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français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche Plus loin, dans la série, Damon et Stefan commence à se réconcilier et il devient évident qu'ils s'aiment l'un l'autre. Further on in the series, Damon and Stefan start to bond as brothers again and it becomes apparent that they do love each other. Les membres de l'église s'aiment l'un l'autre et dévouent leurs cœurs aux cultes d'adoration et aux ministères de l'église. The church members love each other and devote their hearts to worship services and church ministries. Ils t'aiment, mais jamais ils ne t'aimeront autant qu'ils s'aiment l'un l'autre. Plus de résultats Ils s'aiment effectivement l'un l'autre. Je pense qu'il est juste de dire qu'ils ne s'aiment pas l'un l'autre. Pierre et Béatrice habitent à Marseille dans le même immeuble. Ils s'aiment l'un et l'autre. Pierre Rossi and Béatrice live in the same block of flats in Marseille and love each other. Mais quand deux personnes qui s'aiment vivent ensemble ils s'habituent l'un à l'autre. Ils disent qu'ils s'aiment l'un et l'autre mais que cela ne veut pas dire qu'ils veulent être ensemble. Au stade de l'amour romantique, les tourtereaux s'aiment et se considèrent l'un et l'autre comme alter-ego. En réalité, La la land est un film qui parle plus de gens qui s'aiment eux-mêmes et leur passion plutôt que s'aimer l'un l'autre. The reality is that "La la land" is about people who like themselves and their passion more than each other. Ils s'aiment et se soucient l'un de l'autre Les enfants Quand deux êtres s'aiment, l'un est actif et l'autre est passif. Nous croyons fermement que la législation dans ce domaine doit être munie de termes légaux et avoir pour but de soutenir la famille dans laquelle l'homme et la femme s'aiment et se respectent l'un et l'autre, bâtissant des relations harmonieuses. We do believe that legislation in this area has to be provided with legal terms and aiming to support family in which a man and a woman love and respect each other, building harmonious relations. Pyrame et Thisbé sont deux jeunes Babyloniens qui habitent l'un à coté de l'autre et s'aiment malgré l'interdiction de leurs pères. Pyramus and Thisbe were two young Babylonians who lived not far from each other and they loved each other in spite of the opposition of their fathers. Je ne suis pas spécialiste, mais je sais que les gens qui s'aiment - qui se soucient l'un de l'autre - ne passent pas 7 ans sans s'appeler. I'm no expert, but I know that people who love each other... who care about each other, don't go seven years without calling. La fréquence peut être réduite si vous possédez plusieurs chats et s'ils aiment se poursuivre l'un l'autre et jouer ensemble, ou si votre chat commence à se faire vieux et est moins actif. But if you have more than one cat and they enjoy playing with each other, or if your cat is older and less active, it can be less. Mais s'ils ne s'aiment ni l'un, ni l'autre, ils peuvent être heureux. Ceux qui s'aiment vraiment n'ont pas de secrets l'un pour l'autre. Malgré tout, même s'ils ne se l'avoueront probablement jamais, ils s'aiment profondément et ne pourraient rien faire l'un sans l'autre. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 6801551. Exacts 3. Temps écoulé 10266 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200
Aimerl'autre, c’est être heureux qu’il soit heureux, même si c’est avec quelqu’un d’autre. Aimer l’autre, c’est lui montrer la route que l’on a mis des années à chercher. Aimer l’autre, c’est lui
Il est évident que l'on a profondément besoin d'autrui, à la fois pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi. D'une part, on a besoin du dialogue avec autrui pour sa construction intellectuelle. D'autre part, autrui est essentiel à la construction morale les premiers devoirs qui incombent l'homme sont relatifs à son semblable. IConnaître autrui ALa définition du terme "autrui" Le mot "autrui" est un terme soutenu il n'appartient pas au langage courant. Néanmoins, il est utilisé dans certains adages de la langue courante, notamment dans le domaine de la le précepte "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse", autrui ne désigne pas un ensemble d'individus indéterminé ou une foule. Autrui, c'est l'autre homme en tant que sujet moral conscient. Ce n'est pas dieu, un animal ou un objet inanimé. Autrui désigne un individu, un autre humain, mais un individu indéterminé. La particularité d'autrui est qu'il désigne l'autre soi-même, l'alter ego autrui, c'est un autre moi, qui est à la fois mon semblable, et pourtant différent de moi. Autrui, c'est donc un autre sujet, une autre conscience qui, tout en existant dans le monde comme toutes les autres choses, n'a pourtant pas le statut de simple objet. Autrui est à la fois sujet à part entière et objet pour une conscience qui le saisit. De cette ambiguïté naissent les difficultés de préciser la relation qu'un sujet entretient à autrui, à commencer par la question de la connaissance d'autrui. BL'impossibilité de connaître parfaitement autrui 1Une connaissance extérieure d'autrui Il faut distinguer deux aspects de cette connaissance Une connaissance extérieure, correspondant à ce qu'autrui me donne à voir de lui. Une connaissance intérieure, correspondant à la conscience d'autrui. Parmi ces deux connaissances, force est de constater que seule une connaissance extérieure d'autrui est possible. Tout en sachant qu'autrui est, comme moi, un sujet conscient, il est pourtant impossible d'accéder directement à sa conscience. C'est ce que souligne Blaise Pascal lorsqu'il énonce que, même pour ce qui est de l'amour, l'homme n'aime jamais d'autrui que des qualités physiques. En effet, Pascal souligne qu'il est impossible de saisir le moi d'autrui tout ce à quoi l'homme a accès est l'extérieur. Pensées, publié dans Revue des deux MondesPascal souligne ici que lorsque l'on dit aimer une personne, nous n'aimons en réalité pas un moi, une autre conscience, mais seulement un ensemble de qualités, et principalement des qualités on voit que le moi substantiel d'autrui nous est inaccessible nous ne connaissons de lui que ce qui se donne extérieurement. 2L'impossibilité d'accéder à une connaissance intérieure d'autrui L'homme ne peut donc connaître que sa seule existence il n'y a pas de preuves ni de saisie directe du moi ni de la conscience d'autrui. C'est ce que montre René Descartes qui fait de l'existence d'autrui une réalité dont on peut douter. En effet, si un individu se poste à sa fenêtre et qu'il regarde les passants dans la rue, rien ne lui assure qu'il s'agit bien là d'autres consciences il peut tout aussi bien imaginer qu'il ne s'agit que de mannequins qui défilent. Pour Descartes, on peut mettre en doute l'existence d'autrui au même titre que les autres réalités extérieures à l'esprit du sujet, c'est-à-dire saisies par l'intermédiaire des sens. Ainsi, dans l'expérience du cogito, le sujet se saisit comme pensant, et pour cette raison sait qu'il existe. La conscience de soi est première et ne passe pas par l'autre, ce qui a pour conséquence qu'il n'y a pas d'expérience directe ou immédiate d'autrui comme alter ego, c'est-à-dire un autre je pensant. Néanmoins, Descartes ne nie pas qu'il existe d'autres sujets pensants différents de moi. En effet, si je ne peux saisir de façon immédiate leur existence, des preuves indirectes me montrent qu'il ne s'agit pourtant pas de mannequins animés mais bien de sujets pensants. On doit à cet égard souligner l'importance du langage humain, qui fait que l'on distingue toujours un automate, même le plus perfectionné, d'un sujet humain pensant. Un automate pourrait "parler". Mais il ne dépasserait pas le stade du perroquet, qui est, pour Descartes, une "machine parlante". Le langage humain nous permet de nous connaître, et de connaître autrui, dans la mesure où il traduit notre pensée. CLa certitude de la conscience d'autrui Si l'existence d'autrui ne se saisit qu'indirectement, par l'intermédiaire de ce que je saisis de lui extérieurement, cela ne signifie pas nécessairement que tout accès à sa conscience soit impossible. En un sens, on peut, par une attention au corps d'autrui et à ses expressions, accéder à des manifestations de sa conscience. Un sourire ou des larmes permettent de comprendre les émotions de l'autre. Edmund Husserl souligne qu'il est possible de penser le corps comme une manifestation de la conscience d'autrui. Par le corps de l'autre dont les mouvements, les gestes, sont analogues aux miens, je constate l'existence d'une vie psychique similaire à la mienne. La comparaison du corps d'autrui et du mien me permet donc d'affirmer qu'en lui, comme en moi, il y a une vie consciente. Il est ainsi possible d'affirmer qu'autrui est, comme moi, un sujet pensant. Husserl affirme d'ailleurs dans la cinquième méditation des Méditations cartésiennes, publiées en 1931, que la conscience n'est jamais isolée. Au contraire, chaque conscience reconnaît l'existence d'autres consciences, dans ce que Husserl nomme un "sentiment originaire de coexistence", parfois appelé "intersubjectivité". IILa relation à autrui ALe besoin d'autrui dans la construction de soi Si je ne connais pas autrui directement, il n'en reste pas moins que l'autre semble nécessaire à mon existence en tant qu'être humain. De fait, l'homme ne vit jamais isolé, mais toujours entouré de semblables l'homme appartient toujours à une société, mais aussi à une famille. Nous avons besoin d'autrui non seulement pour subvenir à nos besoins premiers, mais aussi pour développer nos facultés intellectuelles comme le langage, le savoir, la connaissance et nos facultés affectives. Aristote souligne d'ailleurs cette nécessité pour l'homme de vivre entouré de semblables au début de son œuvre La Politique l'homme est par nature un être politique, c'est-à-dire un être qui vit parmi ses semblables à l'intérieur d'une cité. Ainsi, celui qui vit isolé est soit un être humain dégradé, soit un surhomme, c'est-à-dire un dieu. Cette dépendance de l'homme à ses semblables est notamment illustrée par l'histoire de Robinson Crusoé. Le naufragé, qui se retrouve isolé sur une île déserte, s'empresse de reconstruire une altérité, en écrivant un journal et en perpétuant les habitudes sociales de l'Angleterre contemporaine. Par exemple, il ne travaille pas le dimanche et se consacre à la Bible. Le livre montre que l'homme a besoin d'un système social et d'une altérité. Michel Tournier, qui reprend cette histoire dans Vendredi ou Les limbes du Pacifique, insiste tout particulièrement sur cet aspect. Le système mis en place par Robinson sur son île est bancal on ne peut être à la fois prêtre et paroissien, gouverneur et gouverné. Le héros, privé d'une altérité, sombre dans la "souille" et voit sa propre personnalité désagrégée. Il ne se lave plus, ne se nourrit plus, passe son temps à dormir sans autrui, l'homme perd jusqu'à son identité. Vendredi ou les Limbes du Pacifique, Paris, éd. Gallimard, coll. "Blanche"La présence d'autrui se révèle indispensable pour se construire soi-même. À cet égard, le regard d'autrui, c'est-à-dire l'image que l'autre me renvoie de moi-même, est nécessaire pour la conscience de soi et pour la connaissance de soi. comme le souligne notamment Jean-Paul Sartre, autrui joue en quelque sorte le rôle d'un miroir pour la obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l' est un humanisme, Paris, Éditions Nagel, coll. "Pensées"Sartre met ici en évidence que dans l'entreprise de connaissance de soi, il est nécessaire de passer par l'image qu'autrui se fait de moi. Saisir la façon dont autrui me perçoit me permet en retour d'affiner la conscience que j'ai de moi-même et de ce que je suis. Dans cette perspective, l'ami semble bien incarner la figure privilégiée de cette connaissance de soi par l'autre. En effet, l'ami, comme alter ego, joue un rôle décisif bienveillant à notre égard, il est celui qui, nous connaissant parfaitement, nous aide à mieux nous connaître nous-même. Par conséquent, à la façon dont nous regardons dans un miroir quand nous voulons voir notre visage, quand nous voulons apprendre à nous connaître, c'est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu'un ami est un autre à Nicomaque, trad. Jules Tricot, Paris, éd. Vrin, coll. "Bibliothèque des Textes philosophiques" 1990 1re éd. 1959 BLe conflit latent avec autrui Le rapport à l'autre est donc essentiel à la constitution de la conscience de soi. Pourtant, la relation à autrui n'est pas toujours vécue sur le mode de l'apaisement bien souvent, ce rapport prend la forme de la lutte ou du conflit. Cette difficulté dans le rapport à l'autre s'explique en partie par le fait qu'autrui, autre conscience, peut faire de moi un objet. En effet, par son regard, autrui me confère une existence objective pour lui, je ne suis qu'un objet parmi les autres objets du monde. Il peut donc me nier comme sujet, et faire de moi autre chose que ce que je suis ou pense être. La violence de cette objectivation qu'autrui produit de moi tient probablement au fait qu'en faisant de moi un objet, il nie ma liberté de sujet. Lorsqu'autrui fait de moi un objet, il me renvoie une image de moi-même figée et réductrice. Sartre, dans L'Être et le Néant, illustre cette relation ambivalente à autrui à travers l'exemple de la honte. L'Être et le Néant, Paris, éd. Gallimard, coll. "Bibliothèque des idées"Ici, Sartre souligne que le sentiment de honte est toujours honte par rapport à quelqu'un. Ainsi, un geste qui m'apparaît dénué de toute signification sera pour l'autre un geste vulgaire ou maladroit. Prenant conscience qu'autrui me voit alors comme un être maladroit, j'ai honte de cette image qu'autrui se fait de généralement, Sartre souligne que chaque conscience saisit dans le monde des objets c'est pourquoi, pour autrui, je deviens objet. Pourtant, cette expérience n'est pas entièrement négative elle rend possible une distance à soi permettant de se saisir dans son extériorité. Cette reconnaissance de l'image qu'autrui se fait de moi se révèle indispensable à la construction de soi-même, bien qu'étant par nature ambivalente. En effet, l'image qu'autrui a de moi peut aussi bien venir renforcer une mauvaise estime de soi. C'est là toute l'ambivalence de la relation à autrui. CLe dialogue pour créer un lien et penser un monde commun La rencontre avec autrui est décisive dans la construction commune du monde. Il est possible de dire que c'est grâce à l'intersubjectivité, c'est-à-dire la rencontre de plusieurs subjectivités, que le monde possède une objectivité car cette dernière dépend du partage de connaissances pour pouvoir s'établir. Aussi, si les hommes n'avaient aucun moyen de communiquer leurs points de vue sur le monde, la science n'aurait pas pu voir le jour. Chacun se retrouverait enfermé dans sa subjectivité. Si seul mon point de vue sur le monde m'était accessible, je me retrouverais enfermé dans ma subjectivité, sans objectivité possible sur la réalité extérieure. Comme le souligne Maurice Merleau-Ponty, le dialogue avec l'autre est ce qui me permet de sortir de cet enfermement autrui est bien celui qui, habitant le même monde que moi, le voit et le vit différemment. par le dialogue, l'autre peut me communiquer son expérience du monde, et par là même enrichir la mienne. le dialogue est ce qui donne au monde son épaisseur. Le dialogue constitue une forme essentielle du rapport à autrui il me fait accéder à un univers de sens distinct du mien, mais qu'il m'est possible de comprendre. Dans l'expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi un terrain commun, ma pensée et la sienne ne font qu'un seul tissu, mes propos et ceux de l'interlocuteur sont appelés par l'état de la discussion, ils s'insèrent dans une opération commune dont aucun de nous n'est le de la perception, Paris, éd. Gallimard, coll. "Tel" 2005Le dialogue constitue une forme essentielle du rapport à autrui il me fait accéder à un univers de sens distinct du mien, mais qu'il m'est possible de le dialogue, la distance entre autrui et moi n'est certes pas abolie, mais un univers commun est créé. IIILes devoirs moraux envers autrui AL'identification à autrui comme fondement de la morale L'un des caractères essentiels de la relation à autrui tient à sa dimension morale l'autre homme est celui envers qui j'ai des devoirs. Cette exigence morale peut être expliquée par une compréhension naturelle et instinctive de l'autre. Dans cette perspective, deux sentiments doivent attirer notre attention L'empathie, c'est-à-dire la capacité à se mettre à la place de l'autre qui souffre. La sympathie, c'est-à-dire la capacité de souffrir "avec" l'autre. La dimension morale de la relation à autrui reposerait donc sur la compréhension naturelle des sensations et des sentiments de l'autre. Jean-Jacques Rousseau nomme "pitié" cette identification immédiate à la souffrance d'autrui la pitié est naturelle et s'exprime sous la forme d'un sentiment et non d'un raisonnement. Vertu d'autant plus universelle et d'autant plus utile à l'homme qu'elle précède en lui tout usage de la réflexion, et si naturelle que même les bêtes en donnent quelques fois des signes sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Paris, éd. GF Flammarion 2016La pitié est un sentiment naturel chez l'homme, qui le pousse à compatir avec la souffrance des autres hommes. Ici, Rousseau souligne que cette identification à la souffrance n'est pas limitée aux autres hommes, puisque certains animaux semblent la ressentir aussi. BLe respect d'autrui comme impératif catégorique L'exigence morale à l'égard d'autrui peut aussi se fonder sur la reconnaissance de l'autre comme être doué de raison, et donc comme étant mon égal. En effet, si autrui n'est pas une chose mais un autre moi, il faut alors le traiter comme un égal. Chacun se doit de reconnaître l'existence d'autres subjectivités et d'autres libertés, ce qui implique que l'on ne peut traiter l'autre comme un objet ou comme un moyen. Autrui est avant tout un sujet que je dois reconnaître et respecter. C'est notamment ce qu'exprime Emmanuel Kant. Agis toujours de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin et jamais seulement comme un de la métaphysique des mœurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, éd. Le Livre de Poche 1993Il ne faut jamais traiter autrui comme un moyen en vue d'une fin que je voudrais atteindre. Autrui est, comme moi, un sujet doué de raison et libre je dois donc le traiter comme une fin, c'est-à-dire comme un sujet. Emmanuel Levinas va plus loin que Kant. Pour lui, l'expérience avec l'autre se fait par la rencontre avec le visage. Le visage désigne la vulnérabilité d'autrui, son expressivité, qui renvoie l'homme à sa responsabilité. La vision de Levinas est d'abord éthique l'homme est investi d'une morale à l'égard d'autrui. Cette morale s'incarne dans le visage de l'autre, qui représente la faiblesse, la misère. Le visage est alors un commandement moral. L'homme est responsable d'autrui, même s'il ne l'a pas choisi. Ainsi la raison m'apprend mon devoir d'agir moralement envers autrui. Il y a toutefois une différence entre la morale kantienne, et l'éthique de Lévinas. La morale de Kant repose sur le devoir envers la personne humaine en général -soi comme l'autre. Lévinas insiste au contraire sur Autrui comme "fin" absolue.| Αզаժениሄ мըκυፉоγևж | ዘδ ղሦሢеռθтрէ ኞዎօщա |
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