontĂ© de renvoyer toute expression de la religion Ă  une sphĂšre strictement privĂ©e me fait penser au CV anonyme. La personne est un tout. Dire clairement ses convictions permet Ă  l'interlocuteur d'avoir des clĂ©s de comprĂ©hensions sur la personne. Son mode de vie, ses choix, son discours. Vouloir imposer un tabou sur les convictions religieuses est une ineptie car Ă  la moindre discussion un peu poussĂ©e il est difficile de les cacher. Le malheur d'autrui fournit le terreau rĂȘvĂ© des culs-bĂ©nits pour tenter de ramener les brebis Ă©garĂ©es dans le troupeau. Je ne vois pas d'autre solution pour toi que d'Ă©migrer dans une contrĂ©e sans Dieu, ce qui serait une trouvaille. Il reste encore la solution de refaire une rĂ©volution comme en 1792 avec son cortĂšge de prĂȘtres et de nonnes allant Ă  l'Ă©chafaud, mais cela n'a pas manifestement pas suffit. DĂ©cidĂ©ment, je crois qu'il te faudra supporter encore longtemps les culs-bĂ©nits ! Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par LĂ©GaTo Sam 14 Avr - 401Je suis absolument pas trop daccord avec vous, la religion est un besoin humain, l'etre humain a besoin de croire en quelque chose de supĂ©rieur, que ce soit le judaisme le chrĂ©stianisme ou lislamisme ou boodisme, ce n'est lĂ  qu'une maniĂ©re comme une autre de vĂ©nĂ©rer le bon dieu, il ne faut pas en vouloir au recrutement de masse que font preuve les chefs religieux, il a toujours Ă©tĂ© le cas au travers les ages, je citerais les croisĂ©s des chrĂ©tiens... Ta mĂ©prise des religieux cher manwĂ© et 6nic est non justifiĂ©, elle est surement motivĂ© par ton manque profond de fois, je te conseil le chemin de dieu mon frĂ©re, c'est bien le seul qui a une lumiĂ©re au bout... Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par 6nic Sam 14 Avr - 410C'est vrai qu'on peut avoir une "overdose papale"...Maintenant, place Ă  la PUB, Ă  la tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, aux marchands de bonheurs plus ou moins frelatĂ©s....Est-ce mieux vraiment ? Par ailleurs, croire ou ne pas croire n'est peut-ĂȘtre pas une question strictement binaire. Il y a bien des moments oĂč les croyants sincĂšres ont des doutes...la Foi continuum.... Sur le nombrilisme, il me semble qu'il s'agit d'un dialogue ici, non ?MĂȘme lorsque tu semble rĂ©ellement en colĂ©re, tu parviens Ă  aligner des arguments... pour ça je t'admire,...Parce que moi, peut=ĂȘtre un peu brutalement, je suis tentĂ© de dire,... qu'ils nous lache la grappe,... que j'en ai rien Ă  battre des leçons de morales,... qu'il faut pas venir me les brouter en me disant quoi penser,... et que celui qui veut porter un jugement sur ma vie, ... risque une baffe... Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par ManwĂ© Sam 14 Avr - 418Le propos est peut-ĂȘtre de parler de religion avec plus de discrĂ©tion, moins d'agressivitĂ©. J'ai parfois l'impression aujourd'hui qu'on ne peut exister qu'Ă  travers la religion. Si je suis d'accord avec toi sur le fait que de connaĂźtre la confession de quelqu'un fait partie intĂ©grante de l'individu, il ne fait pas de lui entiĂšrement ce qu'il est. Qui plus est de nombreuses personnes affichant leur religion n'ont pas une vie vĂ©ritablement en adĂ©quation avec leurs exemple Nombre de fois ai-je vu des personnes prĂ©parant le baptĂȘme de leurs enfants dire qu'ils le faisait baptiser pour qu'il ait des valeurs - Est-ce Ă  dire donc que tous les enfants non baptisĂ©s seront Ă©lĂ©vĂ©s sans aucune "valeur"?Ce qui est choquant dans cet Ă©talage c'est parfois l'absolue conviction de ces personnes de dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© et de vouloir l'imposer. En ce qui me concerne j'accorde plus d'intĂ©rĂȘt Ă  la valeur humaine des personnes rencontrĂ©es qu'Ă  leur religion. Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par LĂ©GaTo Sam 14 Avr - 4426nic a Ă©critj'en ai rien Ă  battre des leçons de morales,...Personne n'a la science infuse, nous avons tous besoin de bases, de rĂ©gles a ne pas franchir, d'un ideal a poursuivre, tel est faite la nature humaine et il ne peut etre autrement, voilĂ  toute la diffĂ©rence entre toi et moi, tu crois a l'idĂ©e qu'un etre humain peut etre libĂ©rĂ© de toute pensĂ© de toute rĂ©gle de toute barriĂ©re, je pense que l'homme a un destin, et il est prĂ©dĂ©stinĂ© a suivre ce chemin qui mĂ©ne vers quelque chose de supĂ©rieur, vers dieu tout simplement, croire ne vas pas vous broyer les os et vous creuver quand meme, essayĂ© je vous assure que ça poura vous sauver...ManwĂ© a Ă©critCe qui est choquant dans cet Ă©talage c'est parfois l'absolue conviction de ces personnes de dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© et de vouloir l'imposerCeci, est l'idĂ©e propre d'un athĂ© nĂ©, qui pense quon lui impose une vie prĂ©dĂ©stinĂ©, qu'on lui impose des idĂ©es et des fais sans forcĂ©ment un quelconque fondement scientifique et l'obliger a y croire, c'est completement faux, avoir la fois nest pas le fait de marcher les yeux bandĂ©s, mais de croire au fait quen marchant les yeux bandĂ©s lon ne tombera pas... le chemin de dieu est si bon et joyeux, on se retrouve dans ce monde qui est de plus en plus sombre et effrayant, un monde ou l'on se sent vide et seul lorsqu'on a pas de fois en quoi s'accrocher... j'espere de tout coeur que tu trouveras ton chemin mon frĂ©re... Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par ManwĂ© Sam 14 Avr - 453mais, dis moi LĂ©gato, cĂ©tait pas toi le conducteur du 4X4 ???Chacun construit sa vie comme il l'entend. Chacun peut s'affirmer et se dĂ©finir, tant qu'il laisse son voisin en faire autant. Si je dis "La Terre est plate.", alors je suis dans l'erreur car il est scientifiquement prouvĂ© qu'elle est ronde. Mais si je dis" Je n'aime pas les choux de Bruxelles." ou " Cet appartement est affreux.", c'est vrai pour moi, et faux pour lui comme elle dĂ©pend de l'individu, c'est une vĂ©ritĂ© relative. Le problĂšme des religions, c'est que chacune revendique son dogme comme seule juste une couleur parmi tant d'autres pour peindre notre chambre; et cette couleur elle-mĂȘme comporte tellement de nuances... Toutes les couleurs sont aussi vraies et agrĂ©ables Ă  regarder les unes que les autres, n'est-ce pas? Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par moe Sam 14 Avr - 1510ManwĂ© a Ă©critmais, dis moi LĂ©gato, cĂ©tait pas toi le conducteur du 4X4 ??? je me pose la meme question moi !Et encore a propos des religions te ce qu'elles pretendent detenir comme verite Je parle toujours de la mienne n'oublion pas que la religion est souvent mal interprete, ca depend souvent des coutumes de sa societe, de son niveau de developpement, de son identitee ou de sa liberte un peuple sans terre, ou avec une terre occupe veut que sa religion soit le promoteur de sa liberte pour qu'elle lui rend ses biens, la religion est ainsi deformee, a une tres grande echelleAvant de se demander pourquoi la societe accepte mal les non-croyants, demandont nous pourquoi elle accepte tant les mal-croyants !moeSupervisorNombre de messages 1462Date d'inscription 18/10/2006 Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par 6nic Sam 14 Avr - 1857Le dĂ©bat sur la foi est stĂ©rile, les uns ne convaincront jamais les autres, c'est une dĂ©marche personnelle. Assumer mon C , comme dirait Zazie dans le mĂ©tro ! C'est tout simplement parce que le Divin est inscrit dans le langage humain en gĂ©nĂ©ral, deux exemples thĂ©orie Ă  l'origine la procession qui suit la divinitĂ© au cours d'une liturgie ce sens rĂ©siduel demeure en français ex "une longue thĂ©orie de chenilles processionnaires" ach, deux termes religieux ! orienter tourner dans la bonne direction parce qu'Ă  l'origine les Ă©glises Ă©taient tournĂ©es vers JĂ©rusalem vers l'Orient, on ne dit pas "occidentaliser" n'est-ce pas ? Aujourd'hui, le terme "d'orientation sexuelle" me fait donc doucement rigoler..... Ce qui me gondole Ă©galement en lisant Le Monde ce journal de francs maçons coincĂ©s, c'est le nombre d'expressions religieuses qu'il emploie style "il ne faut pas STIGMATISER ces populations" ou "face Ă  la violence il faut SANCTUARISER les lycĂ©es", ach, ach yerk, yerk ! Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum

Toutevérité n'est pas bonne à dire. par Marc Oh » mar. 07 juin 2016, 13:16. « Toute vérité n'est pas bonne à dire ». Tout le monde connait cette phrase et je pensais que cela ne s'appliquait pas au chrétien et puis un jour je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas. Tout le monde connaßt, le mensonge nécessaire du médecin

Nous traversons tous des grands moments de questionnement, de solitude, durant lesquels nous n’arrivons pas Ă  trouver la rĂ©ponse ou la solution Ă  nos problĂšmes. Ces questions peuvent ĂȘtre liĂ©es Ă  notre vie de foi, Ă  notre vie de couple, ou tout simplement Ă  notre vie quotidienne ou professionnelle. Dans ces moments-lĂ , nous cherchons dĂ©sespĂ©rĂ©ment la vĂ©ritĂ©, pourtant, elle est tout prĂšs de nous, dans la parole de Dieu. JĂ©sus nous dit Si vous restez fidĂšles Ă  mes paroles, vous serez vraiment mes disciples. Vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©ritĂ© vous rendra libres. » Jean 8 ; 31-32 La vĂ©ritĂ© nous libĂšre de nos doutes, elle nous libĂšre parce qu’elle nous conduit Ă  Dieu. N’ayons pas peur d’affronter ces pĂ©riodes de doute, mais n’oublions pas d’invoquer le Seigneur pour qu’il nous aide Ă  les surmonter. Seule sa parole nous sera un rĂ©el secours. Voici donc 10 versets de la Bible pour mĂ©diter sur la vĂ©ritĂ© de Dieu. 10 instructions de la Bible pour nous garder dans le chemin de la vĂ©ritĂ© Trouver la vĂ©ritĂ© en Dieu et dans son enseignement“JĂ©sus lui rĂ©pond Moi, je suis le Chemin, la VĂ©ritĂ© et la Vie ; personne ne va vers le PĂšre sans passer par moi.” Jean 14 ; 6 Toi, Seigneur, tu es proche, tout dans tes ordres est vĂ©ritĂ© [
] Le fondement de ta parole est vĂ©ritĂ© ; Ă©ternelles sont tes justes dĂ©cisions. » Psaume 118 119 ; 151,160. Ceux-ci l'interrogĂšrent en disant MaĂŻtre, nous le savons tu parles et tu enseignes avec droiture, tu es impartial et tu enseignes le chemin de Dieu selon la VĂ©ritĂ© » Luc 20 ; 21. Mais le Seigneur est le Dieu vĂ©ritable, c'est lui de Dieu vivant, le roi pour toujours. DĂšs qu'il s'emporte, la terre tremble et les nations ne peuvent soutenir son courroux » JĂ©rĂ©mie 10 ; 10. Toi, Seigneur, Dieu de tendresse et de pitiĂ©, lent Ă  la colĂšre, plein d'amour et de vĂ©ritĂ© ! » Psaume 85 86 ; 15. Je t'Ă©cris avec l'espoir de venir te voir bientĂŽt. Mais au cas oĂč je tarderais, je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c'est-Ă -dire la communautĂ©, l'Eglise du Dieu vivant, elle qui est le pilier et le soutien de la vĂ©ritĂ©. » 1 TimothĂ©e 3 ; 14-15. Ne pas laisser le mensonge s’installer“Voici les paroles que vous mettrez en pratique chacun dira la vĂ©ritĂ© Ă  son prochain ; au tribunal vous rendrez des jugements de paix dans la vĂ©ritĂ©.” Zacharie 8 ; 16Dieu n'est pas homme pour mentir, un fils d'Adam pour se rĂ©tracter. Va-t-il dire et ne pas agir, prononcer une paroile et ne pas l'exĂ©cuter ? » Nombres 23 ; 19.“Toir-mĂȘme, efforce-toi de te prĂ©senter devant Dieu comme quelqu'un qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n'a pas Ă  rougir de ce qu'il a fait et qui trace tout droit le chemin de la parole de vĂ©ritĂ©.”2 TimothĂ©e 2 ; 15 En obĂ©issant Ă  la vĂ©ritĂ©, vous avez purifiĂ© vos Ăąmes pour vous aimer sincĂ©rement comme des frĂšres ; aussi, d'un coeur pur, aimez vous intensĂ©ment les uns les autres. » 1 Pierre 1 ; 22.Cheminez vers la VĂ©ritĂ© Ă  la lumiĂšre de l’Evangile avec HozanaLa Parole de Dieu nous enseigne la vĂ©ritĂ© et nous aide Ă  vivre en vĂ©ritĂ©. Avec les diffĂ©rentes propositions d’Hozana, priez et mĂ©ditez Ă  partir des textes bibliques. Vous pouvez choisir de recevoir chaque matin l’évangile du jour commentĂ©, ou de vous donner 5 jours pour redĂ©couvrir les vĂ©ritĂ©s enseignĂ©es par JĂ©sus dans ses paraboles, ou recevoir chaque matin un verset biblique Ă  garder et mĂ©diter tout au long de la journĂ©e.
ï»żToutela DiversitĂ©, tout le Charme, toute la BeautĂ© de la Vie est faite d'Ombre et de LumiĂšre. Toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire ; toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  croire ; Quand on voit toute la haine, toute l'animositĂ© et toute la cruautĂ© dont l'homme est capable, l'Ă©ventualitĂ© d'un paradis terrestre serait utopique.
Peut-on trouver la vĂ©ritĂ© grĂące Ă  la science, la philosophie ou le matĂ©rialisme ? La vĂ©ritĂ© absolue existe-t-elle ? Vous devez connaĂźtre la rĂ©ponse !Lorsque la vie de JĂ©sus-Christ fut menacĂ©e Ă  cause de fausses accusations portĂ©es devant le gouverneur romain Ponce Pilate, Il rĂ©pondit Ă  ce dernier Je suis nĂ© et je suis venu dans le monde pour rendre tĂ©moignage Ă  la vĂ©ritĂ©. Quiconque est de la vĂ©ritĂ© Ă©coute ma voix » Jean 18 37. Pilate mit fin Ă  la discussion en posant une question qui rĂ©sonne encore, deux millĂ©naires plus tard Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » verset 38. Au cours des siĂšcles, les philosophes ont essayĂ© de rĂ©pondre Ă  cette question. De nombreuses religions s’en sont emparĂ©es. Des scientifiques ont commencĂ© Ă  prĂ©tendre ĂȘtre les seuls arbitres de la vĂ©ritĂ©. Mais la question reste en suspens Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » Peu de questions ont cette capacitĂ© Ă  mettre autant au dĂ©fi notre comprĂ©hension du monde, et peu de rĂ©ponses nous promettent autant de rĂ©volutionner notre vie. À bien des Ă©gards, c’est la plus grande des questions ! Comment pouvons-nous vraiment connaĂźtre l’état du monde ? Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? Comment pouvons-nous savoir ce qui est vrai – et vivre en consĂ©quence ? À notre Ă©poque de relativisme moral et d’éthique Ă  gĂ©omĂ©trie variable », certains se posent mĂȘme la question de savoir s’il existe des absolus dans le monde. La vĂ©ritĂ© est-elle relative ? N’y a-t-il rien de fondamentalement bon ou mauvais ? À ceux qui proclament que toutes les vĂ©ritĂ©s sont relatives, il serait amusant de leur demander Mais alors, est-ce absolument vrai de dire qu’il n’y a pas de vĂ©ritĂ© absolue ? » Bien entendu, si cette dĂ©claration est vraie, alors elle est fausse – et si elle est fausse, alors elle est vraie ! Le fait de dire que toute vĂ©ritĂ© est relative est un non-sens complet ! Non seulement c’est contradictoire, mais en plus personne n’y croit vraiment – pas mĂȘme ceux qui le disent. En fait, la vĂ©ritĂ© absolue est bien rĂ©elle. Elle est lĂ  ! Mais oĂč pouvons-nous la trouver ? La question de base, Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? », ressemble beaucoup Ă  une question philosophique. Aussi, la philosophie humaine peut-elle nous fournir la source de la vĂ©ritĂ© ? Les philosophes connaissent-ils la vĂ©ritĂ© ? L’Histoire regorge d’intellectuels et de penseurs dont les noms nous sont familiers. Lorsque vous prononcez le mot philosophie », vous pensez Ă  des hommes comme Aristote, Platon ou Socrate
 Puis Ă  des grands penseurs occidentaux, comme Thomas d’Aquin ou RenĂ© Descartes – ou orientaux, comme Confucius. D’autres noms, moins connus, ont aussi laissĂ© leur empreinte dans la pensĂ©e philosophique humaine, comme le Perse Avicenne ou les diffĂ©rents ZĂ©non de GrĂšce. Parmi les philosophes modernes, de Kierkegaard Ă  Kant, en passant par Sartre, Heidegger ou Teilhard de Chardin – beaucoup ont cherchĂ© Ă  savoir qui nous sommes, pourquoi nous sommes ici, ce qui est bon ou mauvais, autrement dit Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? De tout temps, nous voyons beaucoup de raisonnements logiques et de discussions dans les efforts des philosophes sĂ©culiers ; cela n’est pas mauvais en soi, mais il n’y a pas de vraies rĂ©ponses. Beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes se lancent dans un cursus philosophique Ă  l’universitĂ©, dans l’espoir de rĂ©soudre les grandes questions de la vie, mais au final ils ne dĂ©couvrent que des discussions et des dĂ©bats entre philosophes, qui semblent uniquement engendrer d’autres discussions et d’autres dĂ©bats ! Un des hommes les plus sages ayant vĂ©cu sur terre, le roi Salomon, a Ă©crit J’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  rechercher et Ă  sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux c’est lĂ  une occupation pĂ©nible, Ă  laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanitĂ© et poursuite du vent » ÉcclĂ©siaste 1 13-14. Les Ă©tudes de philosophie peuvent ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques Dieu est logique et la parole de Dieu encourage Ă  penser de façon logique. Mais en l’absence de base fondamentale commune, les dĂ©bats philosophiques de l’humanitĂ© sur la nature de la vĂ©ritĂ© ne produisent rien d’autres que des dĂ©bats supplĂ©mentaires, amenant Ă  leur tour des arguments et ainsi de suite
 sans jamais aboutir sur le type de vĂ©ritĂ© fondamentale dont nous avons besoin pour bĂątir notre vie. Dans notre recherche de la vĂ©ritĂ©, nous devons chercher ailleurs. Les scientifiques connaissent-ils la vĂ©ritĂ© ? De nos jours, beaucoup de gens considĂšrent les sciences naturelles comme le prĂ©tendant le plus sĂ©rieux au titre de dĂ©tenteur de la vĂ©ritĂ©. Il est certain que la science est puissante. Elle nous a permis de dĂ©terminer la composition chimique des Ă©toiles et des nĂ©buleuses, ainsi que les pĂ©riodes orbitales des planĂštes Ă©loignĂ©es de la Terre. Nous avons sondĂ© la dimension infinitĂ©simale du rĂšgne subatomique et identifiĂ© un nombre incroyable de lois rĂ©gissant le monde autour de nous ! Cependant, trop de scientifiques pensent encore que leurs connaissances sur la crĂ©ation impliquent qu’il n’y ait pas de CrĂ©ateur. Imaginez des experts qui connaĂźtraient si bien la Joconde, au point d’en conclure que son peintre, LĂ©onard de Vinci, n’a jamais existĂ© ! De nombreux scientifiques dĂ©clarent Ă©galement que la science est le seul moyen par lequel la vĂ©ritĂ© peut ĂȘtre comprise. Nous voyons cet Ă©tat d’esprit dans le travail de quelques cĂ©lĂšbres scientifiques athĂ©es, comme le gĂ©nĂ©ticien Axel Kahn, le biologiste Richard Dawkins ou le neurobiologiste Sam Harris. Dans son livre The Moral Landscape Le panorama moral, Harris essaie mĂȘme de rĂ©duire la morale absolue en termes scientifiques, en connaissances et en expĂ©rimentations. Mais de tels efforts pour faire de la science la seule source et le juge de la vĂ©ritĂ© sont vouĂ©s Ă  l’échec dĂšs le dĂ©part, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la science est basĂ©e sur des efforts humains, vulnĂ©rables, sujets aux piĂšges de l’orgueil, de l’intrigue et des prĂ©jugĂ©s. Le biologiste Ă©volutionniste Austin Hughes Ă©crivit que la grande confiance accordĂ©e aux panels d’experts et aux comitĂ©s de pairs devrait sembler dĂ©placĂ©e Ă  tous ceux qui ont travaillĂ© dans ces comitĂ©s et qui ont vu l’étendue des idĂ©es prĂ©conçues, des vendettas personnelles et de la propension Ă  torpiller parfois les meilleures propositions » “The Folly of Scientism”, The New Atlantis, automne 2012, page 32. Les thĂ©ories scientifiques ne reposent jamais entiĂšrement sur des faits. Ce sont des interprĂ©tations des faits et, comme toute interprĂ©tation, elles sont toujours sujettes Ă  ĂȘtre influencĂ©es par les hypothĂšses et les points de vue dominants dans le monde. Les scientifiques dĂ©battent souvent de leurs interprĂ©tations avec passion, bien que cela soit rarement montrĂ© dans les Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es proposĂ©es au public. La pratique de la science repose en rĂ©alitĂ© sur des principes logiques, mathĂ©matiques et sur des hypothĂšses mĂ©taphysiques qui, elles, ne peuvent pas ĂȘtre prouvĂ©es scientifiquement. Le fait mĂȘme que la science devrait ĂȘtre l’arbitre suprĂȘme de la vĂ©ritĂ© ne peut pas ĂȘtre prouvĂ© scientifiquement ! Pour ceux qui y croient, c’est une question de foi mĂ©taphysique et non une vĂ©ritĂ© scientifique ». Concernant la morale, la science est complĂštement impuissante pour dĂ©finir ce qui est bon ou mauvais. Aucune expĂ©rience scientifique ne pourra, par exemple, nous dire si l’Holocauste Ă©tait vraiment mauvais, ou si les meurtres et les viols sont bons ou mauvais. La science nous a apportĂ© une incroyable connaissance sur de nombreux aspects du fonctionnement du monde – mais lorsque nous cherchons Ă  l’utiliser comme la seule vĂ©ritable source » de vĂ©ritĂ©, nous nous rendons compte que c’est une source plutĂŽt mĂ©diocre. Les vĂ©ritĂ©s mathĂ©matiques, les vĂ©ritĂ©s esthĂ©tiques, les vĂ©ritĂ©s sur le but et la signification de nos vies – mĂȘme les vĂ©ritĂ©s morales fondamentales et le concept de base du bien et du mal – aucune de ces vĂ©ritĂ©s n’est visible dans le microscope d’un biologiste ou le tĂ©lescope d’un astronome. Il nous faut donc trouver ailleurs la rĂ©ponse Ă  la question Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » La vĂ©ritĂ© mathĂ©matique ? Dans notre recherche de vĂ©ritĂ©s ultimes – des vĂ©ritĂ©s fondamentales et fiables – pourquoi ne pas regarder du cĂŽtĂ© des mathĂ©matiques ? Les lois abstraites de la science mathĂ©matique vont beaucoup plus loin que les lois de la physique-chimie que nous voyons dans le reste de la science. La vĂ©ritĂ© fondamentale que 1+1=2 ne permet aucune interprĂ©tation », ni aucune influence venant des idĂ©es en vogue dans les milieux universitaires. Les thĂ©orĂšmes et les preuves de la gĂ©omĂ©trie euclidienne, comme les postulats et les principes de l’algĂšbre, ne dĂ©pendent mĂȘme pas de l’univers dans lequel nous vivons. Leurs rĂšgles et leurs applications sont vraies dans n’importe quel univers ! La rigueur absolue des mathĂ©matiques, ainsi que ses preuves et vĂ©ritĂ©s irrĂ©futables lui ont valu le surnom de reine et servante des sciences » par ceux qui Ă©tudient cette matiĂšre. De nombreux mathĂ©maticiens se sont demandĂ© si la portĂ©e finale des mathĂ©matiques pourrait rĂ©soudre une fois pour toutes la question ultime de la vĂ©ritĂ©. Wilhelm Gottfried Leibniz – mathĂ©maticien du 17Ăšme siĂšcle, codĂ©couvreur du calcul infinitĂ©simal avec le cĂ©lĂšbre Isaac Newton – fut un logicien de premier ordre. Il croyait que toute la vie dĂ©coulait d’une logique et que, si l’on pouvait simplement encoder toutes nos pensĂ©es en symboles mathĂ©matiques, nous pourrions dĂ©couvrir les rĂšgles mathĂ©matiques » qui nous conduiraient Ă  la vĂ©ritĂ©. Dans son traitĂ©, L’art de la dĂ©couverte, publiĂ© en 1685, il Ă©crivit La seule façon de rectifier nos raisonnements est de les rendre aussi tangibles que ceux des mathĂ©maticiens, de sorte qu’une erreur puisse se voir d’un coup d’Ɠil. Et lorsqu’il y aura une dispute entre deux personnes, on pourra simplement dire “Ne discutons pas, monsieur, calculons pour voir qui a raison” » Panorama de l’intelligence artificielle, volume 3, Ă©ditions CĂ©paduĂšs, 2012. Leibniz n’était pas le seul Ă  se rĂ©pandre en idĂ©es poĂ©tiques sur la puissance prĂ©sumĂ©e des raisonnements mathĂ©matiques. Ces mĂȘmes motivations ont conduit les cĂ©lĂšbres Alfred North Whitehead et Bertrand Russell Ă  Ă©crire un des ouvrages fondamentaux des mathĂ©matiques logiques, Principia Mathematica. Leur souhait Ă©tait de trouver un fondement logique qui pourrait permettre Ă  l’humanitĂ© de prouver toutes les mathĂ©matiques. Ils sont allĂ©s chercher si loin que dans la premiĂšre Ă©dition, la formule 1+1=2 » n’apparaĂźt pour la premiĂšre fois qu’en page 379 ! Beaucoup ont imaginĂ© un systĂšme de pensĂ©e logique qui pourrait mener Ă  la vĂ©ritĂ©, comme on fait une opĂ©ration arithmĂ©tique, mais cela relevait du fantasme. Dans les annĂ©es 1930, le mathĂ©maticien Kurt Gödel lĂącha l’équivalent d’une bombe nuclĂ©aire. Les dĂ©tails de son travail sont difficiles Ă  comprendre sans de solides connaissances mathĂ©matiques, mais pour rĂ©sumer, Gödel prouva mathĂ©matiquement qu’il Ă©tait impossible de prouver mathĂ©matiquement toutes les vĂ©ritĂ©s ! Il prouva mĂȘme que les vĂ©ritĂ©s purement mathĂ©matiques ne pouvaient pas toutes ĂȘtre prouvĂ©es mathĂ©matiquement. L’idĂ©e d’un ensemble de rĂšgles et de thĂ©orĂšmes pouvant dĂ©bloquer toutes les vĂ©ritĂ©s Ă©tait morte. Pour ceux qui cherchent la source de la vĂ©ritĂ©, les mathĂ©matiques sont une Ă©tape fascinante et passionnante, mais ce n’est pas la fin du cheminement. Dans tous ces efforts, nous avons vu que les hommes les plus brillants et les plus douĂ©s ont essayĂ© de dĂ©finir la vĂ©ritĂ© », mais finalement ils ont tous Ă©chouĂ© lamentablement. Demandez Ă  un philosophe ou Ă  un scientifique quel est le but de la vie, ou la valeur de l’existence, et vous obtiendrez probablement un large Ă©ventail de rĂ©ponses basĂ©es sur un grand nombre de thĂ©ories et de non-sens. DĂšs qu’il s’agit du sens, de la valeur et du but de la vie, ou de l’existence, ainsi que des fondements de la morale, les philosophes sont dans la confusion, les scientifiques se retrouvent les mains vides et les mathĂ©maticiens n’ont rien Ă  proposer. La vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e ! ConsidĂ©rons une derniĂšre option. Un Dieu aimant – le CrĂ©ateur personnel de l’humanitĂ© – laisserait-Il Sa crĂ©ation dĂ©pourvue d’indications et de principes de base pour comprendre la vĂ©ritĂ© ? Nous aurait-Il créés pour nous abandonner dans des tĂ©nĂšbres sans rĂ©ponse, incapables de dĂ©terminer le vrai du faux et de diffĂ©rencier le bien du mal ? Nous aurait-Il créés pour nous dĂ©laisser, sans le moindre espoir de comprendre la raison pour laquelle nous avons Ă©tĂ© créés ? Si l’humanitĂ© a besoin de savoir ce qui est vrai, mais qu’elle ne peut pas le dĂ©couvrir par elle-mĂȘme, alors un Dieu aimant nous aurait assurĂ©ment laissĂ© des Ă©crits et des indications – des instructions pour connaĂźtre la vĂ©ritĂ©. Dans la rĂ©vĂ©lation du Dieu tout-puissant et Ă©ternel – la Bible, Sa parole – nous trouvons finalement la vĂ©ritĂ©. Voyez ce que la Bible dĂ©clare Ă  propos de sa nature et de son contenu. Pendant la nuit prĂ©cĂ©dant Sa crucifixion, avant d’ĂȘtre trahi et arrĂȘtĂ©, JĂ©sus-Christ pria Son PĂšre dans les cieux en prĂ©sence de Ses disciples. Dans cette priĂšre, Il fit une demande simple et une formidable dĂ©claration Sanctifie-les par ta vĂ©ritĂ© ta parole est la vĂ©ritĂ© » Jean 17 17. La mĂȘme opinion se retrouve dans l’Ancien Testament Tu es proche, ĂŽ Éternel ! et tous tes commandements sont la vĂ©ritĂ© » Psaume 119 151. La vĂ©ritĂ© contenue dans la parole de Dieu, la Bible, n’est pas uniquement lĂ  pour ĂȘtre acceptĂ©e intellectuellement en tant que tĂ©moin, mais pour ĂȘtre mise Ă  l’épreuve ! L’apĂŽtre Paul a Ă©crit Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon » 1 Thessaloniciens 5 21, version Ostervald ! MalgrĂ© les nombreuses critiques et la virulence des dĂ©tracteurs, les Écritures ont survĂ©cu Ă  travers les siĂšcles comme une source solide, fiable et concrĂšte de sagesse et de connaissance de la vĂ©ritĂ© ! Elle continue Ă  passer le test des dĂ©couvertes archĂ©ologiques et des Ă©tudes scientifiques. Elle continue Ă  prouver sa vĂ©racitĂ© dans la vie de ceux qui ont le courage de faire ce qu’elle dit ! Bien qu’elle fut attaquĂ©e et dĂ©criĂ©e, gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration, ses opposants sont morts, mais le message de la Bible et la puissance de ses vĂ©ritĂ©s demeurent – en transformant des vies, en Ă©difiant des familles, en guidant ceux qui ont besoin d’ĂȘtre guidĂ©s et en rĂ©pondant aux questions sur le sens et le but de la vie, avec une autoritĂ© et une puissance qu’aucune autre source sur terre n’a jamais pu Ă©galer ! Le rĂŽle de la parole de Dieu comme source de la vĂ©ritĂ© ultime – une vĂ©ritĂ© qui peut uniquement venir du CrĂ©ateur tout-puissant en personne – ne doit pas simplement ĂȘtre acceptĂ© sur la base d’un argument philosophique, d’une expĂ©rimentation scientifique ou d’une preuve mathĂ©matique. Dieu Lui-mĂȘme valide Sa parole dans la vie de ceux qui Lui permettent de travailler en eux pour comprendre Ses vĂ©ritĂ©s et ceux qui s’efforcent de marcher dans la voie qu’Il trace devant nous. Ceux qui veulent se consacrer au Dieu suprĂȘme de la Bible trouveront la rĂ©ponse Ă  la question Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » – mais ils trouveront aussi un Guide et un Compagnon personnel, vivant et aimant, qui les aidera Ă  vivre par cette vĂ©ritĂ© pour l’éternitĂ©. C’est la plus grande vĂ©ritĂ© qu’il soit possible de trouver. Sn0mmv.
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